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BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTE 89, rue de Namur, 89
1909 Y
ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Le prix des Lomes I à VII des ANNALES a élé fixé à cinq francs, celui des tomes VIII à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX à quinze francs, celui des tomes XXI à LIT à déx-hruit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs).
Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes I à XXX des ANNALES est fixé à rois francs.
Le prix de la COLLECTION des tomes I à XXX des ANNALES avec la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs.
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Tome I. — Catalogue synorymique des Buprestides décrits de 1758 à 1890, par CH. KERREMANS. — Prix : 10 francs.
TomelIl.— Die Melolonthiden der palaearcetisehen und orientalischen Region im Kôniglichen Nalurhistorischen Museum zu Brüssel, von E. BRENSKE. — Prix : 3 francs.
TomelIll.— À list of Tenebrionidae supplementary to the « Munich » Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50.
Tome IV. — Jevision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Mada- gascar et îles voisines, par le D' RÉGIMBART. — Prix : fr. 7.50.
Tome V. — Ichneumonides d'Afrique, par le D'° TOSQUINET. — Prix : 15 francs. Tome VI. — Buprestides du Brésil, par CH. KERREMANS. —
A listof the Ægialitidae and Cistelidae supplementary to the « Munich » Catalogue, by G.-C. CirAMPION. — Prix : fr. 7.50.
Tome VII. — Buprestides de Sumatra, par CH. KERREMANS. — Buprestides indo-malais (troisième partie), par CH. KERREMANS. — Indian Phytophaga, by MARTIN JACOBY. — Melolonthiden beschrie- ben von E. BRENSKE. — Prix : fr. 7.50.
Tome VIII. — Monographie du genre Rhyssemus, par CLOUET DES PESRUCHES. — Prix : fr. 7.50.
Tome IX. — Edmond de Selys-Longchamps, par À. LAMEERE. — Note sur quelques Lucanides du Musée de Bruxelles, par H. BoILEAU. — Note sur quelques Lucanides nouveaux ou peu connus, par
H. BoiLEAU. — Revision des Prionides (Sténodontines), par A. LAMEERE. — Prix : fr. 7.50. Tome X. — Jchneumonides nouveaux, par JULES TOSQUINET
(travail posthume). — Prix : 15 francs.
Tome XI. — Jevision des Prionides /Macrotomines/, par AUG. LAMEERE. — Prix fr. 7.50.
Tome XII. — Mémoire jubilaire publié à l’occasion du cinquante- naire de la fondation de la Société. — Prix : 10 francs.
(Voir la suite à la 3° page de la couverture.)
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DEPOSE AUX TERMES DE LA LOI * ‘
Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Sociélé n’en assume aucunement la responsa- bilité.
Bruxelles. — Imp. écon., A. BREUER, chaussée d’Ixelles, 313
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DE
BELGIQUE
TOME CINQUANTE-TROISIÈME
BRUXELLES AT SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 89, rue de Namur, 89
1909
© SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
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es. LC
CURS ee ré RUES POUR L'ANNÉE 1909
Conseil d'administration
MM. AUG. LAMEERE, président. V. WILLEM, vice-président. H. SCHOUTEDEN, secrétaire.
EG. FOLOGNE, frésorier, “SDS J. DESNEUX, bibliothécaire. | PTE 20 Es ERN. ROUSSEAU. à 4 Der TÉPUIZENS: ” SA LA
Commission de vérification des comptes
ts MM. FR. BALL. 5 AUG. GUILLIAUME. r. P.-J. ROELOFS.
Commission de surveillanee des collections
MM. AuUG. LAMEERE, président. CHA A. Bivorr. E. LEDROU.
ssemblée mensuelle du 2 janvier 1909. De dente de M. A. LAMEERE, Président.
La séance est ouverte à 20 heures.
Te procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 7 décembre 1908 | est approuvé.
_ Décisions du Conseil. — Le Conseil a composé comme suit son ss es pour l’année 1909 : … : Président : MM. A. LAMEERE. Vice-président : V. WILLEM. Secrélaire : H. SCHOUTEDEN. Trésorier : E. FOLOGNE. Bibliothécaire : J. DESNEUX.
0
— Le Conseila admis en qualité de membre effectif M. M. DE Wis- PELAERE, rue Saint-Jean-Népomucène, 36, à Bruxelles, pésenté par MM. nes et SEVERIN. M. DE WISPELAERE s'occupe spécia- _ lement de l’étude des Coléoptères de Belgique.
Travaux pour les Annales. — L’ impression des travaux insérés _ dans ce numéro est décidée.
Album. — M. LEDROU remet sa photographie pour l’album de la _ Société. /Remerciments:/ J Bibliothèque. — M. JANET nous a envoyé divers tirés-à-part de ses travaux. /Remerciments.] Communication. — M. pe CROMBRUGGHE signale la capture de deux chenilles de Lépidoptère Fumea betulina ZELLER, sur des Chênes à Esschen, le 12 juin 1906.
— M. SCHOUTEDEN donne lecture de quelques notes relalives à æ des Insectes congolais que lui a remises M. DuüuPuIs.
= M. Durors montre quelques Coléoptères et Hémiptères inté- é _ ressants capturés par lui en Belgique.
_ — M. Boxprorr présente un exemplaire d’un Diptère à ailes j _rudimentaires qu'il a capturé dans les environs de Bruxelles.
. — M. LAMEERE donne un aperçu de la composition de la tête de _ l’Insecte.
— La séance est levée à-22 1/2 heures.
CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES SZLIS LATR. DE L’AMÉRIQUE MÉRIDIONALE
par Maurice Pie.
Ma collection étant particulièrement riche en Silis LATR. de l'Amérique Méridionale, principalement en espèces brésiliennes, par suite des fructueuses récoltes faites dans ce pays par M. Gou- NELLE et qui m'ont été cédées par lui, je crois avoir en mains des matériaux d'études suffisants pour entreprendre une série d'articles, destinés à faire mieux connaitre ces gracieux petits Malacodermes.
Aujourd’hui, je commencerai la série projetée par une étude synoptique sur les espèces brésiliennes qui joignent à un prothorax testacé, les élytres plus ou moins de cette coloration, et munis au . moins d'une macule apicale foncée.
Quelques espèces décrites par M. BLANCHARD, et que je ne connais pas avec certitude, seront intercalées et séparées seulement à l’aide de caractères nets tirés des descriptions.
Je rappelle que, pour l’étude de ce genre, ce sont les (par suite de la diversité de structure et d’entaillement de leur prothorax) qui présentent de sérieux caractères et qu’il faut étudier tout d’abord; les Q®, a\ant cet organe non particulier, d'ordinaire simplement sinué latéralement, se ressemblent parfois beaucoup et la coloration servira presque seule à les identifier dans certains cas.
1 Forme plus ou moins allongée (1); suture non bordée de noir; élytres plus ou moins subparallèles, non, ou à peine, élargis en arrière, non rebordés, ou munis d’un faible lEbOPE To ne SEC SET RE M TN OR IR
1” Forme très large; suture bordée de noir; élytres distincte- ment élargis en arrière et largement explanés. (Espèce entièrement noire sauf le prothorax testacé-rougeûtre et une large bande médiane-testacée, isolée de la suture, sur chaque élytre.) Long. 6-6,5 mill. — Caraça et Val du Rio-
Pardo (ex GOUNELLE) 2 Essen une) 2 Une macule humérale, ou fascie basale, sur les élytres . . 4 2" Elytres entièrement testacées, à l’exception d’une macule apicale foncée : 2.747 ES ER RENE 3 Pattes en majeure partie foncées, d'ordinaire avec seule- ment la base des cuisses testacée. Long. 7 mill. — Rio de Janeiro 5. 4 6 2 NO PT ES AE DA CEE
(1) BLaNCHARD dans ses descriptions du voyage d'ORBIGNY ne mentionnant pas la forme du corps des espèces qu'il décrit, je dois en conclure qu'elles présentent toutes une forme analogue, c'est-à-dire l'ordinaire plus ou moins allongée ; je ne serai cependant pas éloigné de croire que /æta pourrait bien être voisin de mon /atissima, par prudence je ne le ferai pas figurer dans mon synopsis.
CL'C TAN ENT
7
3! Pattes entièrement testacées avec seulement les tarses en
partie obscurcis. Long. 6 mill. — Caraça, dans l'Etat de Minas Géraez (ex GOUNELLE) . . . . . . brevinotata Pic
4 Elytres étroitement testacés sur leur milieu, autrement dit foncés avec une bande médiane testacée . , . ÿ
4' Elytres largement testacés sur leur milieu, A nnEne dit testacés et maculés de foncé peu AE à la base et AU SO ENMREL EN este RL SN Lt > Prothorax étroitement, ou ue one sur le disque chez 4; chez © le prothorax, plus ou moins trans- versal, est faiblement échancré ou sinué au moins latéra- lement ; macule apicale foncée des ‘ue Gr SOMICAMESVETSORELCE UE ART, het 6 o' Prothorax fortement et largement creusé sur É ne au moins chez Ççj'; chez © le prothorax, très transversal, est distinctement biéchancré sur les côtés en arrière; macule apicale foncée des élytres large, remontant un peu en avant. Long. 6-6,5 mill. — Rio de Janeiro quadrimaculata REDT 6 Tête entièrement noire; prothorax à simple dépression discale, et à appendice postérieur latéral bifide. Long. 6-6,5 mill. — Caraça (ex GOUNELLE) : . . . distincta Pic 6’ Tête noire, marquée antérieurement de testacé; prothorax à sillon discal net, et à appendice postérieur latéral parais- sant simple. Long.7 mill. — Etatde Sao Paulo, sulcata Pic (1) 7 Fascie élytrale testacée transverse, subsinuée ; tête et pattes plus ou moins noires; f prothorax distinctement et lar- gement impressionné sur le disque, et lobe postérieur moins grêle. Long. 5 mill. — Etat de Sao Paulo (ex Gou- NE) Le 1 02 : : : 1,5 A MARNE SPe 7! Fascie élytrale Eee un nn see en avant, tête et pattes, sauf les tarses, d’un testacé-rougeâtre; s protho- rax faiblement impressionné sur le disque, à lobe posté- rieur grêle et long. Long.6 mill. = Caraça (ex GOUNELLE). fasciata Prc En intercalant amaena BLANCH., qui m'est inconnu en nature, la fin de mon tableau devra être modifié de la façon suivante :
7 Pattes testacées, parfois avec les tarses obscurs. . . 8 7! Pattes foncées, sauf la base des cuisses et les tibias en te RÉRMOES ON ONE MN CMP 0 En € 1. vicina PIC
(1) Je rapporte provisoirement à cette espèce à titre de variété, sous le nom de brevimaculata, une 9, originaire de Caraça, dont les élytres sont assez large - ment marqués de foncé à l'extrémité mais qui ne présentent qu'une petite macule humérale de cette même coloration.
)
8 Pattesentièrementtestacées; 'prothorax muni d’une longue pointe dirigée en arrière devant la base (ex description). Long. 6 mill. — Brésil. : . . . . . amaena BLANCH:.
8 Pattes testacées avec les tarses obscurs; prothorax muni près de la base d’un appendice bidenté au sommet. Long:6 mi." ON SUCRE PRES ER NS NS CT TETE
Je terminerai cet article en donnant quelques notes descriptives sur les nouveautés latissima et vicina, et quelques renseignements sur différentes espèces de coloration analogue, non comprises dans le tableau ci-dessus, soit parce que je ne les connais pas avec assez de certitude pour en parler, soit parce qu’elles ne sont pas décrites du Brésil.
Silis latissima mihi se rapproche beaucoup de lata Pic, égale- ment du Brésil, le prothorax chez paraît un peu moins entaillé postérieurement, la forme du corps est plus trapue, enfin le système de coloration des élvtres est différent, mais il ne serait pas impos- sible que cette forme soit une simple modification extrême de lata Pic.
Silis vicina mihi est modérément allongé, ün peu brillant, son prothorax assez large est muni latéralement d’une forte dent médiane et postérieurement d’un lobe long, subtronqué au sommet.
Le Silis læta BLANCHARD /Voy. d'ORBIGNY, p. 108), de Rio de Janeiro, est noir avec le prothorax très large, rougeàtre, les élvtres sont noirs à fascie médiane ondulée d’un flave pâle.
Le Silis tricolor GUERIN /Ic. Règn. Anim., p. 47), du Brésil, pré- sente sur les élytres une macule blanche médiane et discale sur coloration foncière noire, et ainsi se distingue facilement des espèces à bandes testacées. |
REDTENBACHER (Reise Novara, IT, p. 105), a décrit de Rio de Janeiro le Silis viltigera, que je ne connais pas, qui paraît être très particulier, d’après la description, ses élytres étant fauves et ornés d’une bande longitudinale noire partant de la base et atteignant l'extrémité.
De l'Amérique centrale sont décrites quelques espèces de coloration voisine, ou analogue, tels que : basalis GorH. (dont les élytres sont noirs avec la base testacée), diversa GôRH. et combusta GorH. (à prothiorax testacé et élytres d’ordinaire au moins plus ou moins largement noirs en arrière) et varians Gorx. (à prothorax testacé, maculé de foncé).
pel D' Achille Griflini (R Istituto lecnico di Genova, Italia)
La R. Società Entomologica del Belgio volle cortesemente pubbli- care nel volume XY delle sue Memorie (1908) le mie osservazioni sulle Phasgonouridæ africane del R. Museo di Storia Naturale in k Bruxelles, pel eui studio il S' 'SEVERIN si era gentilmente à me _rivolto. PRE
_Nell’ ultima parte (VI) di quelle mie osservazioni ho già accen- nato che ricevetti in seguito dallo stesso S' SEVERIN un invio supple- mentare di alcune altre Phasgonouridæ africane del suo Museo. _ Inoltre, qualche mese più tardi, egli mi comunico anche le Phas- gonouridæ del Musée du cos pure di Bruxelles, a me rivolgen- dosi per la loro determinazione.
In questo nuovo materiale scientifico ho ritrovato alcune specie _ già osservate nelle prime collezioni statemi inviate, e fra queste anche talune da me descritte, inoltre ho trovato qualche specie e sottospecie nuova, con esemplari di qualcuna poco nota che permet- _ tono di completarne la diagnosi o di farne meglio conoscere i _ caratteri o la variazione.
Ho pertanto riunito nelle presenti pa:ine le descrizioni e le osservazioni che credetti più interessanti, sopra le più notevoli di queste Phasgonouridæ del Congo, appartenenti in parte al Musée
du Congo e in parte al Musée R. d'Histoire Naturelle di Bruxelles (invio supplementare.
LES Quanto riguardava le poche specie della famiglia Gryllacridæ fu Le già da me pubblicato in una mia recente nola (6), nella quale ho
14 7 _ parlalo anche dei Grillacridi indo-malesi del Museo di Storia Natu- de _ rale di Braxelles; quindi per questa famiglia non faccio che citare 484 qui semplicemente le mie descrizioni, senza ripeterle.
Delle altre famiglie : Phaneropteridæ, Mecopodidæ, Pseudophyl- lidæ, Conocephalidæ, Sagidæ, Stenopelmatidæ, qui considerate, certo l’ultima ab ba fornito in queste collezioni la
- specie più rimarchevole ed inaspettata, prima specie africana di un genere quasi esclusivamente americano, notevolissima per {anti caratteri.
Mi sia permesso di ringraziare le. Direzioni dei Musei di Bruxelles ed il S' SEVERIN, che vollero darmi tanta prova di stima, confidan- domi le importanti loro collezioni,.e la R. Società Entomologica del Belgio che gentilmente pubblica nei suoi volumi le mieoss ervazioni.
10
In pari tempo mando un ringraziamento anche alla Direzione del Museo Civico di Storia Naturale di Genova, che mi ha fornito, come sempre, validi mezzi di studio anche per queste raccolte. 7
Genova 19 Dicembre 1908.
1 Fam* PHANEROPTERIDAE.
1. — Plangiopsis Schoutedeni GRIFFINI. ©. — Plangiopsis Schoutedeni GRriFFriNt, 1908 (4), p. 218-220. J (adhuc non descriptus). — Fœminæ simillimus. Margine antico
elytrorum haud sensim nigrato; campo tympanali ut reliqua super- ficie elytrorum opaco et colorato, vena plicata concolore instructo. Segmento anali apice leviter sinuato et superne subexcavato. Lamina supraanali elongato-triangulari, minute rugulosa, et longi- tudinaliter præcipue basi, in medio impressa. Cercis longis, tere- tibus, puberulis, sat subtilibus, parum curvatis, apice perparum incrassatis et obtuse mucronatis. Lamina subgenitali maiuscula, elongata, convexa, in medio levissime carinulata, ad apicem sub- constricla, apice.fere truncala, stylis brevibus crassiusculis sat approximalis.
Longitudo-corporis 77 ee rules » DÉONOÏT MERE » TiSS » eLVITOP OM EEE » 44 Latitude, -Felyiror une RARE DEA Al Longitudo femorum anticorum. . . » 6 » femorum posticorum . . DLALO » tüibiarum posticarum. . . » 16,8
Typus £ : 1 J ex Leopoldville (Musæi Congensis).
Caput ut in 9, occipite leviter fusco picto. Pronotum ut in 9, haud anterius brunnescens; puncti duo majores cum sulco Ivræ- formi confusi. Elytra eodeni modo venosa ut in ©. Alæ vitreæ, campo apicali triangulari viridicato eodem modo apicem elytrorum superante.
Pedes, foramina tibiarum anticarum, ut in ©. Femora antica et intermedia subtus apicem versus margine antico 2-spinuloso; femora postica pallida, basi parum incrassata, sublus margine
externo -spinuloso.
Sono ben lieto di poter descrivere anche il ' di questa bella specie che ebbi il piacere di dedicare al D' FL. SCHOUTEDEN.
AT
2. — Arantia spinulosa BRUNNER.
Arantia spinulosa BRUNNER, 1878, Monogr. Phaneropt., Wien, pag. 137, Tab. IL, fig. 32.
1 ©. — Congo belge. Questa ® non corrisponde bene alla descrizione originale di -BRUNNER ma è quasi intermedia fra la. A. spinulosa e la À. fasciata WALKER (— atrolineata BRUNNER). = Eccone i caratteri più notevoli :
POBEMOUCIGOEDOTIS, Le 1.27 8 7 mill: :30 » DÉCO US MA EEE NE r » 7,9 » CIMITOCHMT ENT PE » 60 Rando relier Une Zaire Os Le Longitudo femorum 'anticorum. . . » J » femorum posticorum . . 1.290 » OVIDUSOLIS MERS ES Te » D,8
Occiput viride. Pronotum viride, melazona transverse albida fusco-olivaceo cirecumcirca marginata, præcipue costa transversa supra sinum humeralem perducta infuscata. Elytra punctulis impressis concoloribus prædita. Femora postica subtus margine interno spinis sat majoribus 5-6 apice nigris, haud tamen subloba- ts neque ut in figura BRUNNERI majuseculis, armata. Lamina sub- genitalis © subtriangularis, convexa.
Gen. Tetraconcha KARrscH.
Su questo genere il prof. BozivarR ha pubblicato nel 1906 una nota intitolata : « El género Tetraconcha KARSCH », Boletin Soc. Españ. Historia Natural, Madrid, Tomo VI, n. 5.
In tale nota egli mantiene la sinonimia fra questo genere ed il gen. Tellidia da lui stabilito nel 1893 (1, p. 177-178).
To credo pero che il gruppo Tellidia possa essere almeno man- tenuto come sottogenere, comprendendo le specie dalle zampe molto lunghe e sotlili, come la 7. longipes descritta dallo stesso Bozrvar (1, pag. 178, Tab. 1, fig. 9-10) e la nuova specie che ora descrivo : |
3. Tetraconcha (Tellidia) Banzyvilliana, n. sp.
®. — T. longipedi BoLivAR proxima, tamen pedibus elytrisque longioribus, ovipositore haud serrulato, nonnullis aliis notis, nec- non colore valde differens. Obscure virescens, valde nigro et fusco varia : geniculis omnibus nigratis, tibiis subtus nigris, tarsis nigra-
12
üis; elytris nigro-fuscis venulis creberrimis subtiliter flavidis necnon campo antico (infero in quiete) in dimidio apicali toto flavido.
Longitudo Corporate » PEOÉOLE TR TEEN Er RER" » 4,6 » CLTICOTUAL ES A PRE ME ARE » 34 » femorum anlicorum . . . » 10,9 » femorum intermediorum . » 14,6 » femorum posticorum . . »” +26, » tibiarum posticarum. . . ES 1 À » OVIPOSLHOTIS ITEM TE RTS » 2,4
Typus : 1 9 (Musæi Congensis) indicationem sequentem gerens : « Banzyville, n. 160, n. 1, Kusoro (nom indigène) ».
Caput sat parvum. Fastigium verticis articulo primo antennarum æquilatum, apice distincte et profunde sulcatum. Frons utrinque verticaliter impressa. Antennæ nigræ : palpi et dimidium apicale clypei pallida; cæterum caput valde fusco umbratum, præcipue vertex, frons utrinque et genæ sub oculis.
Pronotum sat parvum, margine antico leviter sinuato, lobo postico sat bene rotundato, sulculo longitudinali tenui, sulco medio lyræformi oplime expresso, obscurato et posterius subtiliter conti- nuato, sulco transverso postico modico. Lobi laterales modice longiores quam altiores, margine infero mullo minus quam in figura BOrIVARI supra coxas anticäs sinuato, sinu humerali multo magis expresso, altitudine postice quam antice mullo minus majore.
Margo anticus pronoti post utrumque oculum et margo posticus cireum utrumque sinum humeralem nigrati. In utroque lobo laterali macula magna fusca irregularis adest, a margine antico sejuncla, cum margine postico conjuncta, ibique dilutior.
Pleuræ et coxæ nigratæ. Coxæ anticæ fere inermes. Pedes longi, 4 antici viridi-fusci, femoribus subtus obscurioribus; femora postica pallidiora et subtus non infuscata. Geniculi omnes nigrati. Tibiæ præcipue apicem versus fuscæ, omnes latere infero toto nigratæ ; tarsi nigricantes.
Femora antica et intermedia subtus margine antico 8 10 spinu- loso, spinulis nigris. Femora postica basi parum incrassata, subtus apicem versus tantum 1-2 spinulosa. Tibiæ omnes supra sulcatæ : anticæ foraminibus utrinque rimatis, superne postice lantum 1- spinulosæ : tibiæ intermediæ superne antice posticeque 2-spinu- losæ ; omnes subtus plurispinulosæ. Tibiæ posticæ femoribus longiores.
Elytra parum lata, nigro-fusca, vena radiali postica nigro-fusca, cæterum venis venulisque omnibus subtilibus creberrimis flavidis ;
ars : -tadialis (campus anlicus, seu in quiele inferus) in dimidio “apicali tota pulcherrime flavida, hoc colore ibi cum radio et cum margine externo contiguo, fere usque ad apicem, dum basim versus in reticulum venularam flavidarum partim dissolvitur.
Alæ infumatæ, parte apicali prominula (circiter mill. 5,5 longa)
Fe coriacea, fusca, venulis crebris maxima parte flavidis.
2 c Abdomen pallidum (an decoloratum ?). Ovipositor parvus, acumi- _ natus, apice levissime incurvo, nec supra neque subtus serrulatus. À Lamina subgenitalis posterius rotundata, apice minime sinuata.
22 Fam. MECOPODIDÆ.
4. — Corycus Karschi KrAUss.
A conferma di quanto ho scritto a proposito di questa specie (4 pag. 37-39) asserendo che il C. præmorsus Krauss non è aitro che la © del C. Karschi, ho trovato nell’ invio supplementare fattomi dal Musée Roy. d'Histoire Naturelle di Bruxelles, altri 7 esemplari, tutti colla indicazione : Mange, Kassaï (FERRY).
Di questi 7 esemplari, 4 sono & /C. Karschi] e 3 sono © /C. præ- imorsus).
3 Fam? PSEUDOPHYLLIDÆ.
— Cymatomera argillata KArscH.
Nelle collezioni del Musée du Congo esistono tre esemplari recanti l’indicazione : LEMAIRE : Exped. Katanga.
Di questi tre esemplari due sono © di colorazione normale. L’altro è un in cui la terza parte basale delle elitre è di colore nerastro; questo colore cessa poi bruscamente senza sfumature verso la tinta grigio-terrea delle restante superficie delle elitre. Il colore nerastro, nella parte basale che occupa, lascia un pô di tinta giallastro-terrea scoperta sul campo timpanale e presso lorlo basale esterno (anteriore).
6. — Cymatomera Lameerei GRIFFINI.
®. — Cymatomera Lameerei GRIFFINT, 1908 (4), pag. 44-46.
Di questa specie esiste un ’altra © nelle collezioni del Musée du Congo, coll’ indicazione : Exp. Katanga (LEMAIRE).
Ë un pù più grande del tipo, e fornita di elitre più allungate : inoltre presenta qualche leggera variazione di colorazione.
14
Eccone le principali dimensioni :
Lünghezza delCOrTpo ee M Pl s » del'DTONOIOP AMENER » re » HE CLIPÉR NA RE TRE AX » 99 » dei femori anteriori . . D 4700 » dei femori posteriori . . » 14 » dell SOVDpoSIOre PET » 16
Fronte come nel tipo. Antenne fittamente ma irregolarmente anellate e variegate di nero. I tubercoletti del pronoto sono alquanto più irregolarmente disposti; la lamina della metazona è come nel tipo. La fascia longitudinale dorsale del pronoto è meno oscura, marginata perd di nero, e tutta punteggiata e screziata di nero. La colorazione delle elitre e delle zampe è come nel tipo.
Un terzo esemplare © molto simile esiste pure nell’ invio supple- mentare fattomi dal Musée R. d'Histoire Naturelle, e pur esso recante l’indicazione : LEMAIRE, Exp. Katanga.
7. — Pantecphylus cerambycinus KArsCH. Subsp. major m.
©. — A specie typica differt præcipue : statura maiore, lobo antico pronoti elevatiore, basi magis constricto, spinis omnibus evolutioribus, et præcipue femoribus anticis et intermediis superne haud teretibus inermibus sed superne utrinque distincte carinulatis, ibique utrinque spinis validis 6-7 armatis, necnon femoribus posticis carina supera tota acute multispinosa atque ad apicem extus superne spinis pluribus præditis.
Pongitudo corporis emilie 31 » DÉOMOHARCEM SENTE » 14,2 » CIVMITODUNT ER ». 31 —32 » femorum anticorum . » 11,8 — 12,4 » femorum intermediorum » 1 — 12 » femorum posticorum » 18,5 — 18,9 » OVIDOSIONIS es » 17,5 — 18,2
Habitat : Mayumbe (CABRA). Typi : 2 © (Musæi Congensis).
Color ut in specie, parum pallidior, occipite et genis irregulariter pallidiuscule reticulato-lineatis; elytris maculis incertis pluribus haud definitis præditis. Spinæ inferæ femorum et spinæ tibiarum fortiores quam in specie. Ovipositor apice minus incurvus et leviter angustiusculus. Pronotum a latere visum lobo antico supero valde evolutiore, lobo postico leviter magis producto, sinu humerali non
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15
distincto (dum in specie sinus humeralis, quamvis parum, distin- guitur). Macula humeralis pallida elytroram interdum adest ut in specie. À
Già BRUNNER nella sua Monografia (3, pag. 98), a proposito del P. cerambycinus KARSCH, unica specie finora ammessa del genere, scriveva : «Ich bin im Zweifel, ob nicht zwei Species gemischt sind ».
Ora, la distinzione fra questa forma a quella specifica tipica, di cui pure ho sott’ occhi alcuni esemplari, mi pare si deva fare. Resta a vedersi se si pud dare valore specifico a questa forma, la quale potrebbe essere solamente una forma maggiore della specie stessa.
La descrizione originale di KArscH (8, pag. 99) certo allude a quella forma che io considero come specie tipica, cioè a quella coi femori superiormente inermi. Veggansi infalti le espressioni dello stesso KARSGH : € Femoribus anticis superne teretibus : femoribus intermediis superne teretibus : femoribus posticis superne planis. »
41 Fam? CONOCEPHALIDÆ.
8. — Pseudorhynchus lanceolatus (FABr.) KiIrBY.
Pseudorhynchus hastatus BOLIVAR, REDT.
Fra i vari esemplari del Musée du Congo esiste una © etichettata : &« LEMAIRE, Exp. Katanga », la quale è distintissima pel colore tutto nero del capo, dei femori e delle tibie, e pel colore nerastro del pronoto. Le sue elitre e le sue ali volgono al grigio.
Ë probabilmente un esemplare quasi melanico. Anomalie consi- mili di colorazione si verificano talora anche in altri conocefalidi, per esempio nel comune Homorocoryphus nitidulus (Scop.).
I generi Lanista Boriv. e Plastocorypha Karscu.
lo credo che questi due generi possano formarne uno solo. Infatti le specie dell’uno e dell’altro hanno tutte un facies estremamente simile. L’unica differenza sta nel prolungamento del vertice del capo, il quale in entrambi i generi ha la propria base contigua inferior- mente coll’apice della fronte, e che poi più innanzi nel gen. Lanista non è dentato inferiormente o lo à in modo indeciso, piuttosto soltanto tumido, mentre nel gen. Plastocorypha è dentato in modo piu o meno Cospicuo.
16
9. — Lanista crassicollis Bouv. { Lanista crassicollis BoLIvAR 1906 (2), pag. 368.
Riferisco a questa specie un del Museo del Congo, recante l’indicazione : Banzyville n. 157. — n. 1; Mogninokwon (nom indigène).
Corrisponde bene alla breve descrizione di Borivar. Merita perd sieno aggiunti i seguenti caratteri, forse in parte individuali.
Mandibulæ nigræ. Margines fastigii verticis a supero visi haud fusci. Clypeus et labrura flavida. Vena plicata campi tympanalis elytri sinistri «j fusca. Pedes concolores : apex femorum posticorum et apex tibiarum posticarum tantum indistincte dilute infuseata. Femora posticasubtus inargine externo 10-11 spinuloso, margine interno apicem versus tantum 1-spinuloso.
LongitudO :COrpos AT EEE EE AnneeSS
» St RO RS Pt LE DC
» DrONO LE 7 RO RRRRESSS DE
» CIVICOUN ÉRRS RERE » 4%
» femorum anticorum . . DAS 4
» femorum posticorum . » 18 Latitudo pronoti (postice) . . . Dee
10. — Plastocorypha vandikana KARsCH.
Una © di questa specie, racolta col di Lanista crassicollis sopra citato, ed egualmente etichettata. Musée du Congo.
Ë tanta la somiglianza fra le Laniste e le Plastocoryfe, che questa poteva sembrare a prima vista la © del maschio suddetto. Ma il prolungamento del vertice inferiormente fortemente dentato, le mandibole pallide, 1 femori inferiormente neri, le antenne nere (eccettuati i primi due articoli) sono caratteri che non rendono dubbia la sua determinazione.
Questa © corrisponde perfettamente ai ' della stessa specie da me studiati nelle collezioni del Musée R. d'Histoire naturelle di Bruxelles (4, pag. 56).
11. — Plastocorypha nigrifrons (Repr).
© Pseudorhynchus nigrifrons REDTENB) 1891 (10), pag. 54-55. llastocorypha nigrifrons KARNY 1906 (7), pag. 17. d, $ Plastocorypha nigrifrons LoLIvAR 1906 (2), pag. 370-371.
Non conosco esemplari tipici di questa specie, che deve essere distinta dalla precedente pel modo di colorazione dei femori e fors’anche delle parti sternali.
Un ed una © delle collezioni del Musée du Congo vanno certo istinti almeno come sottospecie, e cosi li descrivo :
Re ERA Subsp. Cabrai m. d', &. A specie typica (secundum descriptiones auctorum) differt
slatura maiore, femoribus magis spinosis, fronte tantum castanea, et pluribus nolis sequentibus :
Ë d e PORSrUAOIEGPDOTIS ., 2%... null 40 497 » MP EUD e R E t che » 3,4 4 » LRU NB 1 1 PORN PAPE EU pan t12.6: 4198 » SLYETOFEMN ET, » 44 45,1 » femorum anticorum . » 10,2 12 » femorum posticorum . p.920; 28:95 » OPIDOSITORISS 24 27 » — 19,2
Hab. : Mayumbe (CABRA). Typi :1 J'eti © (Musæi congensis).
_ Corpus statura maiore, robusta. Caput crassiusculum. Antennæ ut in specie. Fastigium verticis longius, acuminatum, supra sub- tusque pallidum, subtus grosse dentatum. Frons utriusque sexus dilute castanea : sutura clypeo-frontali tantum nigrata. Rugositas frontis e punctis subrotundis impressis sat regularibus confecta, dum in PI. vandikana magis transversa, corrugata, irregularis. Clypeus et mandibulæ (excepto hujus apice) testacea. Labrum 9 etiam testaceum; labrum j saturatius ferrugineum.
Pronotum fortius punctatum, ante metazonam leviter constric- tum, metazona © posterius fere truncata. Lobi laterales haud nigro limbati, neque in angulo postico nigro maculati, sed tantum supra coxas anticas incerte fusco nebulosi. Sterna utin specie.
- Elytra et tympanum elytrorum ç'utin specie (secundum descrip- tiones auctorum).
Femora antica subtus margine antico 5-spinoso, margine postico 1-spinuloso vel mutico; apex femorum anticorum breviter nigratus. Femora intermedia per 2/3 partes basales (©) vel per 3/4 partes basales (7% fusco-nigra, apice pallide flavido-testacea ; subtus mar- gine antico 5-spinoso. Tibiæ anticæ testaceæ, sub foraminibus late- raliter parum infuscatæ., Tibiæ intermediæ pallide flavido-testaceæ, ad apicem ferrugineæ et ante partem apicalem ferrugineam leviter infuscatæ.
Femora postica dimidio basali fusco-nigra, dimidio apicali pallide flavido-lestacea, hoc colore superne magis antrorsum extenso; subtus margine externo 9-10 spinoso, margine interno 1-2 spinu-
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 4 11 1909. 2
18
loso. Tibiæ posticæ basi testaceæ, apicem versus ferrugineæ, his coloribus uno in alteram transeuntibus. Segmentum anale 'incisum ; segmentum anale © apice excavato- inciso, utrinque triangulariter producto. Cerci <'trassiusculi, apice mucrone unciforme armali. Lamina subgenitalis ' apice leviter et latiuscule rotundato-emarginala. Ovipositor basi haud infuscatus.
12. Homorocoryphus Lemairei n. sp. Homorocoryphus inalatus GRIFFINT olim, in l'tteris.
©. Species multis nolis miranda; apud 1. macroxiphum locanda.
Flavicans vel leviter fusco-griseus : elytris brevibus concoloribus, acuminatis, apicem abdominis haud attingentibus, septimum vel sextum tantum segmentum abdominale attingentibus, alis sub- nullis ; fastigio verticis pyriforme, ante apicem sensim coarctato; ovipositore longissimo, subrecto.
Hab. : Tanganyka.
Typi: A. —19(R. Musæi Hist. Natur. Bruxellensis) sine pedibus posticis. Katanga (LEMAIRE).
B. — 1 © (Musæi Congensis) Katanga (LEMAIRE). A. 53 Longitudorcorporis Rte nnlleSs:55602 » TASSE "EE RER ON ere Dr D) 2200 » DTONDILE ESA RCE RSA © DR 7 » VIOLE RER » 243.5: 4679 » femorum anticorum. . DR ST » femorum posticorum . DE 21.1 : » OVIDOSIIOTIS MM ANR. » oÙ A
Statura sat robusta. Elongatiusculus.
Specimen À maior, elytris brevioribus, oviposilore longiore; flavicans, capite maculis plurimis dilute brunneis irregularibus, indefinitis, praedito.
Specimen B parum minor, elytris longioribus; leviter fusco- griseus, parte infera frontis transverse flavicante, hoc colom superne in medio angulatim producto.
Caput distincte conicum': superne regulariter attenuatum. Fasti- gium verticis subelongatum, sat latum, distincte pyriforme, basi crassiusculum, ante apicem sat distincte coarctatum, summo apice rotundatum, subtus basi crasse et breviter dentatum, ibique cum fastigio frontis contiguum.
Frons sat nitida, in medio et inferius depressa, punctulis impres-
+
ucis in med io o speciminis B melius distinctis, Dre, Clypeus labrum ! modica : mandibule robustæ, curveæ. _ Pars apicalis et pars infera tota fastigii verticis pallidiuscuia, fla-
vicans. Labrum flavidum ; mandibulæ apice tantum nigratæ. Occi- put et vertex in specimine A incerte dilute brunneo irrorata,
nebulosa; genæ et frons, præcipue superne, maculis irregularibus pluribus brunneis parum definitis prædite. Specimen B occipite et vertice griseis concoloribus..
Pronotum elongatiusculum, totum crebre rugulosum : eius pars supera posterius rminime ampliala, margine antico in medio subsi- nuato, margine postico subtruncato, in medio tamen levissime pro- minulo et lateribus sat rotundatis. Sulcus transversus anticus distinctus : post eum sulcus medius parvus breviter sagittiformis adest optime distinctus. Lobi laterales multo longiores quam altiores, anterius rotundato deflexi, posterius angulo obtuso deflexi; plus quam dorsum rugulosi; postice leviter altiores; margine antico valde obliquo, angulo antico latissime rotundato, margine infero ante coxas anticas subsinuato, angulo infero postico leviter expresso, parte postica late rotundata, sinu humerali parvo.
- Elytra parva vel modica, apicem abdominis numquam attingentia,
fere elongato-triangularia, apice acuta, apicem sexti vel septimi seementi abdominalis tantum attingentia ; basi sat incumbentia, in tertia parte apicali tantum contigua vel breviter divisa; cum corpore concoloria, crebre minute reticulata, venis omnibus regu- lariter expressis, venis radialibus in verticibus ipsis apicalibus exeuntibus.
Pedes concolores, graciles. Femora antica inermia : femora inter- media apicem versus margine antico 2-spinuloso (raro 1-spinuloso). Tibiæ anticæ foraminibus rimatis, subtus utrinque spinulis paucis et parvis præditæ. Femora postica perparum incrassata, subtus margine externo apicem versus 4-5 spinuloso, margine interno 6-7 spinuloso. Tibiæ posticæ pallidiores, superne post basim utrinque puncto nigro distincto ornatæ.
Segmentum abdominale dorsale ultimum sinuatum, utrinque fere lobatum. Lamina supraanalis © in medio acute incisa, lobis triangu- laribus apice attenuatis, acutis. Cerci modici, recti. Appendiculus brevis, acute AE inter cercos sub lamina supraanali
conspicitur. Ovipositor longissimus, rectus, basi tantum levissime curvatus : lateribus longitudinaliter sulcatis, apice acuto. — Lamina subgeni-
talis sat elongata, ad apicem attenuata, lateribus subconcavis, sed apice transverse truncato et minime sinuato, basi longitudinaliter in medio subprominula.
20
13. — Homorocoryphus assimilis KARNY. ©. — Homorocoryphus assimilis KARNY 1906 (7), pag. 48.
Subsp. persimilis m
, ?.— Homorocorypho assimili KARNY Brasiliæ incolæ similli- mus, secundum descriptionem auctoris ægre distinguendus.
Virescens. Fastigium verticis subglobosum, concolor, subtus pal- lidius. Mandibulæ ferrugineæ (j) vel testaceæ (©). Pronotum sulco transverso primo distincto, margine postico modice rotundato ((j') vel rotundalo-truncato (©), tuberculum minutum in medium gerente : lobi laterales angulis in © subdistinctis, margine infero recto, obliquo, postico roltundalo, sinu humerali distincto.
Elytra longa, angusta, in © longiora et angustiora, apice rotun- dato-acuminata, sparse dilute fusco-punctata. Femora antica subtus mutica : femora intermedia subtus mutica, raro spinula subapicali 1 prædita. Femora postica basi parum incrassata, subtus spinulis concoloribus basi haud fusco punctatis in margine externo 4 5, © 7-8, in margine interno 7-9, instructa. Tibiæ anticæ anterius inter foramina nigratæ. Tibiæ intermediæ et posticæ basi utrinque puncto nigro ornatæ.
Ovipositor perlongus, femoribus postieis longior,apicem elytrorum sat superans, reclus, haud dilatatus, valvulis superis apice subtus nigrato. Lamina subgenitalis © longior quam latior, subcompressa, in medio longitudinaliter leviter carinulata, apicem versus sub- constricla, apice sensim rursus latiuscula, utrinque angulata, in medio leviter sinuata.
Lamina supraanalis transversa, utrinque acute angulata, in medio excavata. Cerci crassi, apice intus mucronali.
Ch ?
Éonesitudo corporis Hem 31 » fASUIST Se LR 25) 1 1 » DLOROLE 5200 ER D) 8,1 re) » ELVITOT UN ER eND 45,6 "50 » femorum posticorum » 25 27 » OMLPOSIONIS RE 2) ce 34,9
Typi : 1 © (Musæi Congensis) indicationem : «€ Vivi 12-6-82, PECHUEL » gerens.
1 J' (eiusdem Musæi) indicationem : € Léo-Stanleyville, WEYxNSs » gerens.
14. — Anisoptera guineensis (REDT.).
Due © del Museo del Congo, provenienti dal Kassaï, corrispondono meglio alla descrizione di REDTENBACHER, avendo le elitre lunghe
EE À zione : « Don te Iringui » ha i rer più vivaci e le elitre _ lunghe 7 mill., come quella del Musée R. d'Histoire Naturelle di - _ Bruxelles, di cui ho già fatto cenno (4, pag. 69).
15. — Hexacentrus Karnyi n. sp.
. —- Apud 7. inflatum locandus, a quo differt pluribus notis, pricipue statura sensim minore, pedibus gracilioribus, femoribus anticis et intermediis subtus fere inermibus, tantum in margine antico spinulis minimis concoloribus ægre distinguendis 45 pri- ditis, necnon pronoti forma elongatiore, lobo postico ovaliter _ produeto.
ONCTIUTO COPDOMES,. 1: M0 er mil- 419 » DÉCOR LUE Nr ND te) _» LÉGER EE der Ty 24 » -femorum anticorum . . » 7,2 » femorum posticorum . » 17
[Habitat : Tanganvyika. Typus : 1 J(Musæi Congensis), leviter læsus. e Katanga (LEMAIRE).
Color speciminis typici griseus leviter fuscus.
Caput fronte minus quam in A. inflalo elongata et reclinala ; antennæ ut in illa specie nigro annulatæ.
Pronotum longius, superne fascia ferruginea flavido et fusco varia ornatum : haec fascia anterius fusco marginata, caliciformis, in mesozona cordiformis, in metazona dilatata, crebre infuscata, sed multo ante marginem posticum melazonæ transverse limitata, ramum medium irregularem tantum ad medium apicis metazonæ emittens. Dorsum metazonæ fortiter et sat crebre rugulosum. Metazona ovaliter posterius producta (dum in Z1. inflalo brevis et fere truncata), margine-optime arcuato.
Propter metazonam productam lobi laterales videntur margine postico magis elongato, magisque subconcavo
Elytra inflata : tympano ut in Æ. inflato subquadrato, vena incrassata transversa fusco maculata, a metazona pronoti partim obtecta; venulis posticis tympanum sequentibus haud subregu- lariter ut in Z1. inflato versus marginem posticum ductis. Pars post- tympanalis elytrorum videtur quam in H. inflato brevior, tamen apex elytrorum in typo est læsus.
Pedes graciliores, femoribus omnibus gracilibus ; tibiis anticis conchis valde adpressis.
Femora antica subtus extus inermia vel forsan sub lente incerte unispinulosa, intus spinulis minimis ægre distinguendis, concolo-
29 -
ribus, circiter à armala. Femora intermedia subtus intus inermia, exlus spinulis minimis ægre distinguendis, concoloribus, 4 armata. Lobi geniculares utin 11. inflato. Tibiæ anticæ et intermediæ subtus utrinque spinis 6, basi fusco-punctatis, præditæ : tibiæ intermediæ superne basi bispinosæ.
Femora postica basi parum incrassata, subtus utrinque plurispi- nulosa, spinulis parvis, concoloribus. Tibiæ posticæ ut in Æ.inflato. Tarsi omnes articulo tertio superne basi nigrato.
Genilalia cireiter ut in 7. inflalo, stylis laminæ subgenitalis ‘brevioribus et minus subtilibus.
Ho dedicata questa specie al distinto entomologo H. KaARNY, dili- gente revisore dei Conocefalidi.
5° Fam? SAGIDÆ.
16. — Clonia vittata (THUNB).
Clonia maculosa (\WALK.) SAUSSURE, 1888 (11), pag. 146-147. Clonia vittata KirBy 1906 (9), pag. 226.
Riferisço non senza dubbio a questa specia una 9, priva di zampe posteriori; e due larve del Musée du Con,o, recanti l’indicazione : € LEMAIRE : Exp. Katanga. »
La © adulta corrisponde abbastanza alla descrizione di Se ni ma ha statura maggiore, ha l’ovopositore piü corto, le elitre pi lunghe, 1 femori anteriori e medi con 9-10 spine inferiormente su ciascun margine.
Le sue dimensioni principali sono le seguenti :
Lunghezz2:delNcorpe: eee Re nl tt » del pronoioe rares » 9 » déllécéliire" serre er D NOT » ele TES RAR ae » - 64 » dei femori anteriori . . » 20,8 » dell’ovopositore- ste » 29
Certo questa non & la © della Clonia Wahlbergi SrAL, della quale specie ho fallo conoscere appunto la © secondo un esemplare raccolto dal Rev. ALLA che descrissi nel 1897 (1).
(1) À. GRIFFINI. Zutorno ad alcuni Ortotteri raccolli dal Rev. L. alla a Kazun- gula (Alto Zamberi). Bollett. Musei zool. Anat. comp Torino, vol. XII, n. 290, 1897.
6 Fam* GRYLLACRIDÆ.
17. — Gryllacris brighella GRiIFFINr. Q Gryllacris brighella Grirrint 1908 (4), pag. 22-24, — GRiFFINI 1908 (5), pag. 9-10. Gryllacris brighella GRrirriNr 1908 (6), pag. T80- 182.
Le collezioni del Musée du Congo contenevano un di questa bella specie della quale finora avevo fatlo conoscere solamente la ©. Ho descritto estesamente quel & nella mia pubblicazione sopra citata.
Habitat : Congo.
* 18. — Gryllacris punctata BRUNNER. Gryllacris punctataBRr.— GRIFFINI 1908(5), pag. 34 et 37,cum synon. — GRIFFINI 1908 (6), pag. 182-183. Una ©. Katanga (LEMAIRE). Ho Halo notizie di questa 9, rimarchevole pel colore relativa- mente oscuro del capo, del pronoto e delle zampe, nel sopracitato ultimo mio lavoro,
19. — Gryliacris africana BRUNNER. Gryllacris africana Br. — GRrIFFINI 1908 (4), pag. 26-27. — GRIFFINI 1908 (5), pag. 51. — GriFFINi 1908 (6), pag. 183. Un (j. Iringui (Don LINDEMANS). Esemplare rimarchevole pel corpo molto nitido, per le elitre molto pellucide e per l’apice dell’addome superiormente bruno.
20. Gryllacris Fülleborni GRIFFINI. D, $. — Gryllacris Fülleborni GriFrint, 1908 (5), pag. 52-55. — GRIFFINI, 1908 (6), pag. 183. I tipi di questa specie de me descritta appartengono al K. Zoolog. Museum di Berlinc. Nelle collezioni del Musée du Congo ho ritrovata una © corri- \ spondente benissimo al tipo, solamente un poco più piccola; l’ho ricordata, dandone le dimensioni ed i caratteri più notevoli, nel sopra citato ultimo mio lavoro.
Habitat : Moero (HECQ).
7: Fam* STENOPELMATIDÆ. Gen. Anabropsis REHN, 1901. (Synon. Schoenobates SAUSSURE, BRUNNER, nec BLACKWALL).
Di questo genere che comprende finora specie americane ed una dubitativamente indicata da Brunner come indiana, vanno aggiunte
2%
a quelle enumerate nel catalogo di Kirby le seguenti tre specie des- critte da REX durante la pubblicazione di quel catalogo : |
A. marmorata REHN, 1906, Proceed. Acad. Natur. Sciences. Phila- delphia, 1905, p. 827-830, fig. 16-17 (9). | [lab. Carrillo, Costa-Rica. A. costaricensis REHN, 1906, Jbidem, p. 830-832, fig. 18-19 (4) Hab. Carrillo, Costa-Rica. j A. tonkinensis REuN, 1906, Zbidemn, 1906, p. 284-287, fig. 5 (Q). Hab. Tonkin.
Cosi il genere viene arricchito anche di una specie veramente Asiatica. |
Con grande sorpresa poi ho trovato nelle collezioni del Musée du Congo uno Stenopelmatide 4 che dopo accurato studio non posso riferire che al gen. Anabropsis ; la specie è distintissima da tutte le altre, e per alcuni caratteri meriterebbe forse di formare un genere separato; per istituire questo sarà perd meglio aspettar di conos- cerne anche la ©.
Descrivo intanto la nuova specie :
21. Anabropsis Rehni n. sp.
. — Prima species africana hujus generis; forsan typus generis novi, sine cognitione © tamen haud constituendi.
Statura majore; elvtris alisque ahdomen longe superantibus api- cemque femorum posticorum etiam superantibus; tibiis anticis et intermediis haud compressis,neque superne sulcatis; femoribus om- nibus subtus spinulosis. Fusco et testaceo valde varia. Capite fuscoet testaceo vario; pronoto subtoto nigro-fusco, circumceirca anguste sed nitidissime festaceo marginato, atque postice (in metazona) longitudinaliter fere radiatim testaceo anguste pluries lineato ; pedi- bus crebre testaceo et fusco variis, geniculis pallescentibus; elytris majusculis, apice subrotundatis, vitreis, basi et in medio testaceo tinctis, undique fusco variis; alis infumatis.
Longitudo Corporis- 1 ere leu: » PÉONOTLES SUR N EAP 9,9 » CLSTEOTUTR EST Re EEE 04,9 Latitudo/max:elytrorume ns 22,5 Longitudo femorum anticorum . . )» 15 » femorum posticorum . . » 39 » tibiarum posticarum . . » 33,9
Habitat : Congo belge, Typus : 1 4, Musæi Congensis in Bruxelles. Facies fere decticoides.
MAS z
ee Capat A perpendiculare. Debipat longitudinaliter obtu-
__ sissime sed distincte carinulatum, carinula anterius melius
| expressa, tamen numquam acuta, in fastigium verticis terminata. Hoc fastigium compressum, articulo primo antennarum fere dimidio angustius, optime sulcatum, anterius fere verticaliter declive, cum fastigio frontis anguste sed perfecte contiguum. Ocelli parum distlincti. Antennæ sat robustæ, articulo primo subcylindrico tumidulo, tertio longiusculo. Oculi ovato-oblongi, maiusculi, prominuli. Frons inferius depressiuscula. Clypeus, labrum, organa buccalia, solito modo confecta, nullis notis memo- randis prædita.
Pronotum convexum, totum cireumeirca optime limbatum, lobo postico (metazona) modice sed distincte produclo, margine postico late rotundato, margine antico rotundato-subtruncato, sulco antico transverso valliforme, parum conspicuo, superficie levissime inæquali, metazona in parte antica leviter depressa, posterius sub convexa. Lobi laterales regulariter rotundatim deflexi, parum adpressi, tamen fere perpendiculares, sat alti, margine infero rotundato, postico cum antico parallelo, sinu humerali late rotun- dato, optime expresso.
Pedes elongati, robustiusculi. Femora omnia superne fere teretia, subtus sulcata; femora antica margine externo (postico) mutico, margine interno (antico) bispinuloso; femora intermedia margine antico unispinuloso, margine postico mutico; femora pos- tica in dimidio apicali utriusque marginis 5-8 spinulosa. Femora postica basi valde incrassata, dimidio apicali attenuata, lobis geni- cularibus ut reliquorum femorum obtusis; extus longitudinaliter fere usque ad apicem carinulata, carina basi lata et magis rotundata, et sub carina sulcato-impressa; pars basalis superne supra carinam transverse striata, fere segmenta 15 regulariter parallela præbens.
Tibiæ anticæ femoribus parum longiores, prismaticæ, hbaud com- pressæ, superne post basim planæ et medio carinula longitudinali perductæ : foramina auditus adsunt in utroque latere quamwvis parum perspicua. Hæc tibi& superne tantum margine interno spinis duabus et margine externo spinula parva unica apicali ; subtus utrinque spinis 5 armatæ.
Tibiæ intermediæ femoribus parum longiores, circiter ut anticæ confectæ, spinis utriusque marginis superi 3, utriusque marginis inferi 4.
Tibiæ posticæ longæ, superne post basim late sulcatæ, ibique utrinque spinis 11 armatæ necnon calcare apicali valido; subtus compressæ, fere teretes, in dimidio apicali spinulis duabus sub- externis armatæ, apice spinis utrinque 2 necnon calcare infero utrinque, hoc quam supero leviter breviore. Tarsi omnes com- pressi, subtus pulvillis instructi.
26
Elytra subvitrea, cireiter in modum Gryllacridarum confecta et venosa, sine organis stridulationis, apicem versus magis lata, apice subrotundata, in quiele ut in Gryllacridis disposita. Alæ elytra haud vel minime superantes, totæ valde infumatæ, venis venulisque plurimis subtilibus etiam fuscis, venis venulisque tamen campi antici fortioribus.
Prosternum longe bispinosum ; mesosternum bilobatum, utroque lobo in spinam longam terelem, haud acutam, producto : metaster- num bilobum, lobis triangularibus apice acuminatis.
Segmenta analia brevia. Cerci longi, subteretes, villosi, apice acuti; appendix (valvulæ anales?) furcata leviterincurva inter cercos ex intimis analibus partibus oriens conspicitur. Lamina subgenitalis sat magna, apice bilobata, lobis sat distantibus stylos gerentibus, margine inter 16bos subangulato optime sinuato. Styli articulato inserti modici, rigidi, recti, subtus sulcati.
Color capitis fusco ettestaceo varius.Occiputet vertex nigro-fusca, carinula occipitali leviter testacea. Genæ griseo-fuscæ, testaceo irrora- tæ. Fastigium verticis anterius testaceum ; fastigium frontis flavum: frons testacea macula magna infera in clypeum continuata nigro- fusca superne angulo acuto continuata, maculisque lateralibus superis 2 utrinque sat magnis prædita. Clypeus subtotus nigro- fuscus; labrum obscure testaceum, basi fuscum. Palpi obseure testacei. Antennæ testaceæ dilute sed crebre fusco variæ, et annulis rarioribus testaceis pallidis longe post basim præditæ; articulus primus subtus et intus nigro-fuscus, secundus basi nigro-maeu- latus.
Pronotum totum cum lobis lateralibus nigro-fuscum haud niti- dum, circumcireca sat anguste sed distinctissime et nitide testaceo limbatum, limbo crassiusculo. Superficies nigro-fusca anterius incertissime hic illic parvis maculis pallidioribus haud distinguendis prædita; posterius lineolis testaceis haud perfecte definitis longitu- dinalibus fere radiatim divergentibus signata : harum lineolarum 6
RUE PCT MANDE re
-Pedes valde nigro-fusco et testaceo varii. Coxæ nigro-fuscæ, __ posterius pallide marginatæ; femora nigro-fusco et lestaceo
conspersa, maculata, irregulariterque subannulata. Carina externa femorum posticorum serialim pluries flavo-testaceo irregulariter
maculata; pars externa horum femorum sub carina laterali magis nigro repleta : sulcus inferus subunicolor, obscure testaceus. Apex femorum anticorum subtiliter, intermedioraum parum magis, posti- corum superne late, testaceo pallidus. [ma basis tibiarum #4 antica- rum supra breviter testaceo pallida.…
Pars supera tibiarum subunicolor, fusca; latera ut femora crebre
nigro-fusco et lestaceo varia, maculala et subannulata. Tibiæ pos- ticæ inferius in dimidio apicali unicolores, testaceæ. Tarsi fusci, articulo ultimo obscure testaceo. Spinæ pedum testaceæ apice nigro-fuscæ.
Abdomen fuscum.
Elytra vitrea, tantum basi et in medio parum testaceo lincta, venis venulisque plurimis in campo postico testaceis, in campo antico leviter infuscatis ; superficies tota elytrorum maculis complu- ribus valde irregularibus fuscis maiusculis varia; his maculis haud a venulis semper limitatis. Alæ totæ valde infumate.
Ho il piacere di dedicare questa intéressantissima specie al D' JAMES A. G. REBN di Philadelphia, attivissimo ed accurato ento- mologo. 3
ke
2.
3.
4.
ENPETCEMBIBTIOCGRAFIECO:
J. BorivaR, 1893. — Voyage de C. Alluaud dans le territoire d'Assinie. Orthoplères. Annales Soc. Entomol. France, Vol. LXII.
J. Borrvar, 1906. — Fasgonurideos de la Guinea española.
Memorias R. Soc. Españ. Hist. Natur. Madrid, Tomo 1°. C. BRUNNER VON WATTENWYL, 1895. — Monogr. der Pseudo phylliden., Wien. A. GRIFFINI, 1908. -— Phasgonouridæ africane del Hi. Museo di Sloria Naturale in Bruxelles, I-VI. Mémoires Soc. Entom. Belgique, Bruxelles, Tome XV.
1 . Y
5. A. GRIFFINI, 1908. — Le specie africane del gen. Gryllacris
SERV. Studio monografico, Siena, Tip. Sordomuti di
L. LAZZERI.
6. A. GRirriNt, 1908. — Jntorno ad alcune Gryllacris del Musée
Roy. d'Hist. Nat. e del Musée du Congo, di Bruxelles. Atti Società Ital. Scienze Naturali, Milano, Vol. XLVIT.
7. H. Kanxy, 1906. — Revisio Conocephalidarum. Abhandl. K. K. Zool. Bot. Gesellschaft, Wien, Band IV, Heft. 3.
8. F. Karscn, 1891. — Beitr. zur Systemat. Pseudophylliden Afri- kas. Berlin. Entom. Zeitschr., 36 Band.
. 9. W.-F. KirBy, 1906. — À Synonym. Catalogue of Orthoptera,
Vol. IT, Part. I, London.
10. J. REDTENBACHER, 1891, — Monogr. der Conocephaliden. Ver-
handl. K. K. Zool. Bot. Gesellsch., Wien, XLI Pand.
11. H. DE SAUSSURE, 1888. — Synopsis de la tribu des Sagiens. Annales Soc. Entomol. France, 6° sér., Tome VIII. ,
Voyage de M. MAURICE DE ROTHSCHILD en Ethiopie et dans l’Afrique orientale anglaise (1904-1906).
à: F. nes ARACHNIDES À PREMIÈRE PARTIE ’ par Eugène Simon. Ordo ARANEÆ, Familia ULOBORID Æ.
1. — Dinopis corniger GERSTAECKER.
Ethiopie mérid, : Tchafianani.
Semblable au D. corniger GERST., de Zanzibar, mais bien distinct du D. bubalus E, Simon (du Kilimanjaro), qui lui a été attribué à tort comme synonyme par R. I. Pococx.
Une autre espèce, D. ornatus Pocock, a été décrite d’Ethiopie, elle diffère des D. corniger et bubalus par le front mutique.
Familia DICTYNIDÆ,.
Gen. Hæmilla, nov. gen.
Syn.: Tegenaria L. Kocx (ad part. T. mirabilis).
Ab Amaurobio, cui valde affinis est, differt oculis lateralibus utriique subcontiguis, clypeo oculis anticis evidenter latiore, parte labiali saltem haud longiore quam ad basin latiore, apice attenuata atque truncata, laminis-maxillaribus magis incurvis. — Cribellum anguste transversum (saltem ©) bipartitum. Calamistrum uniseria- tum, lon zum sed basin apicemque articuli haud attingens.
2. — H. mirabilis (L. Kocu). — Tegenaria m. L. Kocn, Æg. u. Abyss. Arachn., 1875, p. 34, pl. IV, fig. 2.
Ethiopie mérid. : Hicka (31 mars 1904); Bourka (3 av.); Kounhi (14 av.); Goro Gomoton (16 av.); Tchercher (17 av.); Tchafianani (19 av.).
Le Tegenaria mirabilis, découvert dans l’Hamacen (1), ne nous
(1) Indiqué depuis de Fecherié-Ghem (dans le Choa) par P, PAvest (Arac. di S.ioa, p. 40).
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était connu que par la description de L. Kocn, faite sur le mâle seul, et ses véritables aflinités nous avaient jusqu'ici échappé.
Cette Araignée se rapproche surtout des Armaurobius ; la femelle s’en distingue à peine; les caractères sexuels du mâle sont très remarquables : ses métatarses de la 1" paire sont un peu courbés et armés, près la base externe, d’une apophyse d’abord un peu diver- gente, puis dirigée en avant, grêle, effilée et sinueuse, sa patte- mâchoire très longue ressemble un peu à celle des Nurscia, sa patella est cependant plus courte et son tibia très long et cylin- drique est armé d’une apophyse apicale presque supère, relevée ou divisée à l'extrémité en plusieurs pointes sétiformes.
Familia ERESIDÆ.
3. — Stegody, has mim-sarum P. PAVESI, Arac. d. Scioa, 1883, Pole Syn.: Eresus gregarius O. P. CAMBRIDGE, in Pr. Zool. Soc. Lond., 1889, p. 42, pl. IL, fig. 5. — Steg. Hildebrandti P. PAVESr, Ar. Somali e Galla, 1897, p. 32 (sec. KARSCH). Ethiopie mérid. : Haramaya, Gotta, Harrar, Kottouki-Dagaga.
Espèce très répandue dans l'Afrique orientale, du Sud de lEthio-
pie au Natal; nous avons pu comparer les specimens d’Ethiopie aux
tvpes de l'Eresus gregarius qui nous ont été communiqués par le Rev. O. P. CAMBRIDGE.
Eresus Hildebrandti KARSGH est une synonymie très incertaine vu l'insuffisance de la diagnose. (
4. — Dresserus æthiopicus, sp. nov.-—©. Long. 14,5 mill. — Cephalothorax niger, ad marginem posticum vix dilutior, crebre et longe nigro-sericeo-pilosus. Oculi fere ut in D. fusco ordinati, qua- tuor medii in lineam recurvam, inter se parum distantes, antici posticis plus triplo minores. Abdomen magnum, nigrum, subtus paulo dilutius, supra crebre et longe nigro-sericeo-pubescens, sigillis parvis biseriatis, anticis utrinque geminatis et obliquis, impressum. Chelæ, pedes sternumque nigra. Chelæ minute granu- losæ, pilis longis cinereo-albidis vestitæ. Pedes robusti, coxis pos- ticis femoribusque posticis ad basin plus minus dilutioribus. Cri- bellum fusco-rufulum, quadripartitum. Plaga genitalis lata, leviter convexa, crebre pilosa, utrinque foveola, tuberculum parvum rufu- lum et nilidum includente, impressa.
A D. fusco præsertim differt magnitudine majore et tegumentis nigris.
Ethiopie merid. : Laga-Harba; Harrar.
"5 De
Familia FILISTATIDÆ
5. — Filistata nigra E. SIMON, in Bull. du Muséum, Paris, 4897, n° 3, p. 96. Lac Rodolphe (1905).
Décrit de Mascate; se trouve aussi dans le sud de l'Algérie, en Egypte, dans le Yemen (1) et dans l’Inde au Madura.
Familia SICARIIDÆ
6. — Loxosceles Neuvillei, sp. nov. — ©. Long. 7 mill. — Cephalothorax obscure fulvo-rufescens, in medio late infuscatus et sæpe, utrinque, prope marginem, confuse fusco-maculatus, setis cinereo-albidis, longis et pronis, sat crebre vestitus. Oculi medii antici inter se subcontigui, a lateralibus, multo majoribus, spatio oculo medio angustiore distantes. Oculi laterales utrinque disjuncti, posticus antico minor. Clypeus latus, valde proclivis. Abdomen con- vexum, obscure cinereum. Chelæ fusco-rufulæ. Sternum olivaceum. Pedes longi, fulvi, versus extremitates sensim obscuriores et rufescenti-tincti, granulis minutissimis setiferis conspersi. Pedes- maxillares fusco-rufuli, patella dilutiore et a'bida, tarso tibia multo longiore et acuminato.
Pays Somali : région de Daomelé. Eth. mérid. : Filoa.
À L,. rufescenti L. Durour et distinela LUCAS, cui subsimilis est, differt imprimis oculis quatuor anticis inter se multo confertioribus, oculis lateralibus anticis majoribus, cephalothorace in medio et sæpe ad marginem infuscato. À L. SinithiE Sim. (ex Sheikh Husein in regione Gallarum) differt pedibus multo brevioribus.
Familia DRASSIDÆ
7. — Melanophora Rothschildi, sp. nov. — ©. Long. 6 mill. Cephalothorax nigro-piceus, opacus etcinereo-pilosus. Oculiantici in lineam procurvam, medii nigri paulo majores, inter se anguste disjuncti à lateralibus, contigui. Oculi postici, superne visi, in lineam subrectam, medii paulo majores, plani, obtuse triquetri et subcontigui, à lateralibus anguste separati. Abdomen longe oblon- gum, atro-testaceum,"cinereo-pilosum. Chelæ, sternum pedesque fusco-picea, metatarsis tarsisque cunctis et coxis posticis paulo
(1) Le Filistatu d'Aden, que j'ai cité sous le nom de F. festucea, est le jeune de F, uigra.
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dilutioribus et ferrugineis, chelæ sublæves, ad basin convexæ et setis validis nigris paucis hirsutæ. Sternum opacum. Tibiæ quatuor anticæ muticæ, metatarsi usque ad basin rare scopulati et aculeis basalibus binis et metatarsi 21 paris aculeo medio inferiore, armati. Plaga genitalis longior quam latior et subparallela, antice fulvo- testacea, depressa et truncata, postice paulo convexiore et nigro- nitida, fovea media superficiali subquadrata sed utrinque leviter sinuosa, atque in fundo subtilissime sulcata, impressa. Ethiopie : Dilé Daoua.
Certainement distinct des trois espèces décrites d’Abyssinie par L. Koca : M. (l'rosthesima) cordigera, setigera et ravida, dont la plaque génitale est d’un type tout différent et de M. mediocris KULC- ZYNsSkI, dont les yeux inédians antérieurs sont plus petits que les latéraux.
8. — Echemus Pavesii E. Simon, in A. D. Sir, Through unkn. African Countries, 1897, p. 387. Ethiopie mérid. : Kounhi.
Décrit du pays des Gallas.
9. Drassodes imbecillus L. Kocn, Æg. u. Abyss. Arachn., 1875, D'H22pl NV, fig:0: ?
. — Long. 6-8 mill. — Cephalothorax lævis, pallide luteus, baud marginatus, albo-sericeo-pubescens. Oculi antici in lineamr leviter procurvam, medii nigri et roturdi, lateralibus albis et ovatis evidenter majores. Oculi postici in lineam sat procurvam, medii lateralibus majores, sat longe triquetri et obliqui, inter se valde appropinquati. Abdomen longum, pallide cinereo-testaceum, albo- sericeo-pubescens. Chelæ longae, fulvo-rufulæ, læves, sed granis nigris setiferis minutissimis parcissime conspersæ, marginibus sulci longe obliquis, superiore dentibus trinis, medio reliquis majore, inferiore dentibus binis remotis minutissimis, granulifor- mibus, instructis. Partes oris fusco-rufulæ. Sternum laeve pedesque longi pallide lutea, metatarsis tarsisque, saltem anticis, leviter obscurioribus, tibiis quatuor anticis aculeis tenuibus binis, altero subbasali altero pone medium sito, metatarsis usque ad basin scopu- latis, aculeo basali simili subtus armatis. Pedes postici numerose aculeati, tibiis 3° paris aculeo dorsali subbasali, tibiis # paris aculeis dorsalibus binis armatis. Pedes-maxillares lutei, tarso rufescenti- tincto, graciles et longi, tibia patella longiore, cylindracea, apophysi carente, tarso tibia haud longiore haud vel vix latiore, longe atte- nuato, bulbo plano, parvo et simplici, dimidium tarsi parum supe- rante.
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ribus, dentibus ad radicem unguis minus remotis, abdomine latius ovato. Area genitalis rufula, fovea parva, latiore quam longiore vel sallem haud longiore, utrinque rotunda et nigro-marginata, postice reete truncata, plagulam rufulam (fovea vix angustiorem) inclu- dente, impressa.
Ethiopie mérid. : Akaki, Dauache (2 aout 1904); Laga-Harba (15 sept.); Tchafianani (21 avril).
Afrique orient. angl. : M‘ Loroghi.
Cetle espèce, fort commune dans l’Afrique ôrientale, à en juger par le grand nombre d'individus recueillis, est très voisine du D. lutescens GC. Kocn (D. œægyptus CAMBR.), de la région méditerra- néenne ; la patte-mächoire du mâle est semblable, le céphalothorax est également dépourvu de bordure.
Mais le front du D. #mbecillus est plus large, ses veux médians antérieurs sont plus gros que les latéraux, les médians postérieurs plus gros et subcontigus, triangulaires allongés et obliques chez le mâle, plus larges chez la femelle, ses tibias antérieurs ont en des- sous deux épines unisériées au lieu d’une seule.
L. Koca ne décrit que la femelle, de la province d'Hamacen, mais il est très probable que l'espèce citée par le même auteur, égale- ment de l’'Hamacen, sous le nom-de Drassus lulescens est le mâle du D. imbecillus.
9. — D. lyriger, sp. nov. — ©. Long. 7 mill. — Cephalothorax obcure fusco-rufescens, antice atque ad marginem obscurior et fere niger, albido-sericeo-pubescens. Oculi antici in lineam sat procur- vam, medii nigri lateralibus haud vel vix majores, inter se quam a lateralibus paulo remotiores. Oculi postici in lineam leviter pro- curvam, medii paulo majores, obtuse triquetri, inter se valde appro- pinquati, mediis anticis haud minores. Area mediorum paulo longior quam latior. Abdomen supraatro-cinereum et reticulatum, in dimidio basali lineolis binis longitudinalibus parallelis leviter sinuosis, in dimidio apicali lineolis transversis seriatis confusis, testaceis, nota- tum, subtus luteo-testaceum, mamillæ fulvo-rufulæ. Chelæ robustlæ et convexæ, castaneæ, fere nigræ. Sternuim fusco-rufulum nitidum. Pedes sat breves et robusti, fusco-castanei, coxis femoribusque dilutioribus, metatarsis anticis usque ad Es scopulatis, tibiis quatuor anticis metatarsisque 1° paris muticis, metatarsis 9: paris aculeis basalibus binis munitis, tibiis metatarsisque posticis sat numerose aculeatis sed aculeis dorsalibus carentibus. Regio geni- talis antice area testacea depressa et truncata, dein fovea nigra magna, longiore quam latiore et in medio leviter coarctata, margine
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LILI, 4 11 1909. 3
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rufulo, postice incrassato, omnino cincta et carinula rufula tenui divisa. Ethiopie mérid. : Hirka.
Cette espèce se rattache au groupe du D. signifer (troglodytes) C. Kocx d'Europe, mais le type de son epigyne est très différent de celui des espèces les mieux caractérisées de ce groupe.
10. — Scotophaeus nyrensis, sp. nov. — ©. Long. 8-10 mill. — Cephalothorax longus, lævis, fulvo-rufescens, tennissime nigro- cinctus, albo-sericeo-pubescens. Oculi antici in lineam rectam, medii lateralibus plus duplo majores, inter se anguste disjuncti a lateralibus subcontigui. Oculi postici minores, inter se subæ- quales (medii vix minores et subrotundi), in lineam latiorem rectam, inter se late et fere æque separati. Area mediorum parallela et paulo longior quam latior (medii postici anticis plus duplo minores). Abdomen longe oblongum, cinereo-luteo-testaceum etalbo- sericeo-pubescens, mamillæ inferiores longæ, fulvo-rufulæ. Chelæ sternumque pallide fulvo-rufula, lævia. Chelarum margo inferior muticus, margo superior sat brevis, ad angulum leviter prominulus et pone angulum granulo parvo munitus. Pedes modice longi, fulvo-rufuli, metatarsis tarsisque, præsertim anticis, obscurioribus et castaneis, albo pubescentes, tibiis quatuor anticis subtus aculeo submedio sat gracili aculeisque apicalibus binis, metatarsis usque ad basin crebre scopulatis, aculeis basilaribus binis armatis, tibiis metatarsisque posticis numerose aculeatis sed aculeis dorsalibus carentibus. Fovea genitalis superficialis, latior quam longior, postice truncata, antice leviter attenuata, prope marginem posticum costis binis transversis nigris notata, costa antica antice longe et acute producta triquetra, costa postica subrecta atque in medio minute excisa.
Afr. or. angl. : M'Nyro.
Nora : Drassus viduatus PAVESr, du Choa, appartient très proba- blement au genre Poecilochroa, d’après les affinités que l’auteur lui reconnait avec les Drassus campestratus CAMBR., auspex et dimi-
diatus E. SIM , qui sont aussi des Poecilochroa, de même que le Drassus pugnax CAMBR., d'Egypte
11. — Allodrassus Pavesii, sp. nov. — ©. Long. 10 mill. — Cephalothorax obscure fusco-rufescens, pilis longis et pronis _albo-sericeis, ad partem plumosis, vestitus. Oculi antici in lineam vix procurvam, medii nigri et rotundi, lateralibus albis et ovatis saltem 1/3 majores et inter se quam a lateralibus remotiores (sed spatio interoculari oculo saltem duplo minore). Oculi postici minores, in-lineam latiorem leviter procurvam, medii subrotundi
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_lateralibus minores et a lateralibus quam inter se remotiores, sed
spatio interoculari oculo fere duplo majore. Area mediorum paral- lela et evidenter longior quam latior. Abdomen obscure cinereum, albo-sericeo-pubescens, mamillæ sat longæ fulvo-rufulæ. Chelæ sternumque fulvo-rufula, castanea, margine superiore sulci denti- bus trinis, medio paulo majore, inferiore dentibus binis, 2 paulo majore, instructis. Pedes sat breves et robusti, fulvo-rufuli, meta- tarsis tarsisque anticis obscure castaneis, usque ad basin crebre scopulatis, tibiis metatarsisque 1! paris omnino muticis, tibiis 2! paris aculeo medio aculeoque apicali, metatarsis aculeis basila- ribus binis, subtus armatis, tibiis metatarsisque posticis numerose aculeatis sed aculeis dorsalibus carentibus. Fovea genitalis longior quam latior, antice attenuata, utrinque rufulo-marginata, carina nigra, antice ampliata canaliculata et bifida, omnino divisa.
Ethiopie mérid. : Bograt.
Ab À. tridentalo STRAND (ex Akaki et Daroli) differt imprimis margine inferiore sulci chelarum tantum bidentato.
12. — Xerophæus coruscus (L. Kocn). — Drassus c. L. Kocx, Æg.u. Abyss. Arachn., 1875, p. 50, pl. V, fig. 5.
Cette espèce, décrite de la province Hamacen, et répandue dans toute la région éthiopienne et dans le Yemen, fait le passage des Scotophœus aux Drassodes du groupe de D. signifer C. K. (troglodytes C. K. et auct.); elle se rapproche de ces derniers par son sternum peu atténué en avant, ses chélicères robustes, ses yeux postérieurs en ligne procurvée avec les médians anguleux et beaucoup plus resserrés que les latéraux et par sa plaque génitale (très bien figurée par L. Koc) en longue fossette testacée limitée en arrière par un épais rebord noir semicireulaire; d’un autre côté elle rappelle les Scotophœus par ses yeux médians antérieurs beaucoup plus gros que les latéraux, la marge inférieure de ses chélicères n’offrant qu'une très petite grañulation et sa forme générale; ses caractères sont ceux du genre Xerophœus, proposé récemment par W.-F. PUR- CELL, pour une nombreuse série d’espèces de l'Afrique australe
(in Ann. Mag. Nat. Hist. (7) XX, 1907, p. 314).
.
Les tibias des deux premières paires du X. coruscus offrent en dessous une petite épine submédiane et deux apicales semblables et les métatarses deux épines basales plus fortes.
Ethiop. mérid. : Harrar, Gotta. Af. or. angl. : M‘ Nyro.
13. — Pterotricha satulla, sp. nov. — ©. Long. 8 mill. — Cephalothorax nigriaus, pilis plumosis cinereo-fulvis crebre ves-
AR | | che | Ex
titus, parte cephalica vittis obliquis obscurioribus (pareius pilosis) marginata. Oculi antici in lineam validissime procurvam semicir- cularem, medii paulo majores et inter se quam a lateralibus remo- tiores. Oculi postici in lineam leviter recurvam antica non multo latiorem, medii plani et angulosi, a lateralibus quam inter se remotiores. Clypeus verticalis, oculis anticis multo latior. Abdomen supra nigrinum, pilis plumosis cinereo-fülvis crebre vestilum, in dimidio apicali punctis testaceis sat crebre notatum, ad apicem, supra mamillas, dilutius et testaceum sed lineolis abbreviatis nigris quatuor notatum, subtus dilutius sed lineis binis nigris parallelis, inter se appropinquatis et mamillas non attingentibus, sectum. Mamillæ superiores pallide testaceæ, inferiores nigræ. Chelæ læves et partes oris fusco-olivaceæ. Sternum læve fulvo-rufulum, mar- ginem versus infuscatum. Pedes fusco-olivacei, pilis plumosis cinereis vestiti, coxis dilutioribus, saltem posticis, et obscure fulvis, femoribus fere nigris sed femoribus 1° paris intus patellisque cun- ctis ad basin dilutioribus et obscure fulvis, metatarsis tarsisque ferrugineis apice infuscatis, metatarsis anticis scopulatis tarsis vix longioribus, libiis quatuor anticis aculeis inferioribus binis unise- riatis longissimis et fere setiformibus, metatarsis aculeis subbasi- laribus binis validioribus et metatarso 2 paris aculeo laterali interiore submedio minore, armalis. Pedes postieci numerose acu- leati. Fovea genitalis nigra; magna paulo latior quum longior, antice attenuata, utrinque ample rotunda, Carina olivacea lævi sat angusta omnino divisa. À
A P. (Gnaphosa) scioana PAVESI, structura genitali certe differt.
Ethiopie mérid. : Laga-Harba, Onotchocha.
14. — Cithæron delimbatum SrrAND, in Zool. Anz., 1906, p. 610.
Afrique or. anglaise.
Décrit du pays des Somalis; nous l’avions reçu antérieurement d’Obok et d’Adagalla.
Familia HERSILIDÆ
15. — Horsilia caudata AUDOUIN. Eth. mérid. : haut Aouache : Endessa, conflueñt de l’Akaki (rive droite).
Familia THERIDIDÆ
16. — Latrodectus tredecimguttatus (Rossi) lugubris (L. Du- FOUR). Harrar.
47. — L, geographicus C. KocH. Ethiop. :Harrar’ et Afr. or. angl. : Kisuma.
18. — Lithyphantes paykullianus (WALCKENAER). - Etiopth. : Addis-Abeba.
19. — L. longurio, sp. nov.— +. Long. 5 mill. — Cephalothorax niger, opacus, coriaceus, præsertim postice et in lateribus minute granulosus, fovea thoracica submedia, prefunda, transversim semi- lunari. Oculi magni, inter se subæquäles, quatuor postlici, superne visi, in lineam recurvam, medii a lateralibus quam inter se paulo remoliores, quatuor antici, antice visi, in lineam sat procurvam, inter se fere æquidistantes, medii paulo majores valde prominuli. Oculi laterales utrinque valde prominuli et anguste disjunceti.
Clypeus area oculorum mediorum vix latior, sub oculis valde
impressus, ad marginem convexus sed in medio paulum depressus et subemarginatus. Abdomen parvum, omnino nigrum. Sternum nigrum, valde clathrato-rugosum. Chel&æ nigro-castaneæ, nitidæ. Pedes inter se valde inæquales, pedes L paris nigri, metatarsis tarsisque gracilibus paulo dilutioribus, reliquis multo longiores femoribus corpore toto vix brevioribus sat robustis et granulis parvis et obtusis subtus munitis, tibiis subtus minutissime granu- losis, reliqui pedes nigro-olivacei. Pedes-maxillares nigro-olivacei, femore granulis parvis et obtusis 45 subtus munito, patella convexa, tibia patella circiter aequilonga, ad basin angustiore sed apicem versus sensim ampliata et recle truncata, tarso ovato et acuminato, convexo, tibia evidenter latiore.
©. Long. 6-7 mill. Cephalothorax sternumque nigra, subtilius coriacea. Oculi paulo minores et inter se distantiores. Abdomen majus, Convexum, ovatum, nigro-nilidum, antice in declivilate arcu transverso tenui, supra, prope medium, arcubus transversis angulosis lineaque media interrupta tenuibus albidis decoratum. Pedes breviores, inter se parum inæquales, coxis femoribusque nigris, reliquis articulis pallide fusco-rufulis sed tibiis ad apicem obseurioribus et subannulatis, femoribus anticis subtus leviter coriaceis (vulva haud plane adulta).
Ethiopie mérid. : Hicka, Addis-Abeba.
Species pedibus anticis maris longissimis notabilis est.
20. — L. æthiopicus, sp. nov. — +. Long, 6 mill. — Cephalo- thorax niger, opacus, minute sed creberrime rugoso-asperatus. Oculi sat magni, inter se subæquales, quatuor postici, superne visi, in lineam recurvam, medii a lateralibus quam inter se plus duplo remotiores, quatuor antici, antice visi, in lineam leviter
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procurvam, inter se fere æquidistantes, medii prominuli. Oculi laterales utrinque valde prominuli et anguste disjuncti. Clypeus area oculorum mediorum vix latior, proclivis. Abdomen omnino nigrum. Sternum nigrum, valde clathrato-rugosum. Chelæ validæ, ad basin convexæ, fusco-rufulæ et nitidæ, ad apicem nigræ et parce rugosæ. Pedes robusti, nigri, tibiis metatarsisque in dimidio basali dilutioribus et rufulo-tinctis, femoribus cunctis, præsertim anticis, tuberculis parvis subseriatis subtus instructis, tibiis metatarsisque di paris granulis setiferis parvis subtus munitis. Pedes-maxillares nigri, patella tarsoque paulo dilutioribus, femore granulis 5 vel 6 uniseriatis subtus munito, patella paulo longiore quam latiore, tibia patella vix longiore, ad basin graciliore sed apicem versus sensim ampliata et recte truncata, tarso sat parvo, tibia vix latiore apice acuminato, bulbo mediocri rufulo.
©. Long. 7-8 mill. Cephalothorax sternumque nigra, subtilius coriacea atque opaca. Abdomen majus, convexum, omnino nigrum et nigro-pubescens. Tibiæ metatarsique antici subtus haud granu- losi. Pedes-maxillares fasco-castanei. Pedes interdum omnino * nigri, interdum tibiis metatarsisque in dimidio basali rufulo-tinctis. Area genitalis fovea parva superficiali transversa, utrinque suba- cuta et tuberculum minutum, humile, rugosum et triquetrum includente, impressa.
Ethiopie mérid. : Tehercher, Bourka, Hirka, Karssa. Afr. orient. angl. : M‘ Loroghi. |
A L. rubrocalceolato E. Sim. (ex Africa occidentali), cui valde affinis est, femina differt oculis paulo minoribus et inter se paulo distantioribus, pedibus omnino nigris vel tibiis ad basin vix dilu- tioribus non rubro-annulatis.
21. — Enoplognatha procerula, sp. nov. — ©. Long. 7 null. — Cephalothorax lævis, fusco-rufescens, antice leviter obscurior, parte thoracica striis radiantibus umbrosis notata. Oculi postici inter #quales, in lineam subrectam (vix procurvam), medii a late- ralibus quam inter se plus duplo remotiores. Oculi antici in lineam rectam, medii nigri lateralibus albis fere 1/3 minores et a lateralibus quam inter se remotiores. Area mediorum vix longior quam latior et antice quam postice paulo angustior, medii antici posticis minores. Oculi laterales utrinque prominuli. Clypeus leviter convexus, area oculorum mediorum paulo latior. Abdomen magnum,ovatum, niti- dum, superne foveolis coriaceis minutissimis 6-6 impressum, fusco- lividum et testaceo-marmoratum, antice linea albida semicirculari marginatum, supra linea media albida tenui dentata et interrupta ornatum, subtus late albido-testaceum, regione epigastri rufulo- tincta, regione ventrali vilta media lata et utrinque vitta valde
| fusco- D atutte Titide, cd extus granulis nigris ÉdHSDerSe, 1 margine inferiore sulci mutico, superiore brevi, subtransverso et leviter
prominulo; dentibus binis subcontiguis, 2 angulari longiore, acu- _tissimo et intus minutissime mucronato, armato, ungue longo,
nigro apice rubro. Partes oris fusco-castaneæ, laminæ rectæ apice truncatæ, longiores quam latiores. Pedes robusti et sat breves, pallide fusco-rufuli, femoribus paulo dilutioribus, sat longe selosi. Plaga genitalis fusca, antice foveola parva, cordiformi impressa, postice, ad rimam, costa transversa humili et obtusa discreta.
Eth. mérid. : Kounhi (14 avr. 1904).
Famila ARGIOPIDÆ.,.
22. — Nephila pilipes (Lucas).
Lac Abbaï.
23. — Argiope sector (ForskdL), Aranea s. FORSKÔL, con. rer. nat. itin. or. etc. 1776, tab. XXV, C. — Epeira Clarki BLACKWALL, in Ann. Mag. nat. Hist., 1865. — Epeira sericea var. caboverdiana Br. CAPELLO, 1866. pe
Eth. mérid. : Laga-Harba, lac Abbaï.
Afr. or. angl. : M‘ Loroghi (Ouganda).
24. — A. trifasciata (FORSKÔL).
Afr. or. angl. : Nairobi, Kisuma.
Nota : Argiope fissiloba L. Kocx, paraît synonyme d’Argiope Lordi CAMBRIDGE, très répandu dans la région éthiopienne, où se trouve aussi A. nigripes E. SIMON, décrit de la région des Agaos; P. Pavesi cite aussi du Choa A. lobata (PALLAS) mais probable- ment par confusion avec l’une des trois espèces précédentes.
25. — Cyrtophora citricola (ForskdL). Harrar.
26. — Gasteracantha scapha (GERSTAECKER). Eth. mérid. : Kounhi.
27. — G. milvoides BUTLER. Afr. or. angl. : Voi, Semba.
Probablement l’espèce citée du Choa sous le nom de G. ensifera
_ THORELL, par P. PAVESI.
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28. — Araneus suedicola (E. SIMON). Afr. or. angl. : Semba.
Nora : Epeira simalis BôseNBERG &: LENZ (Jahrb. Hamb. Wiss. Anst., XII, p. 20, pl. If, fig. 26) serait synonyme d’A. suedicola d’après POGOCK.
29. — A. rufipalpis (LUCAS). Ethiop. mérid. : Harrar, Laga-Hardine.
30. — Larinia decens (BLACKWALL). Afr. or. angl. : M‘ Loroghi.
31. — Mangora nigrotæniata, sp. nov. — ©. Long. 5 mill. — Cephalothorax lævis, pallide luteus, valde convexus, antice longe et sensim postice abruptius declivis, area oculorum mediorum infuscata. Oculi singulariter nigro-cincli, quatuor antici in lineam vix recurvam, inter se fere æquidistantes, medii nigri paulo majores et leviter prominuli, oculi postici in lineam subrectam, medii late- ralibus fere duplo majores inter se approprinquati, a lateralibus spatio oculo latiore distantes. Oculi medii aream paulo longiorem quain latiorem et antice quam postice latiorem occupantes, antici posticis minores. Oculi laterales utrinque æqui et contigui. Clypeus retro obliquus, oculis mediis anticis angustior. Abdomen longe ovatum, supra albido-testaceum, vittis binis nigris, marginem anti- cum haud attingentibus et postice abbreviatis, valde dentatis, et postice punctis binis nigerrimis notatum, subtus flavidum. Chelæ, sternum pedesque pallide lutea, partes oris ad basin leviter infus- _catæ et olivaceæ. Vulvæ scapum fuscum nigrumve, transversum, utrinque obtusum, in medio late et profunde emarginatum, uncus albidus rectus, marginem scapi paulo superans,ad basin sat latus, ad apicem longe acuminatus et tenuis.
Afrique orient. angl. : M‘ Loroghi.
32. — Pseudartonis lobata, sp. nov. — ©. Long. 4,5 mill. — Cephalothorax brevis, frontelata, partecephalicaconvexa, læteauran- tiacus, in medio dilutior et flavescens, area oculorum mediorum nigra.Oculi antici inter se aequi, in lineam sat recurvam, medii a lateralibus quam inter se mul!o remotiores, postici in lineam minus recurvam, medii a lateralibus quanrinter se plus triplo remotiores. Oculi me lii inter se subæquales (postici vix majores) aream verti- calem subquadratam occupantes. Oculi laterales uitrinque æqui, parvi et contigui. Clypeus verticalis et planus, oculis mediis anticis saltem duplo latior. Abdomen magnum et convexum, subglobosum sed postice obtuse truncatum et leviter bilobatum, supra læte auran- tiacum, flavo-variegalum et plagiatum, postice macula transversa
Rte
LIN) ‘à
nigerrima utrinque leviter ampliata et bilobata ornatum, subtus fulvo-rufulum, postice utrinque,secundum mamillas nigras, minute nigro-notatum. Chelæ, partes oris sternumque læte aurantiaca, chelæ validæ et convexæ, margine inferiore sulci dentibus acutis trinis (ad radicem unguis vix separatis), ultimo alteris minore, superiore dentibus trinis, medio longiore, armatis. Sternum subti- liter coriaceum. Pedes breves, parum robusti, mutici, flavidi, femo- ribus 1! paris et supra et subtus nigro-vittatis, reliquis femoribus apice late nigris, patellis apice nigro-notatis, tibiis subtus linea nigra, plus minus abbreviata, notatis. Tuberculum genitale nigrum, transversum, utrinque attenuatum et obtusum, in medio carinula parva, leviter emarginata, notatum.
Afrique or. anglaise.
A Pseudartoni [Anania] gallana PAVESr (1) differt imprimis abdomine postice leviter bilobato, non quadricalloso, arcu nigro anteriore carente, femoribus anticis nigro-vitlatis, etc.
Familia CLU BIONIDE.
33. — Selenops radiata LATREILLE. Ethiopie : Diré Daona.
3%. — Torauia occidentalis E. SIMON. Congo : Iroumon, forèt d’Itouri.
Familia AGELENIDÆ.
39. — Agelena leucopyga PAvEsr, Arac. di Scioa, p. 41. — Long. 9-10 mill. Pedes-maxillares fulvo-rufuli, tibia tarsoque cas- taneis; patella paulo longiore quam latiore, extus ad apicem, fere supra, apophysi nigra sat parva, dentiformi et acuta, antice oblique directa, munita; tibia patella plus duplo breviore, mullo latiore : quam longiore, extus nigra et nitida, cum angulo apicali breviter producto, compresso et conico; tarso magno, convexo, longissime acuminato et bulbum superante; bulbo valde complicato, intus, prope medium, apophysi magna perpendiculari, laminiformi, extus oblusa, antice fissa et stylum, ad basin contortum, emittente, armato.
Ethiopie mérid. : Addis-Abeba, Kounhi, Harrar.
Afrique or. angl. : M‘ Loroghi.
Décrit du Choa sur des femelles seulement.
(1) In Aus. Mus. civ. Genova, (2°) XV, 1895, p. 500. — Sur le genre l'seudartonis et ses affinités ef. E. Simon, Z1. N. Ar.. Il, p. 1006. Ce genre compte actuellement quatre espèces, deux ile l'Afrique occidentale : P. oc. identulis E. Sin. de la côte de Guinée, P. semicoccinea E. Si , de l’île S.-Thomé, et deux de l'Afrique orientale : P. gallana (PAVES1), de Arussi-Galla, et P. lobata E. SIMox.
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36. — A. funerea, sp. nov. — ©. Long. 15 mill. — Ab À. leu- copyga, cui affinis est, differt magnitudine minore, abdomine supra nigricanti, nigro-piloso et hirsuto, in dimidio basali lineis binis parallelis, in dimidio altero punctis biseriatis 3-3 albo-pilosis ornato, sublus et in lateribus albido-cinereo-pubescenti, sed vitta media lala nigra, parcius cinereo-pilosa, notato, sterno nigro, vitta media paulo dilutiore vix expressa notato, coxis luteis, pedibus nigricantibus valde fulvo-rufulo-maculatis, variegalis et subvittatis et præsertim plaga genitali rufula, longiore quam laliore, antice rotunda, postice sensim attenuata atque truncata, utrinque, in dimidio apicali, margine convexo et nitido, haud dentato, oblique discreta.
Afrique or. angl. : Baltchi.
Familia PISAURIDÆ. 37. — Euprosthenops bayoaniana (Br. CAPELLO). Harrar.
Familia LYCOSIDÆ.
38. — Ocyale Atalanta AUDpouInx.
Eth. mérid.:hautAouache: Endessa ; entre Doré-Daona et Harrar; Koulala; Kottouki-Dagaga.
Nora : Trochosa inaculata L. KocHx, de Habab, appartient proba- blement au genre Ocyale. |
Ordo SOLIFUGÆ:
39. — Galeodes Arabs C. Kocx. Eth. mérid, : Kottouki-Dagaga.
Ordo SCORPIONES.
40. — Buthus acutecarinatus E. SIMox. Eth. mérid. : Kottouki-Dagaga.
A. Parabuthus liosoma (HEemP. et EHR.).
Eth. mérid. : Kottouki-Dagaga, haut Aouache : Endessa. Afr. orient. : Tadetchamalka.
_ Ous n La F LS , P : sors — Pandinus. exitialis Pocock.
mn mérid. Fe. Tehoba, Kottouki- Dagaga
De À & 44 — L*p: Colei Pocock. e AT -Eth. mérid. : région de Diré-Doana.
Be Nota : De jeunes individus, non déterminables, d’une troisième 24 _espèce de Pandinus ont été recueillis sur l’'Aouache et à Hokfalli “ DAARREE mérid.).
44. — Iomachus politus Pocock. Ouganda : M‘ Loroghi.
. » 1
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OBSERVATIONS MICRO! ÉPIDOPTÉROLOGIQUES FAITES EN 1908
par le baron &. de Crombrugghe de Picquendacle.
Les noms des espèces nouvelles pour la faune belge sont imprimés en caractères gras.
1. — Ephestia figulella GrEGsoN. En octobre dernier une voisine obligeante m'a fait remettre la chenille de figulella vivant dans une figue sèche. Depuis longtemps cette espèce figure dans les faunes anglaise et allemande. Elle est évidemment au nombre des espèces importées.
9, — Fredericina nemoralis ZELLER (Platyptilia nemoralis Z. du catalogue REBEL). La clienille de cette espèce abonde dans la forêt _de Soignes et est adulte dans la première quinzaine de juillet. Quard on élève cette espèce il importe d'extraire la chrysalide de la tige qui en se desséchant la comprimerait et la ferait périr.
3. — Adkinia graphodactyla TREITSCHKE, var. pneumonanthes Bürr., Stett. Ent. /tg., XLI, p. 472 (1880) (== Stenoptilia pneumonan- thes ScuHLEIc du cat. REBEL). Ce Ptérophore pullule à Heide et probablement dans tous les endroits de la Campine où pousse la Gentiana pneumonanthe. On se procure les chenilles en nombre en récoltant les fleurs passées de Gentiane en juillet et en août. La chrysalidation ne dure que dix jours.
4. — Acalla umbrana HüBNEr. Un papillon capturé à Bergh le 14 septembre. Le 24 j'en ai vainement cherché un second, mais j'ai constaté qu’à cette époque Bergh est une bonne localité. J°y ai capturé un papillon d’Epiblema sordidana et plusieurs d’Epiblema : vphthalmican«.
_
D. — Capua angustoriana HAWORTH. Cette espèce est assez répandue. Je lai capturée cette année à Velthem, à Bergh et... dans ma salle à manger.
6. — Cacæcia æriferana HErrICH-SCHAFFER. J'ai obtenu le 95 juin dernier une éclosion d’une chrysalide recueillie à Rochefort le 17 juin sur un Prunellier, poussant sous un Larix, essence nour- ricière de la chenille.
7. — Conchylis dubitana HüBNer. Cette Conchylis est fort abon- dante à Uccle et à Watermael. Il y a deux générations. Jusqu'ici
j'avais vainement cherché la chenille. Le 17 septembre dernier sur une colline où j'avais observé le papillon, je cueillis une bonne quantité de Solidago virgaurea. J'y trouvai une bonne quarantaine de chenilles de dubitana. J’en capturai encore un mois plus tard et enfin à la. fin de novembre. La chenille, qui n’est adulte qu’en novembre, vit fort cachée dans la corolle de la fleur. Il serait intéressant de découvrir comment se nourrissent les chenilles de la génération d'été, donnant leur papillon au commencement d'août ; cetle seconde génération est la plus nombreuse. Elles doivent se nourrir autrement, car Solidago virgaurea ne fleurit qu’au commen - cement d'août, donc au moment de l'apparition du papillon.
Outre ces chenilles, je trouvai en outre dans les fleurs de Solidago des chenillles d’'£Euxanthis angustana HüBNer et d’Adaina scarodac- tylus HüBgxer. Je fus fort déçu de ne pas y trouver celles de Con- chylis curvistrigana WizkiNsoN dont le papillen volait nombreux en ces parages au commencement d’août.
8. — Hysterosia inopiana HAWorTH. Le papillon volait assez nombreux au commencement de juin à Bergh au bord d’un chemin où ne poussait aucune plante d’Artemisia vulgaris où campestris, mais beaucoup de l'ulicaria dysenterica.
9. — Epiblema sordidana HüBner. Cette Epiblema n'avait été jusqu'ici observée qu’à Tervueren. Je l’ai trouvée cette année à Bergh et Velthem à l’état parfait et larvaire. Je l’ai observée en abondance au commencement d'octobre à Couckelaere (Flandre occidentale),
10. — Grapholithasuccedana FRôLISCH var. ulicetana HAWoORTH. J'ai trouvé une chenille de cette variété dans une gousse de Vicia sativa venant de Velthem ou de Groenendael.
AL. — Grapholitha janthinana DUPONCHEL. Cette année la chenille de cette Grapholitha vivait en nombre prodigieux dans les baies d’Aubépine en septembre et en octobre. Je trouvai aussi en octobre dans ces baies des Pamene rhediella CLERCK non adultes. Il est étrange que dans le sud la chenille de rhediella est adulte en juin et vit dans les fruits de l’Aubépine non encore arrivés à maturité. Je ne crois pourtant pas à une seconde génération chez nous. En Angleterre on trouve cette chenille en août. Elle varie donc beaucoup dans ses époques d'apparition.
12. — Ancylis lundana FABRICIUS. J'ai trouvé la chenille de cette Ancylis en grand nombre dans les prairies de Watermael à la date du 23 septembre. Elle y vivait sur le Trifolium pratense dont elle pliait les feuilles en double.
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13. — Yponomeuta plumbellus SCHIFFERMILLER. Cette chenille sévissait d’une facon prodigieuse en juin dernier dans les bois de Bergh etelle s’attaquait autant aux Ronces qu'aux Fusains.
14. — Lita brahmiella HEYDEN. J'ai trouvé une chenille de cette Lita à Rochefort (Malagne) le 17 juin. J’en avais trouvé plusieurs au Thier des Falises l’année dernière, mais je n’avais pas encore pu les déterminer au moment où j'ai publié ma note sur mes chasses de Rochefort.
15. — Tachyptilia subsequella HüBNER. J'ai récolté bon nombre de ces chenilles le 23 juin le matin à Rochefort et l'après-midi aux rochers de Serin près de Han-sur-Lesse.
16. — Xystophora atrella HAworTH. D’après les auteurs la chenille vit dans les tiges des Æypericum. Ceci ne doit probablement s'entendre que de la chenille dans son jeune âge. Je capturai le 8 juin dans la forêt de Soignes une chenille pliant les feuilles d’Hypericum en double. Cette chenille était d’un gris-verdâtre, tête et écusson pâles, le second segment orné de deux traits latéraux. Le 13 juin cette chenille s’était construit un fourreau assez volumineux. Je l’envoyai alors à mon collègue et ami M. DISQUÉ à Spire, qui reconnût aussitôt Xystophora atrella, et m’apprit qu’il avait déjà été constaté que cette chenille se construit un fourreau.
17. — Depressaria zephyrella HüBNer. Cette Depressaria semble jusqu'ici être fort rare en Belgique. J’en ai capturé une chenille à Beyssem le 15 juillet sur le Torilis Anthriscus et en ai obtenu le papillon le 5 août.
18. — Depressaria ciliella STAINTON. La chenille de cette Depres- saria recherche les bois marécageux. Elle pullule en juillet dans les bois de Velthem, Bergh et Nederockerzeel. Je l’ai observée sur Angelica sylvestris, Daucus carota et Heracleum sphondylium. J'en ai obtenu des éclosions à partir du 8 août. |
19. — Coleophora ahenella HEINEMANN. J'ai capturé quelques fourreaux d’ahenella le 29 août et en septembre près de la petite Espinette. La chenille est adulte à la fin d'octobre.
20. — Coleophora frischella LiNNÉ. J’ai trouvé en abondance les fourreaux à Nederockerzeel et à Bergh en septembre. En ce moment les chenilles sont adultes. J’avais capturé le papillon en ces endroits le 40 juillet.
91. — Lithocolletis comparella ZELLER. Cette espèce figure au catalogue LAMBILLION sans désignation de localité. J’ai trouvé la
© chenille en nombre à Bergh et au bois de la Cambre en septembre.
ee J'en ai obtenu quantité d’éclosions à partir du 22 octobre.
22, — Nepticula flexuosella FOLOGNE. J'ai capturé un papillon de cette Nepticula à Nederockerzeel le 10 juillet. Il diffère de l’exem- plaire capturé par M. FOLOGNE par la position de la bande, plaçée dans mon exemplaire au milieu de l’aile.
23. — Nepticula atricollis STAINTON. La chenille était fort nom- breuse à la fin de septembre et au commencement d'octobre dans une haie d’Aubépine destinée à disparaître et longeant le terrain de la future Exposition. Je l’ai observée également à Uccle.
24. — Nepticula quinquella BEDELL. À yant capturé le papillon à Tervueren le 20 juin, j’en ai cherché la chenille le 5 novembre et je l’ai trouvée en grand nombre.
25. — Acrolepia pygmæana HAworrH. Le 31 août j'ai cap- turé 3 chenilles de pygmæana à Saint-Denis-Westrem lez Gand. J’en conservai 2 et j’eûs une éclosion le 23 septembre.
26. — Acrolepia granitella TREITSCHKE. J’ai trouvé cette année la chenille en nombre en juin et juillet à Uccle et à Nederockerzeel. Les éclosions eurent lieu à la fin de juillet. Il en est probablement chez nous comme en Allemagne où cette Acrolepia se montre nombreuse à peine tous les douze ans.
DE BELGIQUE
15
IT
Assemblée mensuelle du "7 février 1909. Présidence de M. LAMEERE, président, La séance est ouverte à 20 heures.
À Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 2 janvier est Æ approuvé. , Le Président fait part à l'assemblée du décès de M. L. BECKER, a l’un des plus ancieus membres de notre Société. Il donne un aperçu rapide des nombreux travaux de notre regretté collègue et notamment de son grand ouvrage sur les Arachnides de Belgique. Il rappelle que M. BECKER avait fait don au Musée d'Histoire naturelle de ses collections et notamment de sa belle collection type de nos Arachnides indigènes et de leurs nids. Atteint déjà de cette maladie qui vient de l’emporter, M. BECKER avait cessé depuis un certain temps d'assister à nos réunions, qu'il suivait jadis assidûment. Son souvenir restera présent parmi tous ceux qui l'ont connu.
L'assemblée décide l’envoi d’une lettre de condoléances à la famille de notre regretté collègue.
Décision du Conseil. — En août dernier, le Conseil a admis en qualité de membre effectif M. RictaARD $S. BAGNAIL, The Groves, Winlaton-on-Fyne, Co. Durham (Angleterre), présenté par MM. SCHOUTEDEN et SEVERIN, et s’occupant de Thysanoptères. — Voir l’erratum ci-dessous.
Correspondance. — M. le docteur A. HANDLIRSCH remercie la Société pour son élection en qualité de membre honoraire.
— M. le Prof. À. BERLESE envoie à la Société quelques exem- plaires d’un nouvel Aptérygote, Acerenlomon majus BERL., décou- vert par lui à Tiarno, dans le Trentin. /Remerciments.)
Album. — M. HANDLIRSCH envoie sa photographie pour l'album de la Société. /Remerciments.]
Bibliothèque. — Nous avons reçu divers volumes et tirés à part de M. GADEAU DE KERVILLE et HANDLIRSCH. /Remerciments./
Travaux pour les Annales. — L'assemblée décide l'impression des travaux insérés dans ce fascicule.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE RELGIQUE, T,. LIIT, 5 111 1909, À
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Communications. — En faisant circuler les exemplaires d'Ace- rentomon majus BERL. reçus de M. BERLESE, M. LAMEERE fait ressortir l'importance systématique des Acerentomon, en s'appuyant sur la description accompagnée de figures de lAcer. Doderoi SU. Il rappelle que SILVESTRI à créé pour ce genre intéressant une division nouvelle, les Protoures (1907).
— M. GUILLEAUME fait circuler les espèces suivantes de Coléo- ptères, rares ou nouvelles pour notre faune :
Spercheus emarginalus SCHALLER. — Overmeire (E. ROUSSEAU). Cytilus auricomus Durrs. — Overmeire, 6 juillet 4907 (F. Gurr- LEAUME).
Coræbus undatus F. — Bruxelles (M. DE WiSPELAERE). Alphytobius diaperinus PANZ. — Gand (D° GOETGHEBUER).
Pogonochærus decoratus FAIRM. — Heiwick (Cr. SEVERIN). Phytodecta flavicornis Durrs. — Chiny (D° GOETGHEBUER). Melasoma lapponica L. — Chiny (D' GOETGHEBUER). Dibolia cynoglossi Koc. — Forêt de Soignes (J. BONDROIT). Apteropeda globosa ILL. — Colfontaine, Landelies (K. GUIL- LEAUME). Apion limonii KirBY. — Knocke (D' GOETGHEBUER).
Tomicus sexdentatus BarxER. — Linkebeek (G. SEVERIN).
— M. CHarGois présente un spécimen du rarissime Hyméno- ptère, Trigonalys nigra, qu'il a capturé à Groenendael le 28 juin 1904.
— M. LAMEERE donne d’intéressants détails sur l’importance sys- tématique du genre Trigonalys.
— [a séance est levée à 21 1/2 heures.
Erratum. — Par suite d’une regrettable omission, le nom de M. RicHARD S. BAGNALL ne figure pas sur la liste des membres de la Société pour 1908, qui vient de paraître. Au compte rendu de l’assemblée mensuelle du mois d’août 1908, publié en l’absence de M. SCHOUTEDEN, il n’a pas été indiqué que M. BAGNALL avait été reçu membre de la Société, sur la présentation de MM. SCHOUTEDEN et SEVERIN. M. BAGNALL s’est fait inscrire en qualité de membre à vie.
“SE FOURMIS DU MUSÉE DE BRUXELLES SR FOURMIS DE BENGUELA
Récoltées par M. CREIGHTON WELLMAN, el
FOURMIS DU CONGO
Récoltées par MM. Lus4a, KoHL et LAURENT
Determinées et décrites par A. Forcel
, I. — Afrique équatoriale et aust’ale.
Paltothyreus tarsatus F. — % et ®. — Ile de Piscis (Guinée portu- gaise) (Lucas); Lac Léopold If (LEYDER); Katanga (LEMAIRE); Haut Congo (DUCHESNE); Ikelemba { KINSBERGEN).
Streblognathus æthiopicus SM. — &. — Basutos (coll. TOSQUINET). Plectroctena caffra KLUG. — $. — Katanga (LEMAIRE). : Euponera (Pseudoponera) Darwini FOREL, var. africana n. var.
— Q, — Tête presque aussi large que longue. Nœud du pédicule moins tronqué, plus arrondi devant, surtout à son bord antérieur supérieur qui est moins net et, vu de profil, ne forme pas un angle un peu acuminé éomme chez le type de l'espèce, ni comme chez la var. indica EmEry. Du reste tout à fait semblable à la var. 2ndica Em. et surtout à la var. madecassa Em., dont le nœud est déjà moins tronqué devant que chez le type et la var. 2rdica, mais pas
aussi arrondi que chez l’africana. — Luki (D° A. JULLIEN), une seule ©.
Leptogeñnys Stuhlmanni MAYR. — {.— Afrique Nord-Est (von ERLANGER).
Odontomachus hæmatodes L. — 4, ®. — Léopoldville (coll. LAMARCHE); Boma (LEBOUTTE).
Dorylus (Anomma) Wilwerthi EMERY. — %. — Léopoldville
(coll. LAMARCHE); Iringui (LINDEMANS).
Un (j de Mobeka (LOTRAIRE), de 26 à 30 mill., est plus rougeûtre et plus large que celui du nigricans, et il a les mandibules un peu plus longues et plus étroites. Le vertex est aussi un peu plus bombé. C’est celui de l’A. Wäilwerthi, car M. Luya a trouvé le mème en compagnie des ÿ.
Dorylus (Anomma) nigricans TLLIG. — 4. — Congo (DELEVAL);
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Mayumbe (CABRA): Chikai (CABRA); Mukonje ie Kamerun (R. ROHDE); Zambi (don LOPEZ).
Les deux types de Mukonje Farm semblent être la var. funereus EMERY.
Dorylus (Anomma) Emeryi MAYR. — j'? (Stanleyi n. sp.?). — Je rapporte avec doute au D. Emeryi un & qui diffère comme suit du nigricans :
Long. 28 à 30 mill. Tête large de 4,8, thorax de 6,6, abdomen de 6,4 mill. (chez le nigricans, tête large de 5, thorax de 6, abdomen de 5,6 mill.). Vertex presque plat, à peine convexe devant d’un œil à l’autre. Arêtes frontales moins proéminentes; l’espace qui les sépare moins concave; toute la tète plus déprimée: les veux distinctement plus petits. Face basale de l’épinotum (1) plus longue, surtout au milieu. Nœud du pédicule plus large. L’abdomen est un peu élargi (renflé) vers son tiers postérieur, mais moins que chez les lihogmus. Pattes bien plus courtes que chez le rigricans. Ailes
. brunes, bien plus foncés que chez le nigricans. La pubescence du
thorax est moins appliquée, moins soyeuse et plus laineuse que chez le nigricans, ce qui lui donne un aspect de chapeau de feutre brun gris. Du reste comme le nigricans.
Katanga (LEMAIRE); Mawambi. — Ce mâle plus massif semble devoir correspondre à l’£Emeryi dont l’ouvrière est aussi plus mas- sive, a les pattes plus courtes et habite les mêmes parages. Pour éviter néanmoins les imbroglios qui résultent d’identifications présumées, consacrant souvent ensuite des erreurs, je lui donne provisoirement le nom de Stanleyi n. sp.
Dorylus (Rhogmus) fimbriatus Suuk. — . — Katanga (LEMAIRE).
Dorylus (Rhogmus) Savagei EMERY. — (j. — Tchoa (village); La Lukula (CABRA).
Dorylus (Alaopone) attenuatus SHUCK., v. umbratipennis n. var. — {.— Diffère du type de l’espèce par ses ailes brunes. Chez le type de l’espèce, elles sont subhyatines, un peu jaunâtres.
Un seul exemplaire de la collection TOSQUINET (Nini?).
Dorylus (Typhlopone) fulvus WEsrW., var. badius GERST. — . — (Loc.?).=
(1) N'aimant pas les changements dans la nomenclature tant qu'ils ne sont pas urgents, j'ai conservé jusqu'ici le terme antique de « métanotum » pour le dernier segment thoracique des Fourmis, lors même qu'il ne correspond pas au vrai métanotum, comme cela a été démontré. Le terme d’ « épinotum » proposé et employé par EMERY étant néanmoins aujourd’hui de plus en plus généralement adopié, je me décide à l'adopter à mon tour.
Dorylus (Shuckardia) atriceps SHUGKARD. — .@. — Chikai
, (Cara); Vivi, Congo (coll. TosquiNET); Congo (LEMARINEL).
Dorylus Stadelmanni EM. — {. — Terwidja, Afrique Nord-Est
(V. ERLANGER).
Dorylus affinis Sauck. — Léopoldville (be PAUW); Bambaya, Guinée portugaise (LUCGAS). ;
Dorylus affinis Sauck, subsp. depilis EM. — Uganda (BeNorr); Congo.
Dorylus affinis Sauck V. moesta Em. — j.— Congo (LEMARINEL).
Cremastogaster (Oxygyne] depressa Latr. ». fuscipennis EMERY. — 9. J. — Congo (DELEVAL); Kinchassa (WAELBROEK).
Cremastogaster Buchneri FOREL subsp. Foreli MAYR. — $. — Luki (D' JULLIEN). .
La
Cremastogaster africana MAYR. — $. — Mayumbe (CABRA).
Cremastogaster tricolor GERST. v. inversa FOREL. — Ÿ.— Zanzibar (DEVILLE).'
Pheidole punctulata MAYR. — $, %, ©, «j. — Kinchassa (WAEL- BROEK); Banana (BusscHoprs); Landana et Condé (Perir); Chilo- ango et Banana Boma (TSGHOFFEN); Zanzibar (VILLE); Kisantu (GOOSSENS) ; Afrique australe (DE SELYS FANSON).
Carebara vidua SMITH v. Dux SMITH. — 9. — Katanga (LEMAIRE). Musée du Congo.
Carebara vidua Smith subsp. Junodi FOREL. — 9, '. — Katanga (LEMAIRE); Moero; Kalumba et Katumba (D° NEAYE). — L'étude
de ces exemplaires me montre que ma Carebara Junodi n’est qu'une sous-espèce de la vidua. En effet, les caractères distinctifs de l’épis- tome, de la tête, etc., varient selon les individus. Les © de Katanga ont l’abdomen d’un jaune rougeûtre avec d’étroites bandes brunes, vers l'extrémité des segments, tandis que chez le type il est brun avec d’étroites bandes jaunes vers leur base. La couleur du thorax est comme chez le type; le thorax est un peu plus large. Le ressemble bien à celui de la vidua typique (un peu plus allongé): il est coloré comme chez elle, mais l’abdomen est d’un jaune plus terne.
Tetrarnorium camerunense MAYR var. Waelbroeki n. var. — $. — Long. 2,5 mill. — Epines épinotales plus longues que chez
l'espèce typique. Le premier nœud a devant, en haut, un bord plus
RU LOT PT An VU NT EME TONER
D4
aigu. Les deux nœuds sont plus ou moins rugueux à leur face supé- rieure; du reste luisant. A part cela comme la forme typique Kinchassa (\WAELBROEK), une seule ÿ. :
Myrmicaria opaciventris EM. — 9. — Uganda (R. Ré BENOIT). Chutes de Samlia, Riv. N’Gami (MOCQUERYS).
Technomyrmex nigriventris SANTSCHI. — ©, dj. — Kinchassa (WAELBROEK).
Acantholepis capensis MAYR. —%, ©.— Sierra Leone (MOCQUERYS). Plagiolepis custodiens SMITH. — $. — Banana (BUSSCHODTS). Plagiolepis fallax MAYR — ©, ? — Umangi (E. WILVERTH). Prenolepis longicornis LATR. — Ÿ. — Nguela Usambara. Prenolepis Waelbroeki EMERY. — (. — Kinchassa (WAELBROEK).
Œcophylla smaragdina F. subsp. longinoda LATR. — 9, ÿ. Banana (BussCHODTS); Kinchassa (WAELBROEK) ; Léo-Stanleyville: (WEYNS) (Musée du Congo).
Camponotus maculatus F. subsp. congolensis EMERY. — &, ©. —- Kinchassa (WAELBROEK); Boma Sundi (ROLLIN).
Camponotus maculatus F. subsp. atramentarius FOREL, var. lio- cnemis EM. — Basutos (coll. Tosquinet).
Camponotus maculatus K. subsp. Solon FOREL. — ©. — Katanga (LEMAIRE) ; Kinchassa (\WAELBROEK) ; Kassaï (Musée du Congo:.
Camponotus maculatus F. subsp. Brutus FOREL. — ©. — Lomani, Yambema Maboté.
Polyrhaehis imilitaris F. subsp. cupreopubescens FOREL. — ©. — Katanga (LEMAIRE). Polyrhachis gagates Su.— Congo belge (Musée du Congo).— Cette A
provenance me parait un peu douteuse, la P. gagates étant une espèce de l'Afrique australe, surtout commune au Transvaal, etc.
— Seychelles
Odontomachus haematodes L.
Cremastogaster gibba EMERY.
“Ra . 55
Solenopsis seychellensis n. sp. ÿ 1,5 à 1,5 mill. — Mandi- bules avec quatre dents distinctes. Epistome assez fortementavancé, avec deux carènes fortes et deux dents fortes aussi, mais sans dente- lure latérale Tête d’un bon cinquième plus longue que large, rec- tangulaire mais avec les côtés assez convexes, les angles postérieurs très arrondis et le bord postérieur à peu près droit. Elle est au moins aussi large (un peu plus large) devant que derrière. Les scapes atteignent au moins le cinquième postérieur. Situés environ au tiers antérieur, les yeux comptent quatre à cinq facettes. La massue constitue la moitié du funicule; son dernier article est plus de deux fois long comme le précédent. Promésonotum convexe, dans les deux sens, sans trace de suture. Une assez forte échancrure méso-épinotale. Epinotum assez convexe; sa face basale convexe, plus longue que la déclive et bien peu distincte d’elle. Premier nœud conique, arrondi au sommet, avec un pétiole antérieur plus court que la base du nœud. Second nœud plus bas et plus large que le premier, plus large que long. Une très petite dent sous le pétiole du premier nœud; pas d’autres protubérances à la face inférieure des nœuds.
Très lisse et très luisante, avec quelques points piligères très épars. Cà et là un poil dressé sur le corps. Quelques poils obliques sur les pattes et les 'scapes.
Passant du jaune brunâtre au brun jaunâtre. Souvent la tête et Pabdomen ou seulement une large bande transversale sur ce dernier d’un brun plus ou moins foncé. Parfois même le thorax est brun. Pattes, antennes et mandibules toujours jaunâtres.
Cette espèce appartient au groupe des espèces minuscules de Solenopsis pour une partie desquelles EMERY a donné d'excellentes figures dans ses études sur la faune néotropique (Bull. soc. ent. ital. 1905). La distinction de ces espèces est une vraie croix pour les myrmécologistes. Je ne puis néanmoins rapporter la seychellensis à aucune des formes décrites.
Technomyrmex albipes SuiTH. — %.
Technomyrmex Mayri FOREL, subsp. difficilis FOREL. — ÿ.
Camponotus Grandidieri FOREL. — ÿ.
III. — Asie,
Pheidologeton diversus JERDAN.—%,j.— Bangkok (D' DE KEYZER). Œcophylla smaragdina F. — $. — Bangkok (D° DE KEYSER).
Camponotus (Colobopsis) Severini n. sp.— ÿ. — Long. 4,3
56
à 5 mill. — Mandibules lisses, ponctuées, avec quelques stries vers l'extrémité, paraissant armées de cinq dents (en partie cachées par l’épistome). Tèle en trapèze arrondi, un peu plus longue que large, plus large derrière que devant, avec les côtés et surtout le bord postérieur convexes. Devant, elle est obtusément tronquée (subtronquée), comme chez le C. truncatus $, avec les angles antérieurs faisant saillie devant et la fossette clvpéale profonde. Bord antérieur de l’épistome à peu près droit. La partie médiane de l’épistome est faiblement convexe avec les côlés convergeant faiblement en arrière el une carène médiane très faible et obtuse. Aire frontale petite, transversale. Arêtes frontales assez distantes, fort peu divergentes. La partie subtronquée de la tête atteint l’origine des antennes. Yeux grands, situés au tiers postérieur. Les scapes dépassent le bord postérieur de la tête de près du tiers de
leur longueur. Thorax convexe, un peu cylindrique, comme chez le
C. clerodendri Ex., mais plus allongé, avec l’échancrure plus évasée et moins profonde. Epinotum comme chezle C. Clerodendri, mais la face déclive est plus concave (vue de profil), plus courte que la face basale. Ecaille cunéiforme, convexe devant, presque plane derrière, épaisse, à peu près comme chez badius Su. et Clerodendri En. Tibias sans piquants. Médiocrement luisant et finement réticulé partout d’une facon égale. Pubescence d’un gris jaunâtre, plus longue que chez le badius, assez adondante partout, surtout sur le thorax et l'abdomen, où elle forme un léger duvet. Quelques poils dressés sur l'abdomen ; presque point ailleurs. Les scapes et les pattes n’ont qu’une pilosité oblique, assez courte, subadjacente sur les scapes. Entièrement d’un rouge brunâtre plus terne et plus clair que chez le badius. Pattes et antennes à peine plus claires que le reste. Quelquefois des bandes transversales indistinctes un peu plus foncées sur les segments abdominaux. |
2%. — Long. 5,8 mill. — Mandibules armées de 6 dents, beau- coup plus épaisses que chez l’ouvrière, avec un bord externe en
arête. Devant de la tèle nettement tronqué jusqu’au quart postérieur: de l’épistome. La partie médiane de ce dernier étroite, à côtés.
absolument parallèles, avec une carène distincte au millieu. La surface tronquée est à peine concave et n’est qu’obtusément bordée (très obtusément même derrière). La tête est subrectangulaire, à peine élargie derrière, à bord postérieur presque droit, à peine concave, dépassé par les scapes d’1/6 de leur longueur. Echancrure thoracique plus faible que chez l’ouvrière; les deux faces de l’épi- notum d’égale longueur.
Quelques stries longitudinales superficielles sur les joues (côtés
ne. te 1e ETES . ; de la portion tronquée), stries qui se continuent un peu en arrière
de la partie tronquée. Epistome jaunätre. Du reste à tous égards comme l’ouvrière. Ge n'est évidemment pas le Z maximum, car la © a la tête plus fortement tronçqçuée que lui.
©. — Long. 10,3 à 10,4 mill. — Tète presque exactement comme chez le Z, mais la surface tronquée est légèrement concave et a un bord latéral aigu et distinct; son bord postérieur, sur l’épistome, est assez distinct, mais obtus (chez C. badius © la surface tronquée est plus concave el a partout un bord en arêle aiguë. Tète d’un quart plus longue que large. Thorax un peu plus large que la tête. La partie antérieure tronquée de la tête est simplement finement réticulée, sans grosses stries, l’épistome mat, les joues assez lui- santes; quelques rides, ou stries longitudinales très effacées et assez grossièressur les joues et les côtés du front, derrière la partie tron- quée. Ailes teintes de jaunâtre; nervures et tache marginale brunes et bordées de brun. Epistome et joues d’un jaune un peu roussi. Tout le reste comme chez le % et l’ouvrière, mais plus de poils dressés sur l'abdomen.
d. — Long. 5 à 6 mill. — Tète aussi large que longue, arrondie derrière. Ecaille presque aussi épaisse à son sommet très obtus qu'à sa base. Ailes à nervures plus claires que chez la ©. Couleur du %, mais les mandibules, les funicules, les tibias et les tarses jaunûtres.
Ile de Labuan près de Bornéo. Voisine de clerodendri et de badius, celte espèce s’en distingue surtout par sa tète moins fortement tronquée, par sa surface tronquée sans sculpture grossière et sa stature plus ramassée. Elle est peut-être parente de corallina et gilviceps RoGEer (1) qui me sont inconnues, mais la couleur est autre.
(1) Le Camponotus gilviceps MAYR, n'est pas du tout le Camponotus giluiceps RoGer. Il y a là une confusion complète dans le Catalogue de Dalla Torre. Le . Camponotus giluiceps Royer (— ruficeps SuiTu nec Fabr.) appartient au sous- geure Colobopsis ; il est de l'Asie” tropicale. Gilviceps MAYR me parait être sans doute le guadrisectus de SutrH, d'après ce que dit MaYR de la forme de l’échan- crure occipitale. Le C. ruficeps labr. étant tombé comme synonyme ivariété) du sexguttatus F., on pourrait penser à ressuscit:r de nom de ruficeps SMITH (nec F.) pour le gilviceps RoGEr, mais il semble que ce ne soit pas licite d'après les nou- elles règles de nomenclature. La synonymie, débrouillée surtout par EMEry, de ces noms embrouillés doit donc être :
Camponotus gilviceps RoGer (nec MAYRr) Borneo — C. ruficeps SuiTH (nec Fabr.
_ nec auct.) - |
Camponotus quadrisectus Sutra, Philippines-Indo-Chine Palavan.— C.gilivceps
Mayr (nec RoGer).
Camponotus sexguttatus F. Néotropique. = C. ruficeps FaBr. et auct. (nec SMITH) var. = F. bimaculata Suit. — F. decora SuiTH. elc. Camponotus melanoticus EMery var. substitutus Emery, Néotropique. — C.
sexguttatus SMITH et auct. (nec. FABR).
D8
IV. — Amérique.
Paraponera clavata F. — $. — Cette espèce brésilienne porte avec d’autres la fausse étiquette € Guinée »!
»
Atta [Acromyrmex] Emilii FoREL, var. Ajax n. var. — ÿ. — Î Ê / ) Long. 10,5 mill. — D'un brun foncé. Encore plus grand que le type
de l’espèce. La paire postérieure des épines mésonotales très petite. Les épines sont en partie tuberculées; les épines occipitales portent même deux fortes dents secondaires vers leur base. Mandibules plus luisantes et bien plus faiblement striées que chez lPÆmilii typique; tête un peu moins large. Les tubercules latéraux du dos du premier segment abdominal sont bien plus faibles, les épines postérieures supérieures du premier nœud par contre bien plus longues. Du reste comme le type de l'espèce.
Fausse étiquette : « Guinée ». C’est un insecte néolropique comme toutes les Atta, probablement du Brésil. L’Æmilii tvpique, qui est le géant du sous-genre Acromyrmez, proviènt du bassin de PAmazone.
«
V. — Contenu de l’estomac d’un Pangolin (“anis Temminki) du Bas Congo (Solon).
1. Dorylus (Anomma) Emeryi MAYR, subsp opaca, n. subsp. — 5. — Long. 2,8 à 8,5 mill. — (Les plus grands individus font pro- bablement défaut). Differe comme suit du type de l'espèce typique en comparant des Ÿ de taille égale ou correspondante :
Mandibules un peu plus étroites, avec la dent préapicale plus petite et plus près de l’apicale, tandis que la dent postérieure est au contraire plus forte. Tète relativement un peu plus allongée, moins retrécie derrière, et surtout avec les angles occipitaux beaucoup plus obtus, plus arrondis, et non recourbés en bas. Chez les grandes $ le bord antérieur de l’épistome est presque droit, tandis que chez l’'Emeryi typique de mème taille il est un peu avancé. Les funicules sont d’une idée plus courts et plus épais. Pas de sillon médian au vertex. L'échancrure de l’occiput est du reste aussi forte et les angles postérieurs sont prolongés (obtusément), Du reste même forme du reste du corps. Entièrement mate sur le corps, y compris l’abdo- men; pattes et scapes subopaques, la sculpture étant plus profon- dément réticulée-ponctuée. L’Emeryi typique est subopaque et a les membres luisants. La pubescence est aussi plus distincte, un peu plus abondante et plus longue. Quelques poils dressés sur le dos de l'abdomen, du pédicule et de l’épinotum.
Cette sous-espèce parait être en outre, plus petite que l’Emeryi
ù typique, car chez celle-ci les plus petites # ont 3,5 mill. Mais il est
fort possible que les plus grandes Ÿ aient échappé au pangolin. Néanmoins le nombre des individus avalés est très considérable. Le D. Kohli Was. est bien plus robuste, plus luisant et a les membres plus courts.
2. Pheidole punctulata MAYR, quelques % et deux %.
3 Cremastogaster impressa EMERY, $ en nombre très considéra- ble et quelques «.
4. Tetramorium aculealuin [Macromischa aculeata] MaAYRr, ÿ en
petit nombre.
o. Myrmicaria euinenoides GERST. v. congolensis n. var. ÿ. Long. 4,3 à 7 mill. C’est une forme à peu près intermédiaire entre eumenoides et opaciventris Em. Devant de l’abdomen presque mat, densément réticulé ponctué; ses deux tiers postérieurs subo- paques, en partie luisants. D'un jaune brunâtre sale, moins vif et plus foncé que chez l’opaciventris, mais bien plus clair que chez l'eumenoides typique. Les poils dressés sont longs et aussi abon- dants que chez l’opaciventris, mais d’un brun bien plus foncé,
contrastant bien plus avec la couleur du corps; sculpture du thorax
et de la tête comme chez leumenoides {\pique, mais plus dense, néanmoins bien plus luisante que chez l’opaciventris. La tête est moins large, moins échancrée derrière que chez l’opaciventris, mais un peu plus que chez l’eumenoides. Sous le 2%° nœud du pédicule elle a un appendice rectangulaire, longitudinal et translucide qui fait défaut aux deux espèces typiques en question (l’ewmenoides a un tubercule. obtus)’ Les mandibules n’ont que quatre dents distinctes (parfois une petite cinquième) comme chez l’'ewmenoides tandis que l’opaciventris en a cinq distinctes.
L'existence de cette sous espèce, absorbée en nombre considé- rable par le pangolin, semble indiquer que l’opaciventris n’est peut- être qu’une sous-espèce extrême de l’eumenoides.
6. Rhoptromyrmex opacus EMERY var. esta n. var. — Le pangolin a aussi découvert et absorbé en nombre trés considérable une variété d’une espèce fort intéressante que mon ami M. EMERY avait reçue dans le temps de Kamerun (Conradt) et dont il m'avait envoyé un type sous ce nom (1). ”
(DRhoptromyrmexopaeusEMERY n.sp Ÿ.—Long.?5 mill Mandibuleslarges, subopaques, armées de 7 à 8 dents, striées-ridées et ponctuées. Fête grande cordiforme, comme chez fransversinodis et globulinodis MAYR, mais plus courte et plus large, un peu plus large que longue, à côtés très convexes. Plus avancé devant que chez les espèces de May, l'épistome subcaréné y forme un lobe arrondi. Le scape atteint le 6” postérieur de la tête, Les articles 2 à 8 du funicule
60
La variété esta ÿ se distingue du type de l’espèce, de Kamerun, par sa tête moins large (plutôt un peu plus longue que large), à côtés moins convexes et par l’absence de carène médiane sur l’épistome,
et, presque toujours aussi sur le pronotum. La couleur est plus
terne, d’un jaune terne et sale, uniforme. Le promésonotum est un peu moins large et n’est pas subépaulé (angles antérieurs qu à fait effacés et arrondis . Du reste identique et longue de 2 à 2 5 mill.
© Long. 2,1 à 2,4 mill Mandibules comme chez l’ouvrière, mais plus étroites et avec six ou sept dents seulement, dont les deux antérieures seules sont bien distinctes et développées. Tète petite, rectangulaire-arrondie, à peine plus large derrière que devant, avec les côtés médiocrement convexes. Partie médiane de l’épistome plus aplatie encore que.chez l’ouvrière, même un peu imprimée ou concave. Antennes comme chez l’ouvrière. mais les articles 2 à 8 du funicule encore plus transversaux, deux fois plus épais que longs. Yeux au milieu des côtés. Thorax plus étroit encore que la tête. L'épinotum forme une seule surface obliquement déclive, très faiblement convexe. Premier nœud peu distinct de son pétiole anté- rieur, bien plus néanmoins que chez le globulinodis, convexe en dessous, plus longque large. Second nœud deux fois plus large que le premier, un peu plus large que long.
Luisante. Tête ridée en long, en partie réticulée, ayant sur les côtés en partie des réticulations fines et ponctiformes comme chez
bien plus épais que longs. Arêtes frontales divergentes Yeux situés un peu en arrière du milieu des côtés Suture pro mésonotale à peu près obsolète. Promé- sonotum aussi large que long, subépaulé, avec une petite carène médiane sur le pronotum. Une échancrure méso épinotale distincte, assez étroite, peu profonde (fait défaut aux espèces de Mayr). Face basale de l'épinotum aussi haute que le mésonotum, plus longue que la face déclive. Pas trace de dents ni d'épines. Premier nœud avec un pétiole antérieur court, mais fort distinct (chez les deux autres espèces africaines nœud et pétiole sont confondus). Le nœud est cubique- arrondi, un pèu plus large que long Second nœud un peu plus large, mais à peine aussi haut que le premier et un peu plus large que long.
Densément réticulé-ponctué et mat. Ponctuation éparse, piligère, peu dis- tincte. Abdomen et membres lisses. Pédicule réticulé et subopaque, sauf le dos luisant du 2" nœud. Front joues et épistome en outre finement ridés longitu- dinalement ainsi que les côtés de la tête. Pilosité dressée très courte, jaune, très éparse sur la tête et l'abdomen, nulle ailleurs. Pattes et scapes avec une pubes- cence jaunâtre peu dense qui fait présque défaut ailleurs (plus visible sur l'abdomen). .
D'un jaune un peu terne ; tête et thorax d'un roux jauhâtre ou d'un jaune roussâtre.
Kamerun (Coxrapr). Bien distinct des deux espèces africaines connues, tant par sa seulpture et la forme du 1” nœud que par l'échancrure thoraciqne. Le X. Wroughtoni Forel de l'Inde (et ses races) a des épines à l'épinoitum. C. EMmERy.
(Mon ami EmERY m'excusera, mais je ne puis, malgré son désir, m'approprier une espèce préalablement reconnue et nommée par lui.)
Fe Cr Pilosité FAR bien plus Rondente: sur le.
_ corps que chez l’ouvrière, nulle sur les membres où la pubescence
est plus soulevée (oblique).
: Brune, abdomen brun foncé ; pattes, antennes et mandibules d’un brun rougeâtre ou jaunâtre. Ailes pubescentes, subhvyalines.
: Jens d Long. 2,5 à 2,7 mill. Mandibules triangulaires, armées de A >: quatre dents, lisses, avec quelques stries. Epistome un peu convexe. sp Tète comme chez la femelle, plus longue que large, mais plus È arrondie à ses angles et relativement plus large derrière. Les scapes
atteignent le quart postérieur de la tête. Antennes de dix articles. Second article du funicule très long. Ses articles trois à six un peu plus lougs que larges. Thorax et pédicule comme chez la ©, mais le deuxième nœud est à peine distinct de son péliole antérieur.
Tèle ridée et en partie réticulée devant, luisante, sauf l’occiput quiestsubopaque, finementetdensément réticulé (réticulé-ponctué). Le reste du corps est lisse, luisant avec des points piligères épars très fins. Pilosité et pubescence comme chez la ©, mais l'abdomen n'a presque pas de poils dressés et la pubescence est plus appliquée
sur les membres.
D'un jaune brunâtre sale, parfois d’ un brun Jaunâtre. Tête brune. Mandibules et membres d’un jaunâtre terne.
Le dimorphisme de la © et de l’ouvrière est tel qu'on pourrait
Se soupçonner le pangolin d’avoir mangé les ÿ dans une fourmilière et les sexes ailés d’une autre espèce ailleurs, essaimant hors d’un nid. Mais d’autre partie pangolin n'avait mangé aucune fourmi ailée isolée, partout au contraire les commensaux d’un même nid, ce qui semble montrer qu’il chasse seulement dans les fourmilières. De plus, le Rhoptromuyrmex globulinodis MAYR présente un dimorphisme presque aussi singulier des ÿ et des ©, et, chez lui, la ? est aussi plutôt plus petite que l’ouvrière, avec une tête de toute autre forme. On m’objectera la différence totale de la sculpture. Mais il est certain que la © et le j' appartiennent à la même espèce et au genre LRhoptromyrmex dont ils ont tous les caractères. Et alors n'est-il pas caractéristique de retrouver la sculpture réticulée-ponctuée de
” l’ouvrière sur l’occiput du 4 ? Je crois donc devoir rapporter sans doute le et la © au R. opacus EM. v. esta.
Le pangolin a avalé un nombre énorme d'’ouvrières, de très nombreux et un petit nombre de. 9.
7. Plagiolepis tenella SANTSGHI. — ©. — (fn litt.) 8. Œcophylla smaragdina F., subsp. longinoda LATR. — ÿ.
9. Polyrhachis concava ANDRÉ. — Ÿ. — (Un très petit nombre.)
62
10. Camponotus manidis n. sp. — Long. 4 à 6 mill.
5 major. Mandibules épaisses, peu luisantes, éparsement ponc- tuées, finement chagrinées, armées de 5 dents. Epistome biéchan- cré, à peine avancé au milieu, un peu déprimé devant, au milieu, subcaréné derrière (faib'ement). Aire frontale très petite; arêtes frontales fortement divergentes, sinueuses. Tête en trapèze, à peine plus longue que large, élargie et largement échancrée derrière, à côtés assez convexes. Yeux en avant du tiers postérieur. Les scapes dépassent à peine le bord occipital (de moins de leur épaisseur). Articles du funicule un peu plus longs qu'épais. Thorax assez court, médiocrement convexe en tout sens, sans échancrure; néanmoins derrière la suture mésoépinotale, la face basale de l’épinotum se relève légèrement. Cette face basale est subdéprimée, subbordée, rectangulaire, 1 2/3 fois plus longue que large, de même longueur que la face déclive, à laquelle elle passe par une courbe. Ecaille biconvexe, arrondie et tranchante à son bord supérieur, d'épaisseur moyenne. Pattes assez courtes; tibias cylindriques, sans piquants.
Luisant, très finementetfaiblement chagriné. Ponctuation piligère éparse très distincte, surtout sur le front où les points sont assez oros. Mais il n’y a aucune grosse fossette sur les joues, ni sur le devant de la tête, rien qui rappelle le C. foraminosus FOREL. Une pilosité dressée d’un jaune rougâtre, abondante ou du moins assez abondante sur tout le corps. Sur les tibias et les scapes, cette pilosité devient plus courte et oblique, mais elle y est abondante et fort apparente. |
Brun ou d’un brun jaunâtre. Funicules, mandibules et pattes d’un rouge ou d’un jaune brunâtre (selon les exemplaires).
5 minor. Tout à fait semblable à la grande ouvrière ; 5 dents aux mandibules; épistome plus caréné derrière. La tête est tout aussi trapéziforme, élargie derrière, seulement un peu plus longue que large, mais ses côtés sont moins convexes et son bord postérieur à peine concave, presque droit. Face basale de l’épinotum un peu plus étroite, deux fois plus longue que large; écaille plus convexe devant. Du reste absolument identique et de même couleur.
Le pangolin semble avoir mangé un nombre modéré d’ouvrières dans deux fourmilières différentes, dont l’une appartient à une variété plus foncée (brune à pattes rougeàtres) qui est en même temps un peu moins robuste.
Cette espèce est bien caractérisée par sa pilosité.
11) Camponotus foraminosus FOREL, subsp. delagoensis FOREL, var sorpta 0. var. — #. — Long. 5 à 9 mill. Un peu moins robuste que le delagoensis; côtés de la tète un peu moins convexes. Face basale de l’épinotum un peu plus convexe et plus courte, plus courte
7:
_ que la face déclive. Ecaille biconvexe aussi, inais moins épaisse, plus tranchante au bord supérieur. Du reste absolument la même forme.
Plus mat; sculpture foncière (rélieulée ou chagrinée), plus dense et plus profonde; thorax presque mat; abdomen moins luisant. Les fossettes de la tête identiques, aussi fortes et aussi abondantes. Pilosité plus longue, plus blanche, plus sétiforme, tout à fait sem- blable à celle de l'Olivieri For. Pubescence grisâtre beaucoup plus abondante que chez le type du delagoensis et mème plus abondante que chez l’Olivieri, formant un duvet grisätre peu dense, mais très apparent, surtout sur le thorax et l’abdomen. Même couleur que le delagoensis typique.
Diffère de l’Olivieri par sa taille plus grande et surtout par sa tête beaucoup plus élargie derrière et rétrécie devant, ainsi que par son pronotum plus déprimé.
La petite ouvrière a la tête plus longue que large, convexe et peu élargie derrière, sans grosses fossettes, du reste comme la grande.
®. — Long. 9 à 11 mill. — Aiïles brunes. Thorax un peu moins large que la tête. Du reste mêmes caractères que la grande ouvrière, mais la tête est un peu moins large (un peu plus longue que large) et a les côtés moins convexes.
d. — Long. 7 à 7,5 mill. — Tête plus longue que large. Plus grand que celui du Grandidieri. Ailes brunes. Mat, sauf l'abdomen. Du reste semblable à celui du Grandidieri FOREL.
Cette variété ressemble aussi un peu à la subsp. Perrisi FOREL, mais elle est bien plus petite et a bien moins de fossettes à la tête. Puis l’abdomen est luisant (mat chez les /'errisi). C’est peut être une nouvelle sous-espèce. Le Pangolin en a avalé un très grand nombre d’ouvrières, passablement de © et quelques «.
Somme toute, notre Pangolin a diné de onze espèces différentes de Fourmis, dont six déjà connues, une nouvelle, une représentée par une sous-espèce et trois par des variétés nouvelles. Ajoutons que deux des espèces connues (l'olyrhachis concava et Plagiolepis tenella) sont des raretés. Il a même poussé le bon goût jusqu'à ne manger que très peu de l'espèce la plus commune (lheidole punc- lulata) et modérément de l’ŒÆcophylla subsp. longinoda qui est commune aussi. Il s’est surtout bourré de Cremastogaster impress«. Sauf les Œcophylla, la plupart de ces Fourmis étaient encore en fort bou état, donc peu digérées.
Il faut avouer que ce curieux Mammnifère à écailles est un myr- mécologiste de premier ordre qui fait honte à bien des chasseurs de notre race et qui méprise le gibier commun. Nous le recommandons à toute l’attention des entomologistes, et, en lui dédiant une espèce nouvelle, nous n'avons fait que lui rendre les honneurs qui lui sont dus.
VI. — Benguela.
(M. CREIGHTON WELLMAN) Paltothyreus tarsatus F. — © Prise isolée.
Platythyrea lamellosa RoG. subsp. suturalis n. subsp. — ÿ. — Long. 12 mill. — Un peu plus étroite et plus allongée que la subsp. longinoda Forez. Mandibules sans dents, sauf l’apicale. Tète carrée, presque aussi large que longe. L’épistome est délimité par une suture bien visible, quoique très faible. Le mésonotum est plat et
enfoncé, comime chez l'espèce typique; les deux sutures sont
distinctes (la mésoépinotale aussi distincte que la promésonotale, ce qui la distingue de l’espèce typique), mais nullement enfoncées comme chez la subsp. longinoda Forez. L’épinotum n’a ni dents, ni élévalions; sa face déclive n’est pas concave et n’est que subbordée, ce qui la distingue encore de longinoda. Par contre le nœud est au moins aussi allongé que chez la subsp. longinoda Forez. Les yeux sont bien plus grands que chez cette sous espèce, allongés, un peu
plus longs que la distance de leur bord antérieur à celui de la tête.
Second segment de l'abdomen à peine plus large que le premier (bien plus large chez la longinoda). Les gros points enfoncés bien plus effacés et moins nombreux que chez la longinoda, très peu apparents.
Megaloponera fœtens. KF. —%. — Mayer a montré (1907) que la M. crassicornis,GERST n’est pas une espèce, mais ne représente que les ÿ minimae de la M. fætens. Or EMERY avait appelé M. Dohrri une forme intermédiaire entre fætlens el crassicornis, forme qui done, selon MAyr, doit représenter les $ moyennes de la même espèce. M. CREIGHTON WELLMAN a récolté des exemplaires qui constituent tous les passages de la Dohrni à la crassicormis, ce qui vient confir- mer l’opinion de MAYR.
M. CREIGHTON WELLMAN assure que celte espèce va en armées (Army Ant) nombreuses. |
Cremastogaster Wellmani n. sp. — ÿ. — Long. 3 à 4 mill. — Mandibules striées et ponctuées. Tête carrée, un peu plus longue que large, au moinsaussi large devant que derrière, à côtés à peine convexes, fortement échancrée derrière. Les scapes atteignent le 5% postérieur de la tête chez les grandes, le 6"*° chez les petites &. Yeux plats, un peu anguleux, au milieu dés côtés. Antennes de 11 articles; massue de trois. Articles 3 à 5 du funicule plus épais que longs. Le pronotum a une face antérieure déclive passant par une courbe assez brusque à sa face postérieure supérieure qui est bien plus courte, sublorizontale et subplane, et qui forme avec le
mésonotum une seule et même surface à peu-près plane, mais pas même subbordée. Suture promésonotale très distincte. Le méso- notum s’avance devant, surtout chez les grandes Ÿ, au milieu, en en forme de bec ou de pointe obtuse un peu soulevée, mais dans son ensemble, et sans former de carène, ni d’'éminence circon- scrite; une faible impression transversale derrière cette portion antérieure relevée. Echancrure mésoépinolale étroite, abrupte, profonde, un peu comme chez le Goeldii FOREL, mais en moins fort. Face basale de l’épinotum subplane, presque trois fois plus large que longue au millieu, élargie derrière, ne formant pas d’arête surplombante comme chez le Gœldii, simplement abruptement tronquée à léchancrure. L’épinotum a deux tubercules larges et obtus au lieu d’épines. Face déclive un peu plus longue que la basale. Premier nœud en trapèze peu marqué, un peu plus long que large, légèrement plus large devant que derrière, avec le bord antérieur un peuarqué (convexe devant), parfois un peu anguleux. Second nœud un peu plus large que long, de la largeur du premier, sans trace de sillon médian, mais échancré ou fortement imprimé derrière.
Lisse et très luisant. Abdomen en partie très faiblement chagriné. Epistome et joues en partie finement ridés et subopaques, avec quelques très fines réticulations. Pilosité dressée nulle. Une pubescence extrêmement fine, courte et diluée se trouve partout, plus abondante sur les tibias et les scapes.
D’un rouge un peu roussâtre; abdomen brun noirâtre; pattes et antennes brunes. Parfois le pédicule, le thorax et même la tête deviennent d’un rouge brun assez foncé.
Récolté sur les arbres. ;
Une © de 7 à 7,5 mill., à tète subopaque, très finement striée et réliculée, et avec des tubercules plutôt dentiformes à l’épinotum, du reste fort semblable, me semble se rapporter à cette espèce, mais précisément l’épinotum me rend la chose douteuse.
Pheidole sculpturata MAYR., subsp. Berthoudi FOREL. — Ÿ, — Recherche les pucerons.
Pheidole punctulata MAYR. — $, Z. — Est une peste partout.
Tapinoma (Ecphorella) Wellmani n. subg., n. sp. Ecpho- rella n. subg. Diffère de Tapinoma par son épistome entier, sa tête déprimée, ses antennes épaisses, et surtout par le pédicule qui a une écaille très inclinée en avant, mais distincte et fort épaisse, arrondie au sommet. Comme il n’y a qu'un individu, je n’ai pu disséquer le gésier. Ce sous-genre se rapproche du $S. G. Dolero- myrma VOREL, par l'existence d’une écaille, mais celle-ci est très mince chez Doleromyrma.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI11, à 111 1909, J
UE RE ON GE QU re), 4 CNT MINE ROIS À SO LR is à TRE 66
T. (E.) Wellmani n. sp. — ÿ. -- Long. 1,8 mill. Mandibules courtes, robustes, lisses, ponctuées, armées d'environ 7 dents. Epistome assez déprimé, largement biéchancré ou bisinué, faible- ment convexe au milieu de son bord antérieur, sans carène. Son tiers antérieur est triangulairement aplati. Toute la tête est dépri- mée, trapéziforme, élargie et échancrée derrière, rélrécie devant, à côtés médiocrement convexes. Yeux moyens, situés au milieu des côtés. Le scape atteint le septième postérieur de la têle environ. Antennesde douze articles, épaisses; dernier article du funicule fort épais, à peine plus long qu'épais; tous les autres, sauf le premier, plus épais que longs, les movens deux fois plus épais que longs. Thorax court et épais. Sutures du thorax distinctes. Promésonotum médiocrement convexe, aussi large que long. Pronotum deux fois et demie plus large que long. Echancrure mésoépinotale distincte, mais peu profonde, avec deux stigmates saillants sur le profil. Face basale de l’épinotum peu convexe; subhorizon- tale, élargie derrière, un peu plus large que longue, formant de chaque côté, derrière, un angle arrondi ou tubercule très obtus.
Face déclive subverticale, à peine plus courte que la face basale et passant à elle par une courbe. Ecaïlle basse, fortement inclinée en avant, épaisse, obtuse et arrondie au sommet qui est aussi épais que la base. Pattes courtes; cuisses et tibias épais.
Lisse, luisante, avec des points piligères épars et fins et quelques vestiges de réticulations çà et là. Une fine pubescence jaunâtre assez diluée sur le corps, un peu plus abondante sur les membres qui n’ont pas de poils dressés. Quelques petits poils dressés sur l'abdomen.
D'un brun foncé. Pattes, antennes, mandibules et écaille d’un brun clair.
Une seule ÿ. Ne sachant où placer cette petite fourmi, j'en fais provisoirement un sous-genre de Tapinoma, en attendant que le vésier soit connu. Je n'aurais pu le disséquer sans détruire l’abdo- men du seul spécimen.
Camponotus Reginæ FOREL. — à.
Camponotus Cœæsar FOREL. — $ minor. — Forme typique. Mène une vie nocturne d’après M. WELLMAN.
Camponotus foraminosus FOREL, subsp. auropubens FOREL, var. argentopubens FoREzL n. var. — ©. — Long. 10,5 mill. — Tête comme chez l’auropubens, large et peu rétrécie devant, et même sculpture; mais la pubescence et la pilosité sont exactement celles du Grandidieri FOREL. Tête luisante derrière. Mésonotum luisant. Ailes enfumées de brun. Fossettes de l’auropubens.
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Cainponotus chrysurus GERSsT — %. — Sur un nid de termites.
Camponotus maculatus F., subsp. atramentarius FOREL, v. eluis n. var. — Ÿ. — Long. 9 à 14 mill. — Couleur exacte de l’atramen- tarius typique, entièrement noir, avec les hanches, les cuisses, les funicules et le bord des mandibules rougeûtres, ainsi que six taches blanchâtres assez petites sur les côtés de l’abdomen. Mais la taille dépasse celle des plus grands individus de la var. claire liocneimis EuErY. Pas trace de petits piquants aux tibias. La taille est légère- ment plus grêle que chez les deux autres variétés, et, chez la $ minor, la tête est un peu plus rétrécie derrière. Les quelques poils dressés encore plus clairsemés.
Camponotus rufoglaucus JERDON, subsp. cinctellus GERST., v. intuens n. var. — ÿ. — Long. 4,3 à 6 mill. ($& major). — Scape ne dépassant l’occiput que d’à peine deux fois son épaisseur chez la grande $. Tête de cette dernière moins élargie derrière. Le bord jaunâtre des segments abdominaux extrêmement étroit. Noir; devant de la tèle, mandibules, funicules et pattes rougeâtres. Du reste comme le cénctellus dont c’est une petite variété.
Camponotus rufoglaucus JERDON, subsp. cinctellus GERST. — Ÿ min. — Dans les nids de termites.
Camponotus Wellmani n. sp. — % min. — Long. 12 à 43 mill. — Mandibules lisses, avec quelques points fort épars, à bord externe presque droit, convexe seulement vers l’extrémité, armées de sept dents. Epistome caréné, à lobe antérieur très marqué, trapéziforme. Aire frontale transversale, rhombiforme. Arêtes frontales rapprochées, sinueuses, peu divergentes. Tête plus d’une fois et demie plus longue que sa largeur antérieure, régulièrement ,rétrécie du bord antérieur au bord articulaire qui est en même temps le bord postérieur, mais qui n’est nullement relevé en collerette. Les côtés de la tête régulièrement et médiocrement con- vexes; les yeux sont fort grands et situés à peine en ärrière du milieu des côtés. Longueur de la tête (sans mandibules) 3 mill., d’un scape 5 mill., d’un tibia postérieur 5,7 mill. Thorax allongé, étroit, médiocrement convexe; face déclive de l’épinotum de moitié plus courte que la face basale. Ecaille cunéiforme, convexe sur ses deux faces, presque tranchante au sommet, à peine plus haute que l’épaisseur de sa base. Tibias étroits, comprimés, subcannelés, armés de sept à neuf petits piquants obliques et pointus à leur bord interne. Métatarses cannelés.
Médiccrement luisant, transversalement chagriné partout d’une façon uniforme. De longues soies d’un brun roussâtre, pointues, espacées sur tout le corps, partant de points sétigères. Pubescence
GS
diluée, fine, roussàtre, plus abondante sur le devant de la tête. Les tibias et les scapes n’ont qu’une pilosité roussätre oblique et courte, assez abondante.
D'un noir un peu brunâtre. Pattes et scapes d’un brun foncé. Mandibules et tarses d’un brun rougeûtre. |
%# major. Long. 18 mil. — Tête longue de 5 et large de 4,8 mill. comme chez la ©, mais plus excavée derrière. Ecaille comme chez la petite $, mais plus haute et moins épaisse. Ponctuation fort espacée. Du reste comme la Q et la petite ÿ.
©. — Long. 24 mill. — Mandibules fortement ponctuées, armées de 8 dents, faiblement convexes sur tout leur bord externe. Lobe de l’épistome rectangulaire. Tète plus longue que large, en trapèze allongé, médiocrement élargie derrière et largement concave à son bord postérieur. Thorax un peu plus large que la tête. Ecaille haute, biconvexe, plus de deux fois plus haute que l'épaisseur de sa base. Tibias bien plus larges que chez la petite ÿ, comprimés el cannelés, La ponctuation espacée qui fait presque défaut à la pelite % est assez abondante, fine, un peu effacée. Mandibules d'un brun foncé. Les ailes manquent. Du reste tous les caractères de la petite ÿ.
La seule grande % n’a pas élé prise avec les $ minor et la ©, mais provient de Kapema, Kipaila (D° SHEFFIELD NEAVE) et se trouve au musée du Cougo à Bruxelles. Le manque.
Cette belle espèce est parente du GC. Cæsar FOREL, mais bien distincte de lui par la forme de la tête. Les mandibules sont aussi plus larges, moins croisées et ont les dents plus courtes.
Polyrhachis Wellmani n. sp. —%. — Long. 8 à 8,5 mill. — Ressemble à s’y méprendre à la P. schistacea, GERST, typique, mais en diffère comme suit :
La tête a un bord postérieur légèrement plus marqué. L’épis- tome n’a pas de carène. Le thorax, surtout le pronotum, est plus étroit; les épines du pronotum sont plus rapprochées, moins divergentes et moins longues. L'écaille »’'a que deux fortes épines plus divergentes que chez schistacea et légèrement courbées en arrière à ses angles supérieurs; pas trace d'épines latérales.
En outre, l’écaille est bien plus épaisse au sommet, c’est-à dire plus convexe au haut de sa face antérieure, et les épines, au lieu d’être dirigées en haut, sont dirigées à la fois en haut et en arrière; pas trace non plus de dents entre les deux épines dont la disposition rapprochent cette espèce du groupe armuata, dives, etc., lors même qu'elle appartient à tous les autres égards au groupe relucens. Les pattes et les antennes sont un peu plus courtes que chez la schistacet; les scapes ne dépassent le bord occipital que de leur moitié (chez la schistacea de près des 2/3). Enfin l’épistome est plus
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luisant, superficiellement sculpté (chez la schistasea et subsp.
rugulosa caréné et mat, aussi un peu plus large).
A part cela, la forme, la sculpture, la couleur, la pubescence et la pilosité sont identiques à ceïles de la schistacea LyYpique à un tel point qu'on peut se demander s’il s’agit de parenté très proche, de mimélisme ou de convergence.
La schistacea babite surtout la côte orientale de l'Afrique tropicale; néanmoins j'en possède un exemplaire des bouches du Congo.
VII. — Cremastogaster africains
Récoltés par MM. LAURENT et KoHL et transmis à moi par M. ANDRÉ
M. E. AnDré, à Gray, m'a prié de déterminer quelques Cremas- togaster du Congo récoltés par le Père Hermann KouL et le prof. LAuRENT, botaniste, dans des tiges de certaines plantes. Les voici :
Cremastogaster impressa EMERY. — $. — n° 111 et n° 116. Stanley- ville, Congo, dans les tiges de Bucherodendron speciosum et de Barteria fistulosa.
Cremastogaster africana MAYR. — ÿ. — n° 21, dans les tiges creuses de Cuvieria angolensis.
Cremastogaster africana MAYR, var. Winkleri n. var. — Ë. — Long. 2,8 à 4,6 mill. Plus grand que la forme typique, avec une carène plus nette au milieu du mesonotum, les épines plus robustes et le premier nœud plus large et plus arrondi; du reste identique. Le C. africana varie énormément. Le premier nœud est parfois tres arrondi devant et plus ou moins large ou allongé; les épines sont parfois grèles et pointues, parfois plus robustes et plus obtuses, tantôt plus longues, tantôt plus courtes, etc.
Cette variété a été récoltée d’abord sur des cacaotiers par M. WixkLer (Musée de Hambourg), à Victoria (Kamerum), puis au Congo (M. KouL, n° 10%, 105, 106, 108). Olombo, Eala, Bokala (Congo), dans les tiges creuses de Barteria Dewevrei, de Cuvieria angolensis et de Plectronia Laurenti.
Cremaslogaster africana MAYR, subsp. Laurenti n. subsp. — 5. — Long. 1,8 à 2,6 mill. Plus petit au contraire que la forme typique dont il diffère par sa très faible sculpture. Le corps entier est noir luisant. Le thorax et la tête sont en partie seulement faible- ment ridés ou réticulés. Les épines sont encore plus grêles et plus courtes que chez l'espèce typique; le premier nœud est en trapèze. Du reste comme le GC. afrieana typique. Congo, n° 107, 109, 110,
… | LM " FRANS Te
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117. Bokula, Isangi, Stanleyville (Congo), dans les tiges creuses de Plectronia Laurenti et de Cuvieria angolensis.
Var. Zeta n. var. — Ÿ. — Identique de sculpture et de taille à la subsp. Laurenti, mais les funicules sont bruns au lieu d’avoir la deuxième moitié jaune comme chez le type de l’espèce et de la sous-espèce. Les épines sont aussi un peu plus longues.
Congo dans les tiges creuses d’une plante.
Cremastogaster Kohli n.sp. — $. — Long. 2,5 à 2,7 mill. — Très semblable à l’érconspicua MAYR., dont il a l’échancrure thora- cique formant un enfoncement anguleux et médian de tout le thorax, ainsi que la forme du pédicule, avec le deuxième nœud profondément échancré derrière, mais sans sillon devant. Par contre, il en diffère par sa taille plus petite et plus ramassée, par son scape qui ne dépasse pas ou dépasse à peine le bord postérieur, par son mésonotum plat qui a une éminence médiane longitudinale devant(convexe, mais sans éminence niearène chez inconspicua). Le pronotum est aussi abrupt devant; subhorizontal derrière, un peu subbordé et subépaulé devant en haut; tandis qu'il est arrondi chez l’inconspicua.
Luisant, très finement et faiblement chagriné, avec des points épars. Thorax moins luisant, très finement ridé en long. Pilosité dressée presque nulle. Pubescence assez diluée, plus abondante sur les tibias et les scapes qui n’ont pas de poils dressés.
Très noir. Pattes et scapes d’un brun foncé. Mandibules, funicules et tarses d’un rouge brunâtre assez foncé. Les épines sont longues comme la moitié de leur intervalle et assez pointues. La tête est échancrée derrière, plus large que longue.
Ressemble au premier abord à l’africana, r. Laurenti, dont il diffère surtout par l’enfoncement du thorax qui le rapproche de l’inconspicua.
Stanleyville (KonL).
VIII. — Fourmis du Congo récoltées par MM. Luya et KoL et reçues de M. WASMANN.
Dorylus (Anomma) Wilwerthi EMERY. — J'et ÿ. — Récoltés en- semble dans une même armée d'Anomma en août 1907 par M. LuyaA à Sankuru, Kassaï, Congo belge. Cette trouvaille confirme absolu- ment ce que j'ai dit plus haut; le correspond bien à celui que j'ai décrit ci-dessus comme de l'A. Wilhwerthi. Le { de cette espèce a aussi été récolté par M. KouL à St-Gabriel près Stanleyville.
Dorylus [Anomma)] nigricans ILLIGER v. funerea EM. — 4. — Sankuru, Kassai, Congo belge (LuJA).
FA
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Dorylus {Rhogmus] fimbriatus SAUGk. — (ÿ. — Sankuru (LüJA). Dorylus depilis EMERY. — (. — Sankuru (LuyA).
Dorylus moestus EMERY. — «. — Sankuru (LuyJA).
Cataulacus princeps EMERY. — ÿ. — Sankuru (LuJA).
Triglyphothrix mucidus n. sp. — $. — Long. 3,4 mill. — Très voisin de gabonensis ANDRÉ, dont il diffère comme suit : Mandibules assez densément striées-ridées, sauf à lextrémité. Epistome bien plus largement échancré au milieu de son bord antérieur. Tête bien plus distinetement concave derrière, avec les angles postérieurs moins arrondis. Le scrobe pour les scapes est plus profond, plus distinctement bordé derrière, formant de côté une faible dépression pour les funicules. Les yeux sont ovales et convexes, ne formant pas de pointe en avanteten bas. Thorax plus large, moins convexe transversalement, surtout le pronotum. Epines à peine aussi longues que leur intervalle (plus longue que lui chez le gabonensis). Pétiole antérieur du premier nœud un peu plus court que le nœud (plus long chez le gabonensis).
Tête, thorax et pédicule mats, assez grossièrement et densément ridés-réticulés longitadinalement et en outre finement réticulés. Abdomen et membres lisses et luisants avec une ponctuation fine et espacée. |
Tout le corps, les pattes et les antennes densém'ent recouverts d’une longe pilosité blanchätre, laineuse el polyfide qui leur donne l’air d’être couverts de moisissure. Cette pilosité est bien plus longue, bien plus dense et bien plus polyfide que chez le gabonensis. Un seul poil peut se diviser en six, huit et même plus de branches, partout, même sur les tarses; sur le corps, chaque poil forme une mèche polytide.
D'un brun noirètre; pédicule plus clair. Pattes, antennes, mandi- bules, épistome et arêtes frontales roussätres.
Sankuru, Kassaï, Congo belge (LurA). Cette curieuse espèce est bien distincte de gabonensis ANDRÉ, sa voisine, par sa forte sculpture male, par sa pilosité dense et polyfide qui surenchérit sur celle de toutes les espèces du genre, enfin par la forme de la tête, du
scrobe, etc. Tetramorium aculeatum MAYR v. Wasmanni FOREL — %, Q, d°. Sankuru (Luja). — Mon Wusnaæmni n’est qu’une petite variété de
l'aculeatum avec des épines plus courtes. Chez la femelle, les épines
sont aussi plus courtes.
Cremastogaster Kohli n. sp. — ÿ. — Station de Romé près
. Stanlevville (KonL). Voir la description plus haut.
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Diplomorium Lujæ n. sp. ÿ. — Long. 2,1 à 2,5 mill. — Man- dibules fort étroites, à bord terminal extrêmement oblique, armé de 4 dents, parfois de 5. Elles sont lisses, luisantes, éparsément ponctuées. Epistome comme chez longipenne MAYR, convexe, sans dents ni carènes. Tête carrée, au moins aussi large que longue, aussi large devant que derrière, largement et faiblement échancrée derrière, à côtés faiblement convexes. Arêtes frontales courtes. Sillon frontal nul. Pas trace d’yeux. Les scapes atteignent le 5"° postérieur de la tête et sont un peu renflés dans leur moitié apicale. Antennes de 11 articles; massue très distinctement de 3 articles, dont le dernier est aussi long que les deux autres réunis. L’avant dernier n’est pas plus long que l’antépénultième. La massue est aussi longue que le reste du funicule, dont les articles 2 à 7 sont plus épais que longs. Chez une ou deux ÿ les antennes ont 10 ar- ticles. Suture promésonotale obsolète. Promésonotum un peu déprimé en dessus, mais les angles antérieurs sont arrondis. Echancrure mésoépinotale étroite, peu profonde, mais fort distincte. Face basale de l’épinotum étroite, à peine plus longue que la face déclive, plus longue que large, plus large derrière que devant. Epinotum absolument inerme; face déclive obtusément subbordée. Vus de dessus, les deux nœuds sont arrondis, aussi larges l’un que l’autre, à peine plus larges que longs. Le premier est un peu retréci devant, plus haut que le second, aussi long que son pétiole antérieur qui est mince. Abdomen ovale; pattes plutôt courtes; tarses antérieurs un peu épaissis et courts.
Lisse et luisant. Ponctuation de grosseur médiocre, piligère, abondante sur la tête, plus éparse ailleurs; les points sont un peu dorés sur la tête et le thorax. Pilosité dressée très éparse, jaune. Pubescence plus abondante, courte, jaunâtre, un peu soulevée, répandue partout. Les scapes et les tibias n’ont qu’une pubescence courte et oblique.
D'un jaune terne ; abdomen, pédicule et pattes d’un jaune pâle.
®.— Long. 13 mill. — Mandibules lisses, avec quelques gros points, étroites, armées de trois dents. Tête en rectangle transver- sal, presque d’un quart plus large que longue. Antennes comme chez l’ouvrière, mais la massue plus courte que le reste du funicule et tous les articles de celui-ci un peu plus longs qu'épais. Yeux convexes, situés en arrière du milieu des côtés. Les scapes n’attei- gnent pas le bord postérieur de la tête. Thorax plus large que la tète. Nœuds plus larges que lôngs, le premier peu distinct de son très large pétiole antérieur.
Pubescence beaucoup plus diluée que chez l’ouvrière, de même que la ponctuation, surtout sur la tête; seuls les libias et les scapes sont de même; les poils sont d’un jaune roussâtre. D'un noir brun;
VA
PRET TANT ENS, 7
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mandibules, antennes, tibias, tarses et bord postérieur des segments
abdominaux d’un roux jaunâlre; cuisses et hanches brunes. Du reste comme l’ouvrière, malgré la différence énorme de la taille.
Les ailes ont une cellule cubitale et une cellule discoïdale. La nervure transverse s’unit au rameau cubilal externe seulement, loin du point de partage, comme chez les Solenopsis. La cellule radiale est étroite et absolument ouverte, si bien que le rameau cubital externe demeure absolument et jusqu’au bout parallèle à la nervure marginale. (Chez le D. longipenne MAYR, la cellule radiale est bien plus large et seulement un peu ouverte à son extrémité apicale.)Les ailes sont un peu jaunâtres, avec les nervures d’un brun jaunätre ; elles sont un peu moins longues que chez longipenne.
d Long. 6,7 à 7,7 mill. Mandibules étroites, longues, bidentées. Tète plus large que longue. Antennes de douze articles; scape court, deux fois plus long qu'épais. Premier article du funicule aussi épais que long; les autres cylindriques, subégaux, beaucoup plus longs qu’épais. Thorax fort large; pédicule plus aplati que chez la © ; premier nœud convexe devant. Penicilli avec un bouquet de poils au bout. Les trois paires de valvules génitaies longues et étroites ; les extérieures trois fois plus longues que larges. Epistome caréné. Dernier article des tarses dilaté.
Tête presque mate, irrégulièrement réticulée-ponctuée. Le reste luisant, plus ou moins lisse et très éparsement ponctué. Pilosité dressée roussâtre, abondante sur le mésonotum, moins ailleurs, nulle sur les tibias et les antennes qui sont pubescents.
Noir. Antennes, pattes et mandibules brunes. Ailes comme chez
cie ©: ;
Cette espèce est très distincte de longipenne et vient en partie réduire les caractères génériques donnés par MAYR, eu ajoutant ceux du çj' (voir descr. de l’espèce). Les antennes à massue distinc- tement triarticulée l’éloignent encore plus du genre Solenopsis, tandis que le (inconnu chez longipenne) se rapproche des Sole- nopsis par ses antennes de douze articles. Le polymorphisme rappelle celui des Carebara.
Sankura, Kassaï, Congo belge (Luja).
os
Œcophylla smaragdina F., subsp. longinoda LATR. — #%, Sankura, Kassai, Congo belge (Luja).
Camponotus maculatus F., subsp. Solon FOREL. — %, ©. — Sankura, Kassaï, Congo belge (Luja).
=
Polyrhachis mililaris F. — %. (Luja).
— Sankura, Kassaï, Congo belge
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HÉTÉROCÉRES NOUVEAUX DE L’AMÉRIQUE DU SUD.
par Paul Dognin
NOCTUIDÆ
Cropia fuscoviridis sp. nov. — 95 et 29 mill. — Dessous des supérieures gris avec la base semée d’écailles brunâtres, puis et jusqu’avant le milieu d’écailles vert tendre, l’espace médian d’un gris cendré plus clair s’élargissant en face de la cellule et finis- sant en pointe sur le bord interne, la région terminale brune; toutes ces tonalités non uniformes mais plus ou moins semées d'écailles de teintes variées. Sur ces contrefonds traversent une antémédiane noire, trois fois coudée extérieurement, les deux pointes rentrant sur la sous-costale et la sous-médiane; une mé- diane plus épaisse, noire, légèrement arrondie et dentée vers le bord interne ; une postmédiane également noire, interrompue, irré- gulière et moins bien dessinée; la côte, outre ces lignes, mar- quée d’une tache subbasilaire, de deux taches entre la seconde et la troisième lignes, de deux taches et d'une irroration noire sous- costale après cette dernière; bord terminal marqué de points noirs dans les creux intranervuraux; la frange brunâtre. Dessus des infé- rieures brun marron avec l'indication de deux lignes transversales marquées par des points bruns au bord abdominal (une postmé- diane et une subterminale), entre ces points un espace clair; la frange brunâtre. Dessous des quatre ailes brun, la côte des supé- rieures coupée de clair, les inférieures avec un point discoïdal diffus et une postmédiane sinuée qui se continue indistincte aux premières ailes. Tète et dessus du corps bruns, les ptérygodes mêlés de quelques écailles vertes.
Guyane anglaise; deux ?9.
NOTODONTIDÆ
Nystalea multiplex sp. nov. — 53 et 55 mill. — Fond des ailes brun lilacé, marbré d’olivâtre et de crème terreux dans la cel- lule, les espaces médian, apical et terminal de la 4 à l’angle, traversés par une foule de lignes olivâtres indistinctes, irrégulières et qui se perdent dans le chaos des marbrures, la côte coupée de nombreux points olivâtres; une petite touffe basilaire de poils à extrémités noires entre la médiane et la sous-médiane. Une tache oblongue, renflée au centre, olivatre, liserée de noir sur la discocellulaire, est précédée dans la cellule d’une barre noire bordée de clair intérieu- rement; deux grosses taches arrondies, la supérieure entre 5 ets,
FACE
_l'inférieure de 2 à 4 tiennent le milieu entre la cellule et le bord, ces
taches sont d’un olive dégradé et bordées de noir intérieurement, de blanc extérieurement, les nervures coupées de noir et de blanc dans leur espace; elles sont suivies d’une ligne crème dentée puis d’une subterminale noire, épaissie et légèrement flexueuse et irré- gulière de 8 à 3, dentée de 3 à l’angle; extrémités nervurales crè- meuses émettant des poils crème dans la frange brune, celle-ci coupée de brun et de crème en dessous de 5. Inférieures blanchâtres largement bordées de noiràtre, le bord abdominal et la frange blanchâtres. Dessous des supérieures noirâtre avec le bord terminal en partie blanchâtre, la seconde moitié de la côte etla frange coupées de blanc et de noiràtre. Dessous des infé rieures blanchätre avec
une bordure terminale noirâtre laissant l’apex blanchâtre; frange
blanchätre. Dessus du corps brun, poitrine roussàtre, dessous de
"l'abdomen blanchätre, la touffe anale brune coupée de blanchâtre.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux Port de sequora Scns.
? Pentobesa falsimonia sp. nov. — 536 mill. — Dessus des supérieures noir charbonneux avec des éclaircies brun ochracé au bord interne, au centre sous la cellule et le long du bord terminal; une éclaircie encore plus claire occupe l'extrémité de la cellule et remonte en S’élargissant extérieurement sur la côte. L’aile est tra- versée par une série antémédiane de gros traits intranervuraux noirs, étagés, plus éloignée de la base à la côte qu’au bord interne, une seconde série de traits semblables part de la côte sous l’extré- mité de la tache claire, oblique extérieurement jusqu’à la 4 puis rentre intérieurement pour aboutir vers le second tiers du bord; région terminale claire coupée par une série de traits intranervuraux noirs; frange brune. Dessus des inférieures légérement noirâtre, la frange plus päle. Dessous des supérieures noirâtre pâle avec un vague rappel de la tache costale du dessus; dessous des inférieures plus päle. Tête et thorax noirs.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; un {.
S'écarte du genre Pentobesa par l'absence de toufle sur la tête, la touffe anale non bifide, la 8 des secondes ailes bien écartée quittant la cellule au milieu.
Proelymiotis apicenotata sp. nov. — 42 mill. — Dessus des supérieures brun à reflets violacés surtout dans l’espace sous-médian basilaire qui est, en outre, taché d’olivâätre; une touffe basilaire sous- médiane de poils à extrémité noire; des traces de lignes transver- sales indistinctes, plus pâles; un point discoïdal noir bordé de clair, extérieurement et précédé d’un petit point cellulaire noir; une série
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sublerminale de points ou chevrons intranervuraux noirs assis sur des stries plus claires; le dernier tiers de la côte coupé de points ochracés, le dernier point avant l’apex se dilatant en une lache ochracée appuyée extérieurement surundes points subterminaux et intérieurement sur le sommet d’une très grosse tache subapicale noire, arrondie, quidescend jusqu’à la 4; la frange colorée, plus pâle à l'extrémité des nervures. Dessus des inférieures d’un brun plus noir, la frange pâle. Dessous des quatre ailes brun, lextrémité de la côte des supérieures avec les points du dessus, le dernier se dila- tant également; les franges concolores, plus pâles sur les nervures. Thorax brun; dessus de l’abdomen noir comme le dessus des secondes ailes; pattes garnies de poils épais. ; St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux
Lysana parvipuncta sp. nov. — 537 mill. — Supérieures avec le bord terminal renflé, d’un ochracé terreux, les nervures teintées de brun et avec les dessins bruns suivants : un rappel par- tiel de l’extrabasilaire; une ligne épaisse, oblique, interrompue dans la cellule, quittant la côte au premier quart et suivant la 2 presque jusque vers son milieu, surmontée à son extrémité par deux chevrons géminés (entre 2 et 4) suivis d’une ombre brune surmontéede ferrugineux etencore d’une plus petite ombre brune, le tout oblique et formant comme une seconde ligne entre l'extrémité de la première et l’apex; un point triangulaire blanc vif assis sur la 5 avant la seconde ligne, la pointe dirigée sur la cellule; une série subterminale de traits intranervuraux bruns disposés un peu dans tous les sens; la côte coupée de clair au dernier liers; la frange couleur du fond. Dessus des inférieures noirâtre, la frange pale. Dessous des quatre ailes noirâtre pâle, la côte des premières ailes ochracée, la première moitié des secondes ailes blanchâtre. Tête et thorax ochracé terreux ; dessus de l’abdomen noirâtre.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane francaise; une ©.
Lysana oculata sp. nov. — 42 mill. — Dessus des supérieures olivâtre, grisant et brunissant par place, traversé par diverses lignes peu distinctes : une antémédiane brune géminée et che- vronnée, légèrement arrondie; une postmédiane également véminée qui se devine plutôt qu’elle ne se voit, coupant les ner- vures de traits bruns et blancs et semant en arrière sur la 5 comme un petit œil composé d’un trait extérieur noir, d’un trait central blanc appuyé sur une petite ombre interne brune. La ligne post- médiane suivie d’un point noir entre la 4 et la 2, d’une irroration poire entre 4 et 6, surmontée d’un point noir entre 6 et 7, enfin d’une ligne sinueuse blanche précédant une série subterminale de
dl nat ne de te ie nl 4 à 2 074 - - .
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traits intranervuraux noirs. Une ombre terminale noire entre chaque nervure se prolongeant sur la frange qui est olivâlie aux extrémités nervurales. La côte coupée de brun par le départ des lignes dans les deux premiers tiers, puis régulièrement au dernier tiers. On devine une ombre qui, partant de la côte sur la première ligne, suit la 2 sur son départ. Dessus des inférieures noirâtre, la frange pâle. Dessous des quatre ailes noirätre avec une bordure ter- minale et la moitié interne des secondes ailes pâle.
Rio Grande do Sul, Brésil; une ©.
Marthula albopunctata sp. nov. —- 98 mill. — Supérieures avec la moitié supérieure brun marron, la moitié interne brun lilacé, traversées par les lignes usuelles ochracé pâle : une extra- basilaire coudée intérieurement sur la médiane; une antémédiane légèrement arrondie; une postmédiane coudée au départ de la côte et plus rapprochée au bord interne; la quatrième ligne au dernier quart assez parallèle au bord. La cellule avec trois assez gros points noirs formant triangle, un cellulaire sous la sous-costale, les deux autres à chaque bout de la discocellulaire, celui du bas pointé de blanc; une série sublerminale de points intranervuraux blancs bordés intérieurement de noir, celui entre 4 et 5 plus gros. Dessus des inférieures noirâtre. Franges pâles. Dessous des quatre ailes brunâtre, les bords terminaux et le bord costal des secondes ailes largement pàles. Palpes, tête et vertex entre les antennes ochre vif; vertex après les antennes brun; ptérygodes et seconde partie du thorax lilacé; collier et devant du thorax marron vif; dessus et extrémité de l'abdomen noirâtres.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une ©.
Poresta striolata sp. nov. — 39 mill. — Dessus des supé- rieures brun entièrement couvert de stries transversales plus claires avec une large tache discocellulaire d’un ton légèrement plus sombre; une ligne longitudinale interne blanc rosé à bord supérieur lilacé, droite, allant de la base au bord terminal un peu au-dessus de l'angle ; une ligne brune extérieurement, ochracée intérieurement, assise un peu avant le second tiers extérieur sur la première ligne, transversale et droite jusqu’au-dessus de la 6, puis se recourbant pour alteindre le bord terminal en dessous de l’apex; une série intranervurale de points subterminaux noirs ponctués de blanc extérieurement, enfin la frange concolore. Dessus des inférieures brun uni, la frange brune, à l’angle anal, blanche ailleurs. Dessous des supérieures brun avec une large bordure terminale et la côte plus claires; dessous des inférieures brunâtre, le bord abdominal
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plus pile. Palpes, tête et dessus du corps bruns; dessous et pattes . brunätres.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une 9.
Espèce très voisine de sericea SGHS, mais à supérieures plus larges et la seconde ligne toute différente, celle-ci étant, chez serice«, droite de l’apex jusque vers le milieu de la première ligne interne.
Dasylophia russula sp. nov. — 45 mill. — Dessus des supé- rieures chamois rougeûtre, plus vif dans.la première partie de l'aile avec une foule de traits longitudinaux brun noir; un basilaire par- courant la moitié de l’espace sousmédian suivi de deux traits géminés quittant la 1 pour s'arrêter avant la 2 puis d’un troisième trait terminant sur le bord interne la ligne postmédiane claire arrondie usuelle au groupe et qui vient aboutir sous là côte au troisième quart; une série de traits intranervuraux suivis de traits terminaux s’épaisissant vers l’apex et accompagnés de traits blancs vers le bord; un assez gros point subterminal blane coupé de noir entre 2 et 3. Nervures sablées de noir. Frange claire coupée de poils noirs. Inférieures un peu hyalines et leurs franges blanches. Dessous des premières ailes blanc. Tête et collier ochracés; thorax et ptérygodes brun rougeûtre; dessus de l'abdomen grisant; des- sous blanc jaunissant.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un «.
Hippia albopicta sp. nov. — 3 mill. Supérieures avec l’extrème bord costal, le tiers basilaire et la région interne gris olivâtre, très légèrement incurvée intérieurement, mais sans aucune dentelure, les sablures de la côte enfumant le bord supérieur; un tout petit point apical noir à l’extrémité de la bande blanche; région interne sous cette bande brun olivâtre; une série de lignes dentées noires, peu distinctes sauf vers le bord interne et se traduisant en partie par des points nervuraux (basilaire, antémédians, deux post- médians); une série de chevrons terminaux noirs émettant un point de chaque côté des nervures; la frange concolore. Dessus des inférieures noirâtre, la frange à peine plus pâle. Dessous des pre- mières ailes noirâtre avec une éclaircie terminale sous l’apex ; dessous des secondes ailes blanchâtre dans les régions costale et abdominale, enfumé au bord terminal dans la moitié inférieure.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 4j.
Hippia viridans sp. nov. — 39 mill. — Dessus des supé- rieures mélangé de verdätre, d’olivätre, de brunâtre et de rous-
LR | | _sûtre avec une éclaircie blanchâtre sur la discoïdale et, la précé dant immédiatement, une ombre noirâtre, oblique et transversale, n’atteignant pas la côte et cessant sur la 9, suivie par un point entre 2 et 1. L’aile est traversée par une foule de lignes noires parmi lesquelles se distinguent une basilaire géminée irrégulière, une antémédiane géminée arrondie et dentée, une postmédiane dentée rentrant sous la cellule immédiatement suivie d'une série nervurale de points noirs à centre blanc puis, plus loin, d’une ligne zigzaguée blanchâtre liserée de noirâtre, ce liseré se transformant en ombre de 3 à 7; une série subterminale de traits intranervuraux noirs épais; le bord terminal coupé de noir de chaque côté des nervures, la frange rousseâtre mêlée de poils noirs. Sur la discocellulaire une tache irrégulière blanche liserée de noir et coupée par le pli. Dessus des inférieures noirâtre, la frange pâle. Dessous des supérieures noirâlre, la côte pâle coupée de noirâtre dans la moitié extérieure, le bord terminal avec une rangée de points intranervuraux plus sombres, l'extrémité desnervures garnie d’une touffe claire. Dessous des inférieures pâle avec l’indicalion d’une ligne centrale et une large bande terminale noirâtre, la frange pâle. Touffe sur le vertex et collier marron; thorax olivâtre; touffe dorsale sur le premier anneau marron coupé de clair; dessus de l’abdomen noirâtre.
Rio Grande do Sul, Brésil; un (.
Espèce excessivement voisine de cilla Dax. de la Guyane, de tons plus vifs; les lignes quoiqu’analogues ne sont pas identiques, dans cilla par exemple les traits subterminaux forment entre 4 et 6 un accent circonflexe la pointe en dedans, dans véridans ces deux mêmes traits sont à peine inclinés. Cette série de traits est précédée intérieurement dans cilla d’une seconde série de traits et points intranervuraux noirs bien marqués dans la région costale et qui ne se retrouve pas dans viridans, etc.
Sa!luca virens sp. nov. — 29 mill. — Dessus des supérieures d’un beau vert tendre avec les dessins noirs suivants : une ligne basilaire interrompue et irrégulière; une série antémédiane de points intranervuraux, oblique intérieurement; une ligne extra- cellulaire deux fois coudée extérieurement entre 3 et 4, 6 et 7, de points noirs liserés intérieurement de blanc; une série intraner- vurale de points subterminaux. Dessus des inférieures gris blond. Dessous des quatre ailes vert très pâle sans dessin. Palpes bruns à dessous et extrémité ochracés; front brunâtre ; vertex blanc entre les antennes puis vert pâle ; thorax et départ de l’abdomen vert pâle mêlé de poils blancs; abdomen ochracé avec quelques poils verts en dessus.
Guyane anglaise ; un 4.
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Quelques détails peuvent manquér à cette description car l’insecté est défraichi, mais les dessins en sont si simples que je le crois facilement reconnaissable.
Skaphita crocea sp. nov. — 36 mill. — Dessus des supé- rieures ochre vif lavé de brunâtre au premier tiers de l’aile et sur le second tiers costal, avec les traces de deux lignes géminées bru- nâtres, antémédiane et postmédiane et les points brun noir suivants; plusieurs basilaires sous la côte, une série antémédiane géminée assise sur la première ligne et coudée extérieurement dans la cellule, une série subterminale de points allongés entre la 1 et la 7 rentrant intérieurement entre 5 et 6 et surtout entre 4et5; la frange conco- lore portant un gros point noir aux extrémités nervurales. En outre, un gros point assis au départ de la 2, relie les deux points supérieurs de la première ligne aux points postmédian et subterminal situés entre la 1 et la 2 et cette suite forme une ligne absolument droite et ininterrompue de la côte à l’angle interne. Dessus des inférieures ochracé avec une bordure terminale noirätre, la frange pâle. Dessous des quatre ailes ochracé, un peu hyalin et laissant voir une partie des dessins du dessus. Palpes ochre vif, le départ et dessus bruns; tête, dessus du corps et pattes ochre taché de brun.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un (.
Dicentria simplex sp. nov. — 29 mill. — Dessus des supé- rieures ochre terreux pâle avec un assez gros point noir sur la discoïdale immédiatement en dessous de la 5; côte saupoudrée de noir sauf à la base ; une irroration noire extérieure à la cellule de la 2 à la côte; un trait noir basilaire sous la médiane; deux points subterminaux noirs en dessus et en dessous de la 2; un trait longi- tudinal clair se voyant plus ou moins selon l’angle entre 5 et 6; la frange concolore mêlée de quelques poils noirs Dessus des supé- rieures et frange blanchâtres, le bord abdominal et l’angle jaunis- sant. Dessous sans dessin apparent, la côte des supérieures ombrée de noir au centre et marquée de points au troisième quart.
Paraguay; un j.
Cette espèce rappelle phraortes DRUCE, mais les supérieures ont le bord interne plus droit, l’angle moins obtus, le bord terminal non denté; le corps est plus petit, dépassant à peine les ailes.
Heterocampa viridiflava sp. nov. — 39 à 41 mill. — Dessus des supérieures d’un vert jaunàâtre, certainement plus vif à l’état frais, coupé par les dessins suivants, brunâtres lilacés plus ou moins liserés ou accompagnés de noir; une bordure interne; une basilaire
dans la région souscostale; une antémédiane très irrégulière; une large médiane partant sous la côte, semant comme un œil accompa- gné de poils blancs sur la discocellulaire, puis se dirigeant oblique- ment sur l’angle interne; une irroration sous la cellule reliant la seconde et la troisième ligne; une large subterminale rentrant intérieurement sur la 2 et 4 et 5, après laquelle les nervures sont noires. Frange brunâtre lilacé. En outre, la région postmédiane verte est traversée par une fine ligne géminée et dentée à peine distincte. Dessus des inférieures noirâtre à bord costal coupé au second tiers par un commencement de ligne brunâtre lilacé liseré de noir, la côte brunâtre intérieurement, verdâtre de la ligne à l’apex; la frange plus pâle. Dessous des quatre ailes noirâtre, les franges plus pâles, coupées de sombre aux nervures. Première paire de pattes, tête, thorax et touffe anale vert jaunâtre ; dessus de l’abdomen noirâtre. ;
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 99.
Heterocampa normula sp. nov. — 39 mill. — Dessus des supérieures d’un blond brun fortement saupoudré de blanc avec une irroration brune en forme de coin qui, large au bord terminal entre 4 et 7, s'enfonce dans l’aile en diminuant jusqu’à l’angle infé- rieur de la cellule à la naissance de la 2, une irroration irrégulière blanche partant de la cellule en dessus lui succède et finit la traversée de l’aile jusqu’à la base au bord interne. La côte est coupée par le départ de diverses lignes qui restent indistinctes dans l'aile, ne marquant leur passage (l’antémédiane et la postmédiane) que par quelques points nervuraux blancs dans l’espace brun ou noirs dans l’espace blanchâtre. Deux points noirs discoïdaux, séparés. Frange blanchätre plus sombre à l’apex, coupée de brun aux extrémités nervurales. Dessus des inférieures noirâtre, le bord abdominal plus clair, la frange blanche. Dessous des supérieures noirâtre, l'extrémité costale coupée par trois points noirs et blan- chissant, ainsi que le bord terminal; la frange comme en dessus. Dessous des inférieurs noirâtre avecla région abdominale et la frange blanches. Tête et dessus du corps brunâtres, mêlés de longs poils blancs au bas du thorax.
Pérou; un (. Cette espèce rappelle Heterocampa notabilis Scas. de Guyane, que je ne connais pas en nature.
Malocampa albimacula sp. nov. — 31 mill. — Dessus des supérieures brun marron avec une très vague indication de lignes transversales plus sombres; une très large irroration subbasilaire
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIlt, à 111 1909, 6
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assise sur le bord interne et montant sous la médiane, blanche accompagnée de brun à l’intérieur et sur le bord; une seconde irroration analogue, mais plus pelile à l’angle interne, brune inté- rieurement puis blanche; la discoïdale coupée par deux points bruns, le plus petit au sommet, le plus gros à la base; une série terminale de petits points bruns accompagnés de quelques poils blancs; l’extrémité costale coupée de points clairs; la frange couleur du fond. Dessus des inférieures bran, la frange päle coupée de brun sur un point anal sombre. Dessous des quatre ailes noirâtre, blanchissant dans la moitié basilaire et abdominale des secondes ailes. Palpes, tête et thorax brun marron; dessus de l’abdomen brun; dessous du corps pâle.
Saint-Laurent du Maroni, Güvane française; un (.
Gisara complicata sp. nov. — 51 mill. — Supérieures avec la région basilaire et la moitié inférieure de la région terminale d’un crème ochracé, le reste de l’aile brun terreux, avec des marbrures violacées ou verdâtres le long de la côte,sur les sous-costale et sous- médiane, dans la région médiane et sur les 5, 6 et 7 jusqu’au bord, traversées par plusieurs lignes géminées, irrégulières, noir brun accompagné d’ochracé qui se distinguent avec assez de difficulté; une extrabasilaire, coudée en dehors; une antémédiane oblique et plus éloignée au bord interne; une extracellulaire bien chevronnée, le chevron entre 4 et 5 lançant intérieurement une pointe ochracée et plusieurs traits noirs extérieurs, nervuraux sur 2 et 3, intraner- vuraux entre # et 7. Ces chevrons sont suivis d’une fine ligne ochracée qui émet un double trait subapical et traverse la partie claire terminale, puis d’une fine terminale dentée noire. Une série terminale de points noirs intranervuraux; la frange ochracée et noire aux extrémités nervurales. Un gros point noir sur le départ inférieur de la discoïdale, un plus petit sur le départ supérieur, ce dernier précédé dans la cellule par deux autres points encore plus petits, le tout formant triangle. La côte coupée de traits clairs au quart subapical. Dessus des inférieures noirâtre, plus clair à la base et au bord abdominal, avec un trait noir coupé de clair à l’angle, trait qui donne naissance à une line postmédiane pâle; la frange blanchâtre. Dessous des premières ailes noirâtre, la côte coupée de clair au troisième quart et avec un trait subapical pâle, le bord terminal festonné de chevrons pâles à pointe intranervurale. Des- sous des secondes ailes blanchâtre, les régions costale et terminale noirâtres. Vertex et collier brun noir; thorax crèmeux, le centre brunissant.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 44.
Cette espèce a le troisième article des palpes assez court et les cuisses poilues.
Gisara albolimbata sp. nov. — 55 mill. — Dessus des supé- rieures marron clair, strié de noir surtout le long de la côte, dans la région subterminale et au bord interne, le bord terminal avec une large bande blanc d'argent, terni à l’apex, irrégulièrement sinuée à l’intérieur et contenant une série intranervurale de points subter- minaux noirs. L’aile contient, en outre, une ligne basilaire noire interrompue, deux points discoïdaux noirs séparés et une ligne postmédiane de taches intranervurales noires. Frange blanche coupée par une touffe de poils noirs de chaque côté des nervures. Dessus des inférieures noirâtre, la frange éclairée par quelques poils blancs. Dessous des supérieures brunâtres, la côte ochracée striée de noir, le bord terminal avec une triple rangée de points intranervuraux, ochracés au bord et à l’intérieur, noirâtres au centre, la frange plus noire qu’en dessus. Dessous des secondes ailes blanchâtre, la côte et le bord terminal vers l’apex rembrunis, la frange blanche jusqu'à la 2, coupée de noir de Ja 2 à l’apex. Dessus de l’abdomen noirälre avec une brosse de poils au départ.
Caracas, Venezuela; un (.
Boriza lignosa sp. nov. — (4 46, ©Q 48 mill. — Dessus des supérieures fauve chez le ç«;, d'une tonalité brune chez la 9, avec une ombre plus foncée partant de la région sousmédiane pour se perdre dans la région extracellulaire et une ombre subterminale, les dessins brun noir; un gros point sous la cellule entre 2 et 3 faisant partie d’une ligne postmédiane de points intranervuraux ; une série subterminale de traits également intranervuraux, celui entre 2 et 3 plus gros, celui entre 3 et 4 manquant et remplacé par un trait clair; une série de chevrons terminaux; les nervures marquées de brun; la frange blanchätre mêlée de poils bruns. Individus frais avec la côte marquée de traits obliques et plusieurs traits che- vronnés au dernier quart du bord interne. Dessus des inférieures blanc, l'extrémité des nervures et le bord terminal légèrement noirâtres chez le , avec une large bande terminale chez la 9, l’angle anal avec un trait noir coupé de blanc; la frange blanche sauf à l’angle. Dessous des supérieures noirâtre, la frange pâle; dessous des inférieures blanc chez le ', avec une bande noirâtre terminale chez la ®.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux dj et
trois 90.
Blera rubiginosa sp. nov. — 44 mill. — Dessus des supé-
SA
rieures gris argenté fortement saupoudré d'atomes rouxlet ftra- versé de dessins roux en sorte que le bord terminal seul reste à peu près de la couleur du fond. Le premier tiers est entièrement cou- vert de lignes indistinctes diluées, tourmentées, parallèles, dont la dernière a, en partie, un liseré de brun; une série de postmédianes analogues finissent par se coaguler au dernier quart en une bande rousse, interrompue entre 3 et 4, précédée d’une ligne brune et bordée extérieurement d’une ligne blanche; le bord terminal argenté est traversé par une série de chevrons bruns avec les extré- mités nervurales et leurs franges brunes, le reste de la frange blanche. Un large trait blanc en S sur la discocellulaire précédé par un point cellulaire blanc. Dessus des supérieures blanchâtre dans la première moitié, noirâtre dans la moitié terminale, avec un trait anal blanc et noir et la frange blanchätre. Dessous des supé- rieures roussâtre, les bords interne et terminal blanchâtres; des- sous des inférieures blanchätre avec une bordure costale et terminale noirâtres. Palpes, tête, collier et milieu du thorax roux; côtés du thorax et dernier tiers de l’abdomen en dessus gris argenté.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 44.
Cette espèce se placera tout auprès de Blera hymen DyaAR dont elle semble un développement.
Phastia rufolineata sp. nov. — 28 et 32 mill. — Dessus des supérieures gris saupoudré d’atomes noirs et roux, traversé par deux larges bandes; une antémédiane lisérée de noir de chaque côté, à centre roux, à bords irréguliers, assez droite de la côté au pli sousmédian puis ne se complétant de là au bord interne que par un double chevron noir à peine indiqué mais celui-ci est précédé à l’intérieur par une grosse tache rousse liserée de noir; une postmédiane plus large encore, bordée de noir intérieurement, le roux du centre se diffusant extérieurement; étranglée entre 3 et 4; un trait noir discoïdal, surmonté à la côte par un commence- ment de ligne noire, la région centrale s’éclairant de roussâtre ; une série sublerminale de chevrons intranervuraux noirs éclairés de blanc en dedans, de roussâtre en dehors; le bord interne coupé de noir de chaque côté des nervures; la frange couleur du fond. Des- sus des inférieures noirâtre, la frange blanche. Dessous des supé- rieures noirâtre, la côte, le bord interne et la frange pâles; dessous des secondes ailes et franges blanchâtres avec un petit point discoï- dal et une bordure subterminale de la 2 à la 7 noirâtres. Tête et thorax gris, collier fortement mêlé de roux.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux jf.
Rifargia maculata sp. nov. — 50 mill. — Dessus des supé- rieures olivätre, les dessins brun noir. La côte coupée assez régu- lièrement par une foule de traits, commencements de lignes qui se perdent dans le fond des ailes pour la plupart; on distingue une extrabasilaire complète, régulièrement arrondie, émettant une tache extérieure sousmédiane teintée de violacé; plusieurs antémé- dianes dentées ne laissant guère que des points nervuraux sur leur passage ; trois points noirs pointés de clair, séparés, en triangle, à l'extrémité de la cellule; une postmédi ne arrondie extérieurement bien dentée, suivie d’une série de quatre ou cinq points nervuraux noirs et blancs alternés au milieu desquels se détachent trois taches noires lavées de lilacé, la première entre 3 et 4, les deux autres se succédant entre 6, 7 et 8; une subterminale pâle, irrégulière; une série terminale de points intranervuraux noirs; la frange couleur du fond; on remarque, en outre, une petite irroration lilacée sous la cellule entre 2 et 5. Dessus des inférieures noirâtre avec un trait noir coupé de blanc à l’angle anal, la frange blanchâtre. Dessous des quatre ailes noirâtre avec la côte et les bords terminal et interne aux supérieures, terminal et abdominal aux inférieures, ainsi que les franges blanchâtres, la côte des supérieures coupée de noirâtre dans la seconde moitié.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; un 4.
Rifargia grandimacula sp. nov. — 42 mill. — Dessus des supérieures gris argenté finement sablé de gris brun, traversé par les lignes brunes suivantes : une basilaire qui n’atteint pas le bord terminal; une antémédiane géminée, dentée, quittant la côte au premier quart pour se diriger obliquement vers la postmédiane qu'elle rejoint dans l’espace sousmédian ; un commencement de médiane; une postmédiane également géminée et dentée, mar- quant bien son passage par des points nervuraux, légèrement incurvée intérieurement sous‘la 3; une irroration linéaire subter- minale sinuée; une série terminale de points intranervuraux. Extrémité de la cellule marquée d’un demi-cerele noir fortement indiqué et que projette une ombre d’un noir plus pâle (ainsi que le ferait une lanterne sourde) de la 5 à la 6 jusqu'à la postmédiane, le sommet de celle-ci se rembrunissant dans la région costale; la côte coupée de gros points noirs au dernier quart; la frange blanchätre coupée de brun aux extrémités nervurales. Dessus des inférieures noirâtre, l'angle anal coupé d’un trait plus sombre surmonté de blanc, la frange blanchätre Dessous des quatre ailes noirâtre, le bord abdominal des secondes ailes blanchätre, la côte des supé- rieures et les franges comme en dessus.
St-Laurent du Maroni, Guvane française; une 9.
Ressemble à Malocampa gemonia Scus, d’après la description.
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Rifargia spontiva sp. nov. — 49 mill. — Dessus des supé- rieures blanc verdâtre traversé par une basilaire oblique qui, simplement géminée au départ de la côte à la base, se dédouble en deux lignes géminées sous la médiane pour aboutir au bord interne assez loin de la base, les lignes extérieures noir olive, les inté- rieures rousses ; une très large bande oblique d’un olive plus sou- tenu que le fond, à bords irréguliers, part du premier quart de la côte pour se fondre dans le fond entre 2 et 3; une forte irroration triangulaire d’un olive plus sombre encore occupe la région costale du sommet de la cellule jusque peu avant l’apex et la côte est coupée dans cet espace par six traits olive. Sur ces dessins traversent trois lignes antémédianes également chevronnées à peine distinctes en partie rousses et quatre postmédianes également chevronnées, les trois dernières punctiformes semantdes points olive sur les nervures blanches, l’espace entre les seconde et troisième lignes en partie lavé de roux et formant ainsi des chevrons roux au bord interne, entre le pli sousmédian et la 2 et entre la 3 et la 8. Une subterminale blanche rentrant'sur 2 et sur 5, l’espace terminal qui la suit d’un olivâtre plus sombre avec une série intranervurale de chevrons olive à centre blanc; la frange blanche mêlée de poils roux. Dessus des inférieures noirâtre avec un trait anal plus sombre coupé de blane, la frange blanche. Dessous des supérieures noirâtre, la côte et le bord interne ochracés, avec une éclaircie apicale et la frange blanches. Dessous des inférieures ochracé avec une large bande terminale noirâtre et la frange blanche. é
St-Laurent du Maroni, Guyanne française ; un .
Rifargia incisura sp. nov. — 57 miil. — Dessus des supé- rieures brun avec les régions costale et extracellulaire, le milieu du bord interne et deux taches subterminales entre 2 et 4 marbrés de verdâtre et de gris avec, sous un certain angle, un reflet lilacé s'étendant presque Jusque sur toute l’aile à l'exception du bord ter- minal. Qua're lignes transversales géminées bien indiquées : une extrabasilaire dessinée seulement sur la côte; une antémédiane tremblée coupant l'aile en droite ligne; deux postmédianes paral- lèles, obliques dans la région extracellulaire, rentrant vivement par un chevron entre 3 et 2 puis descendant, assez droites sur le bord interne; une ligne pâle, irrégulière, rentrant sur 2 et sur 5 suivie d’une fine subterminale noire, assez droite jusqu’à la 4 puis che- vronnée de là à l’angle; le bord estompé de taches terminales concolores; la frange brune. Dessus des inférieures brun avec un trait anal noir coupé de blanc, une ligne centrale et terminale estompées en pâle, la frange concolore. Dessous des supérieures grisant, la côte ochracée marquée de deux points, du second part
une ligne postmédiane d’ombres punctiformes intranervurales, le bord terminal pâle, la frange brune; dessous des secondes ailes blanchâtre garni de poils jaunissant, avec une ligne postmédiane comme aux premières ailes.
St-Laurent du Maroni, Guyane française ; un 4.
Rifargia exarmata sp. nov. — 4j 36 et 39 © 41 mill. — Dessus des supérieures brun avec, sous un certain angle, un pâle reflet lilacé sur une partie de l’aile, le long du bord interne notam- ment; les nervures ressortant partiellement en noir La côte coupée par des ombres qui se perdent peu après, ces ombres accompagnées d’irrorations costales blanches au sommet de la cellule; une seconde irroration blanche à l’apex. Lignes indistinctes; on devine une anté- médiane géminée; une postmédiane dentée dont une dent rentrant entre #4 et 5; une fine subterminale pâle; un petit point cellulaire noir et trois autres également noirs à l’extrémité de la cellule. ces points accompagnés de quelques écailles blanches; un gros trait longitudinal noir suivi d’une touffe blanche dans la frange entre 2 et 1, cette dernière nervure également bien marquée en noir en des- sous du trait; frange brune avec une petite touffe blanche à l’extré- mité de chaque nervure. Dessus des inférieures brun noirâtre, plus pâle dans la première moitié, avec un trait anal noir coupé de blanc et la frange blanchâtre. Dessous des supérieures brun-noirâtre, la côte et l'extrême bord terminal ochracés, la frange päle. Dessous des secondes ailes ochracé à la base et dans la région abdominale avec une large bordure costale et terminale brun-noirâtre et la frange pâle.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 4j, une ©. Cette espèce est fort voisine des tulira SCHS, discrepans Scus et sator DGx. On l’en distinguera par la teinte de ses supérieures plus uniforme et les deux traits noirs superposés à l’angle interne. Erarmata n’a pas lirroration ferrugineuse basilaire de discrepans Scus et sator DGx. est beaucoup plus marbré et porte ün trait subbasilaire noir sous- médian absent dans exarmata.
GEOMETRIDÆ
Aplodes delicatula sp. nov. — 12 mill. — Ailes semihyalines d’un vert très pâle, les écailles vertes clairsemées et très régulière- ment striées ; les ailes presqu’entièrement couvertes de lignes trans- versales blanches, irrégulières et fragmentées parmi lesquelles la subterminale se voit mieux indiquée. FrangeS concolores. Dessous de même tonalité verte très pâle, uni, sans dessins.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; un .
88
Gelasma punctilinea sp. nov. — 17 mill. -- Dessus des quatre ailes d’un-vert mousse pâle ; les supérieures avec la côte finement jaune, striée de brun et deux lignes, antémédiane et postmédiane, de points nervuraux blanes, la seconde arrondie entre 2 et 5; les inférieures avec la seconde ligne seulement, s’arrondissant de même. Bords terminaux avec un tout petit point blanc aux extré- mités nervurales; les franges plus pâles. Dessous des supérieures verdâtre avec la côte comme en dessus, le bord terminal finement marqué de noir aux creux intranervuraux ; dessous des inférieures blanc-verdâtre avec une irroration apicale noire et les creux termi- naux comme aux supérieures. Franges pâles, noirâtre à l’apex des secondes ailes. ® pareille mais à antennes à peine pubescentes.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; une paire.
Heterephyra decorata sp. nov. — 22 mill. — Dessus des quatre ailes d’un rougeâtre brique pâle, les dessins blanc de lait. Supérieures avec une tache basilaire médiane, une tache occupant l'extrémité de la cellule, deux taches terminales (la première au- dessus de l’angle, la seconde assise sur 6) et une série de points détachés remplaçant les lignes (antémédiane, postmédiane arron- die extérieurement entre 3 et 6 et subterminale); une série de points terminaux blancs à l’extrémité des nervures et leurs franges, le reste de la frange couleur du fond. Un point noirâtre dilué et effacé sur la discocellulaire. Inférieures avec deux petits points noi- râtres sur la discocellulaire, immédiatement suivis par une irrora- tion blanche qui se prolonge entre 4 et6, une série postmédiane de points détachés, une série subterminale de chevrons, desirrorations au-dessus de l’angle anal ainsi qu'entre la 5 et l’apex, les points terminaux sur les nervures et leur frange et celle-ci comme aux premières ailes. Dessous d’un rosé pâle uni blanchissant vers les bords et aux inférieures; la frange concolore.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un (j.
Jolie petite espèce bien distincte.
Heterephyra fusilinea sp. nov. — 25 mill. — Dessus des quatre ailes jaune ochracé rougeûtre finement sablé d’atomes rou- geûtres, les dessins brunâtres. Ils se composent : aux supérieures, d’un point subbasilaire au-dessus de la 1; de deux points cellulaires formant petite ligne au départ de la cellule; d’une antémédiane fine, ondulée; d’une large irroration discocellulaire remontant sur la côte et descendant un peu sous la cellule, immédiatement suivie d'une postmédiane fine, dentée; d’une seconde postmédiane fine et dentée mais incomplète, descendant de la côte sous la 5; d’une subterminale fine, moins fortement dentée sur laquelle s'appuie
uneirroration terminale entre 4 et 6 et de deux plus petites taches à la côte etau bord interne. Aux inférieures, d’un point discocellu- laire; de lignes indistinctes semant quelques points et d’une faible irroration terminale entre 4 et 6. Franges concolores. Dessous rosé pâle, plus clair dans la région terminale des supérieures et aux secondes ailes. Antennes, tête et corps couleur des ailes.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un 4.
Dysephyra lutea sp. nov. — 26 mill. — Dessus des quatre ailes jaune ochracé, les dessins brunâtres. Supérieures avec une antémédiane légèrement arrondie formant trois dents prononcées, une large ombre discocellulaire et une subterminale, bien dentée sur 3 et 4, rentrant sur la 2 et semant (en transparence) des points intranervuraux. Inférieures avec la tache discocellulaire et la subterminale comme aux supérieures, mais cette dernière assez régulièrement arrondie. Franges concolores. Dessous jaunâtre rosé, plus pâle aux secondes ailes, avec les ombres discocellulaires faiblement indiquées et la subterminale commune qui s’épaissit et se régularise. Antennes, tête et corps couleur des ailes.
Environs de Loja, Equateur; un .
Neofidonia signata sp. nov. — Gj 33 à 35, © 31 mill. — Dessus des quatre ailes d’un ochracé jaunâtre semé de quelques atomes brun noir et de nombreuses stries dans la région terminale, les dessins brun noir. Ceux-ci se composent de lignes assez épaisses, irrégulières; une antémédiane géminée, arrondie; une médiane dentée, plus étoignée à la côte qu'au bord interne, passant immédiatement avant le point discocellulaire; une postmédiane très rapprochée au bord interne de la méliane avec laquelle elle se fond plus ou moins au départ, sortant extérieurement pour émettre entre 3 et 6 une double rangée de chevrons intranervuraux, puis rentrant intérieurement sur la côte (la seconde rangée de chevrons fait partie d’une ligne qui se retrouve par un point sur la côte et au bord interne); une double subterminale qui s’épaissit et se coagule en partie en irrorations, notamment entre le bord interne et la 2, ainsi qu'entre 4 et 6. Inférieures avec le point discocellulaire bien marqué comme aux premières ailes, deux lignes dentées précé- dant et suivant le point et ressortant assez peu au milieu des atomes et la double subterminale épaissie et coagulée comme aux supérieures, coupée par le jaune du fond entre 3 et 4. Franges couleur du fond coupées en parties par des touffes intranervurales de poils noirs. Dessous des quatre ailes comme le dessus, les lignes plutôt moins nettes, mais la subterminale géminée se transformant en bande terminale épaisse avec une petite coupure terminale à
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l’apex et entre 3 et 4 aux supérieures, de l’angle anal à la #4 aux inférieures. © pareille au mais à antennes à peine pubescentes.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; trois 4, une 9.
Cette espèce est fort voisine des Neofidonia olivescens WARR. et commaculata WARR. Olivescens s’en distingue, entre autres diffé- rences, par ses deux séries (antémédiane et postmédiane) de chevrons intranervuraux pâles; commaculata est d’une tonalité plus grise, les points discocellulaires effacés, la bande terminale du dessous toute différente, beaucoup plus large dans la région apicale, absente vers l’angle aux supérieures, à peine ébauchée à l’apex aux inférieures.
Hymenomima mediorasa sp. nov. — 22 mill. — Dessus des quatre ailes blanc, lavé de grisätre dans la ré2ion terminale des premières ailes et sur les deux tiers extérieurs des secondes ailes ; les supérieures coupées à la côte de trois points noirs assez réguliè- rement espacés, d’un petit trait noir sur le milieu du bord interne, puis d’un second trait plus grand, coupant le bord interne peu après le départ et venant obliquement se perdre dans la région sousmédiane ; ce trait se continue à travers les inférieures et le dessus de l’abdomen et forme une assez grosse ligne très légère- ment arrondie, bien typique. Les supérieures ont encore ure fine subterminale blanche sinuée, traversant une irroration blanche entre 3 et 4. Cette subterminale se continue sur les secondes ailes qui montrent en outre un tout petit point discocellulaire noir ainsi que les départs, au bord abdominal, de deux lignes centrales. Bcrd terminal des quatre ailes finement denté, plus sombre; la frange plus blanche. Dessous des quatre ailes grisant, les inférieures avec une pâle indication de point discoïdal; les franges blanchâtres. Corps couleur es ailes. +
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un 4.
Stenalcidia plexilinea sp. nov. — 29 mill. — Dessus des quatre ailes d’un blanc légèrement grisant, semé d’atomes bruns, la côte striée, ombrée aux départs des lignes, celles-ci brun noir. Supérieures traversées par une antémédiane arrondie suivie d’un point sur la médiane, avant la naissance de la 2; une postmédiane géminée semant des points mieux marqués sur 1, 3 et 4, fortement anguleuse sur la 6 puis rentrant sur la côte et immédiatement sui- vie d’une troisième ligne parallèle pâle; une subterminale blanche sinuée entourée des deux côtés d’une ombre brune; le bord termi- nal plus sombre, régulièrement denté et semant une petite tache entre chaque nervure, la frange couleur du fond. Inférieures avec les lignes comme aux premières ailes mais la postmédiane simple.
à
Points discocellulaires aux quatre ailes. Dessous des supérieures blanc grisâtre avec une ombre terminale très large à l’apex, celui-ci marqué d’un point pâle ainsi que le bord entre 3 et 4; dessous des inférieures plus pâle avec une ombre subterminale fine; les quatre ailes avec le point effacé el la frange pâle.
St-Jean du Maroni, Guvane française; un ’.
Espèce très voisine de Stenalcidia invenusta DOoGN. mais à ailes moins larges et à dessous différents; dans invenusla l'ombre termi- nale des supérieures est de près de moitié moins large à l’apex et les inférieures n’ont aucune ombre subterminale.
Semiothisa intamipata sp. nov. — 22 mill. — Dessus des quatre ailes gris clair à reflet légèrement rosé, les dessins brun cho-
_colat. Supérieures avec la côte coupée par quelques stries, quatre
grosses taches (antémédiane, médiane et deux postmédianes) et une cinquième (subapicale) plus petite. L’antémédiane et la première postmédiane donne naissance à deux lignes de points nervuraux, la série postmédiane se continuant à travers les inférieures. La seconde postmédiane descend jusqu’à la 6 et reparait en quelques irrorations entre 3 et 4. Le bord terminal laisse voir en transpa- rence des points intranervuraux. Franges, tète el dessus du corps concolores. Dessous des quatre ailes divisé en trois parties pres- qu'égales par deux lignes communes, brunâtres, droites. la secon.ile aboutissant à l’angle anal des inférieures. Les deux premières zones d’un blanchâtre jaunissant très légèrement, semé d’atomes bru- nâtres, la troisième zone, terminale, d’un testacé uni avec la frange concolore. Dessous du cors blanchätre jaunissant,.
St-Laurent du Maroni, Guvane française; un (;.
PYRALIDAE
Pococerua internigralis sp. nov. — 25 mill. — Supérieures avec le premier tiers brun noir, la côte et l’extrême bord interne restant blanches avec quelques atomes; reste de l'aile blanc semé d’atomes bruns notamment sur les nervures et au bord terminal ou leur accumulation forment bordure sous un certain angle, princi- palement l’apex. Discocellulaire brune formant point; une ligne postmédiane diffuse, coudée extérieurement sur 3, 4, 5 ne se distingue bien que sous un certain angle mais marque son passage par des trait nervuraux; bord terminal avec un fin liseré blanc; frange brune mêlée de poils blancs. Inférieures semihyalines blanches, avec une très fine bordure terminale brune, le bord liseré de blanc comme aux supérieures, la frange brune au départ et
blanche. Dessous des premières ailes brunâtre, le bord interne blanc; dessous des secondes ailes blanc, le bord costal brunissant. Collier ochracé; ptérygodes grisant; dessus de l’abdomen ochracé semé de poils bruns.
St-Laurent de Maroni, Guyane française; un 4.
Pelasgis semicuprealis sp. nov. — 15 mill. — Dessus des supérieures d’un rouge brun à reflets cuivreux métalliques sous un certain angle, la côte coupée peu après le milieu d’un trait oblique blanc descendant jusqu’à la sous-costale; puis, plus loin, d’un point blanc. Bord terminal marqué de points blancs aux extrémités ner- vurales (ceux-ci mieux écrits aux nervures supérieures et à l’apex), la frange concolore. Dessus des inférieures d’un beau jaune cui- vreux également à reflets métalliques sous un certain angle, la frange concolore. Dessous des quatre ailes comme le dessus mais d’une tonalité moins vive et sans dessins. Tête et dessous du corps rouge brun.
St Jean du Maroni, Guyane française; une 9.
Pilocrocis flagellalis sp. nov. — 27 et 29 mill. Antennes avec une forte nodosité dans leur milieu; tête, collier, thorax et dessus des ailes noir brun; les nervures et une ombre discocellulaire ressor- tant un peu plus sombres sur le fond des ailes aux supérieures. Dessous des quatre ailes d’un noir brun peut-être un peu plus bril- lant et plus clair, le dessous du corps et des pattes blanchissant.
St-Laurent du Maroni, Guyane française ; deux 4.
Se placera auprès d’anmbrexalis Wrxk.
Phryganodes leucothyris sp. nov. — 34 mill. — Dessus des quatre ailes noir à reflets bronzés avec les taches blanches, à reflets nacrés, suivantes : aux supérieures; une antémédiane oblique occupant le milieu de la cellule, descendant en pointe sous le pli sous-médian, à bords droit. extérieurement irrégu- lier intérieurement; une postmédiane oblique, légèrement incurvée dans son milieu, partant de la 7 et s’arrêtant sur la 2. Aux infé- rieures; une tache longitudinale partant de la base, occupant toute la cellule et la région sous-médiane jusqu’au premier pli, se conti- nuant après la cellule et atteignant sa plus grande longueur entre 2 et 3 où elle cesse assez près du bord. Franges plus pâles que le fond. Dessous semblable. |
St-Laurent du Maroni, Guyane française; un (.
Se placera auprès de purpuralis DRUCE et appartient à la même section.
Eupilocera gen. nov. — Supérieures assez acuminées, le bord terminal droit, l’angle arrondi; la 2 peu après le milieu de la cellule; 3 avant l'angle; 4 et 5 d’un point à l'angle; 6 et 9 de l'angle supérieur, 7 d’abord puis 8 tigés sur 9. Inférieures avec la 2 de peu avant l’angle; 3 et 5 de l'angle, 4 très courtement tigé sur 5; antennes très fortement pectinées, plumeuses.
Type : Eupilocera gravidalys Sp. nov.
Eupilocera gravidalis sp. nov. — 28 mill. — Antennes, tête, corps et pattes d’un noir fuligineux uniforme, un peu brillant, le dessous et les pattes légèrement plus pâles. Les supérieures avec une ombre celluliire plus sombre et deux lignes transversales päles, à peine distinctes : la première, antémédiane droite, un peu plus écartée au bord interne; la seconde, postmédiane, coudée extérieurement en face dela cellule. Franges concolores à extrémités plus pâles. Inférieures et dessous des quatre ailes sans dessins apparents.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un «.
Nacoleia indicata FaBr. (vulgaris GN.) ab. pigralis ab. nov. — Dans cette variété qui semble commune, en Guyane française du moins, la région basilaire en avant de la première ligne, les régions terminale et interne extérieurement et en dessous de la seconde ligne aux supérieures, la région terminale après la ligne aux inférieures deviennent d’un lilacé plus ou moins profond, le reste des ailes restant ochracé.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une série Set ©.
Nacoleia ancylosema sp. nov. — 17 mill. — Dessus des supérieures brun clair coupé par trois larges bandes blanches lisérées de brun noir; la première, dont le bord se coude sous la côte au départ, traverse en ligne droite toute l’aile au premier quart; la seconde, médiane, monte droite mais un peu obliquement du bord interne, occupe la dernière partie de la cellule, son bord se coude à la souscostale, passe sur la discocellulaire et suit la 3 en dessous puis remonte pour encadrer des deux côtés la troisième bande; celle ci est rigide, un peu oblique et va de la 5 à la côte; de la 2 à la 5 la bordure brune est immédiatement suivie par trois che- vrons intranervuraux blancs; la frange -est blanche et brune. Dessus des inférieures brun clair traversé par une bande médiane et une postmédiane blanches liserées de brun noir, la frange comme aux supérieures. Dessous des quatre ailes plus pàle rappelant en partie les dessins du dessus. Tête et thorax brun clair; dessus de l’abdomen brun clair annelé de blanc; dessous et pattes brunätres.
Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un (’.
Espèce voisine de foviferalis HMPSN.
Suit
PT Pr X
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Mimudea pallidifimbria sp. nov. — 15 et 16 mill. — Dessus des supérieures gris noirâtre à reflets lilacés traversé par deux lignes plus sombres, diffuses, assez droites (antémédiane et post- médiane) qui se perçoivent dans la moitié inférieure de l'aile, le second üers de la côte coupé par une large tache blanche à bords irréguliers qui descend jusqu’à la 5; la frange blanche, noircissant entre 2 et 4 à l’angle. Dessus des inférieures gris noirâtre, la frange blanche. Dessous des premières ailes comme le dessus mais un peu plus pâle, des secondes ailes blanchissant surtout dans la cellule. Tête et dessus du corps gris noirâtre lilacé, dessous du corps et des pattes blanc.
St-Laurent du Maroni, Guyane française; trois G1Y.
Se placera auprès de flavinotata WARR., de Rio-Janeiro.
TORTRICIDÆ
Gauris ornatissima sp. nov. — 21 mill. — Dessus des supé- rieures d’un orangé vif bruni par les nombreux dessins en partie noirs, en parlie acier à reflets métalliques. Côte coupée par une dizaine de points noirs de grosseur irrégulière; région centrale interne jusqu'à l’angle couvert par une mosaique de lignes irrégu- lières, noires, dont deux taches rondes avant l’angle sont pupillées de blanc vif. Cette mosaïque est accompagnée de dessins irréguliers composés de fines stries acier et noires qui remontent jusque dans la cellule; le reste de l'aile est couvert de bandes acier finement strié de noir, placées irrégulièrement dans la première moitié (lon- gitudinales sous la côte, sur la sous costale; transversale de la médiane au bord interne ; punctiformes dans la cellule), plus régu- lières dans la seconde moitié ou trois bandes (la centrale en partie géminée) partent de la côte et viennent se perdre vers la 2, suivies par une bande terminale punctiforme. Dessus des inférieures d’un bel orangé vif avec quelques stries noires terminales et remontant le pli abdominal, une tache terminale acier entre 2 et 3 surmontée de deux taches noires puis, plus haut, d’un point noir sur la 2. Les franges acier. Dessous des quatre ailes orangé vif, la côte des supé- rieures jaunissant et coupée de petits points noirs, avec quelques stries noires sous l’apex: de chaque aile; la frange acier mêlé de noir.
Pebas, Pérou nord-ouest (Amazones); un .
_ Se placera auprès de fuesliniana STOLL. |
SUR LE RÉGIME DE LA LARVE DÉPOUCCOINEELA HIEROGLYPHICA L.
par J. Putzeys .
Rercu (1) a prétendu que la larve de Coccinella hieroglyphica L. se nourrissait des feuilles d’Ærica vulgaris L. à la manière des che- nilles et cette affirmation a été reproduite jusqu’à ce jour par la généralité des auteurs.
Cependant KiRBY et SPENCE (2) avaient émis un doute à ce sujet: ils croyaient à une confusion et non sans motifs, ce me semble.
Tandis que les larves phytophages sont flavescentes ou jaunes et ont le corps hérissé d’épines ramifiées, celle-ci montre les couleurs vives de la majorité des larves chasseresses et ne porte que des épines simples. C’est tout ce que nous pouvons déduire de la som- maire description de MULSANT (3). L'examen des mandibules aurait cependant offert un grand intérêt,
Mais l’imago qui n’est pas bien rare, surtout en Campine, fournit d’autres preuves des mœurs aphidiphages de cetinsecte. Sa structure ne s'écarte guère de celles des autres Coccinella. Elle n’a pas la démarche lente de phytophages. Enfin, et ceci a son importance, elle se rencontre fréquemment sur les jeunes Pins (#)etce n’est qu'à l’arrière-saison, aux approches de lhibernage, que je l’ai trouvée sur l1 Bruvyère,et encore uniquement dans le voisinage des pins. Dira-t- on que le régime de la larve peut être différent de celui de l’imago ? Ce serait en opposition avec ce que nous connaissons des mœurs des Coccinellides.
L'opinion de Rec, d’ailleurs, n’a été confirmée par aucune observation postérieure.
Il semble donc bien que Coccinella hieroglyphica se nourrit
d’Aphides comme toutes les autres espèces du genre.
(1) Magaz. der Gesellsch. der naturf. Freunde zu Berlin, 1809, t., 3, p ?8S.
(2) An introduction to entomology, 1828, p. 266.
(3) MuLsanr : Histoire naturelle des Colévptères de France, Sécuripalpes, 1846, p. 92.
(4) RoGer (Zeitschrift fur Entom. 1m Auftrage des Vereins fur schlesische Insek- tenkunde zu Breslau, 1856, p. 127) la signale comme vivant sur Rubus fruticosus.
DIAGNOSES PRÉLIMINAIRES D'INSECTES NOUVEAUX
Recueillis dans le Congo belge par le D' SREFFIELD NEAVE
L
Au cours d’un voyage qu'il fit dans le Katanga, le D° SHEFFIELD NEAVE a recueilli une importaate collection d’Insectes de cette région intéressante et il a bien voulu en enrichir le Musée de Tervueren. L'ensemble de ces récoltes donnera lieu à un ouvrage spécial qui sera publié dans les Annales du Musée du Congo. Dans cette première note nous donnons les diagnoses préliminaires d’un . certain nombre d’espèces nouvelles déjà reconnues parmi les Coléoptères Hyménoptères et Orthoptères par MM. BURR, D'ORBIGNY, Pic, WAGNER et ANDRÉ.
ORTHOPTERA Fam. FORFICULIDÆ by ME Burr
1. Karschieila Neavei Burr. sp. n.— Statura majore; colore toto griseo-nigro; segmentum ultimum dorsale lateribus carinais, processu nullo.
ei e Long. COrporise: 7.00 0 2928 nie 235 -2mil: D RD ÉOECIPIS ANUS ut ES ee 0) D HE CD COLEOPTERA
Fam. CANTHARIDIDÆ
par ME. Pie (l)
2. Silidius notatithorax Pic, n. sp. — Plus ç«, minusve 9, elongatus, nitidus, griseo pubescens, pro parte niger, pro parte rufo-testaceus, antennis, oculis, geniculis, tibiis tarsisque nigris; capite thoraceque rufo-lestaceis, in medio nigro notalis; elytris testaceis, ad apicem indistincte «, aut distincte ©, nigro notatis; infra corpore plus minusve rufescente. Long. 9 mill. — Voisin de Sjôstedti BOURG.
Fam. MELOIDÆ
par Kad. Pic.
3. Lytta (Epicauta) Sheffieldi P,c, sp. n. (? var. de sub- strigata CAST.). — Parallelus, elongatus, subnitidus, niger, sat dense luteo virescente pubescens (elytris aliquot lateraliter denuda- tis), capitemaximo, rufo, antice obscuro; antennis pedibusque nigris. Long. 15-18 mill.
4. Lytta Neavei (? var. de subcoriacea MAKLIN). — Elongatus, subnitidus, subcœæruleus aut nigro cyanescens, pectore macula magna Sanguinea, Capite thoraceque fortiter sat dense punctatis. Long. 14-18 mill,
. Zonabris Dilloni GUÉR. var. nov. Sheffieldi Pic. — Elvytris ad medium haud fasciatis sed maculatis.
6. Zonabris kambovensis Pic, n. sp. — Satis elongatus, sub- nitidus, griseo pubescens et antice nigro villosus, antennis testa- ceis (1), niger elytris antice luteis, sutura margine baseos, plaga humerali punctoque dorsali nigris, postice nigris sed macalis tribus luteis ornatus. Long. 15 mill. — Parait voisin de svakopina Mars. ou de fulvicornis VoiGTs (flavicornis FAHR.).
7. Zonabris Neavei Pic, n. sp. — Elongatis, satis nitidus, griseo pubescens et nigro villosus, antennis testaceis, niger, elvtris nigris, anterius ad scutellum et lateraliter (ad et post medium) atque ante apicem luteo maculatis aut fasciatis. Long. 18 mill. — Voisin de fulvicornis VoiGrs et du prédédent.
8. Zonabris Severini Pic, n. sp. — Satis elongatus, fere opacus, griseo pubescens et nigro villosus, antennis testaceis, niger, elytris nigris, anterius ad scutellum et lateraliter, ad et postmedium, diverse maculatis atque postmedium fasciatis, his ante apicem griseo maculatis. Long. 11-18 mill. — Voisin de hypolachna GESTRo.
9. Zonabris (? Ceroctis) bunkeyana Pic, n. sp. — Satis robustus, subnitidus, luteo et griseo pubescens, niger, antennis pédibusque testaceis, elytris nigris, in disco et lateraliter longitudi- naliter luteo fasciatis, ad apicem immaculatis. Long. 9-12 mill. — Voisin de bivittata MARS.
10. Zonabris (Geroctis) interna HaAr. var nov. pluriinter-
rupta Pic. — Elytris antice haud fasciatis sed quadrimaculatis, singulo maculis duabus nigris positis.
(1) Par antennes testacées il faut entendre les antennes testacées à l'exception d'ordinaire des premiers articles qui sont plus ou moins foncés.
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11. Zonabris (Decatoma) congoensis Pic. n. sp. — Satis elongatus,subnitidus, pro parte griseo pubescens, antennis testaceis, niger, elytris antice luteis, margine baseos, plaga humerali sinuata, maculisque duabus internis et oblique dispositis, nigris, postice nigris sed fascia sinuata lutea ornatus. Long. 12 mill. — Voisin sans doute de benuensis VoiGrs.
Fam. SCARABÆIDÆ
ONTHOPHAGIDÆ
par 4. d’'Orbigny
12. Q. bisbicornis D'ORBIGNY, n. sp. — Nitidulus, niger, supra totus glaber. Capite lævi, antice rugoso, lateribus punctulatis; clypeo medio subangulato, apice recurvo; fronte haud carinata;. vertice duobus cornibus reclis, paulo post oculorum marginèm posteriorem sitis, armato. Prothorace subdense tenuissime punctu- lato, granulis minutis parce intermixtis, in declivitate antica atque ad latera tenuiter punctulato, lateribus ad medium granulatis, antice medio producto et duobus cornibus validis, divergentibus, armato; lateribus antice vix subsinuatis, postice sinuatis; basi indistincte marginata. Elytris late striatis; intervallis planis, subdense et tenuissime granulatis, ad suturam parum dense et tenuissime punctulatis. Pygidio subdense et tenuiter punctato. Long. 11 mill.
Fam. CURCULIONIDZÆ
APIONIDÆ
von Hans Wagner
13. Apion kayumbense WGxR, nov. spec. — Sehr ausgezeich- net durch die bedeutenle Kôürpergrôsse und die hell rostrote Farbe ; Rüssel robust, etwa 1 1/3 mal so lang als Kopf und Thorax zusam- men,cylindrisch, vollkommen gerade,wie der Kopfäusserstgrob und dicht punktirt. Thorax linger als an der Basis breit, hinter dem Vorderrand ziemlich stark eingezogen, seitlich mässig stark ge- rundet; noch etwas grüber als der Kopf punktirt. Flügeldecken läinglich-oval, stark Kkettenartig punktirt-gestreift. Beine heller rôtlichgelb. Long. 3,8 mill.s. r.
14. Apion Neavei WGnR., nov. spec. — Aus der Verwandt- schaft des Ap. oxyrhnychum WaGxN. Kôürper schwarz, fast matt. Kopf und Rüssel mässig stark und dicht punktirt, letzterer von der
_ Fühler-insertion zur Spitze slark verjüngt. Fübler ziemlich kurz
und kräftig. Thorax etwa so lang als breit, von der Basis zur Mitte fast parallel, von da gegen den Vorderrand stark eingezogen; grob und dicht punktirt, mit einem von der Basis zum Vorderrand reichenden Mittelstrich. Flügeldecken von der Pasis nach hinten fast gleichbreit, hinten stumpf zugerundet, flachgedrücht, stark punktirt gestreift. Beine ziemlich plump Schienen etwas ver- breitert. Long. (s. r.) 2,6 mill.
15. Apion (Piezotrachelus) atrocoeruleum \WGxr., nov. spec. — Die grôsste bisher bekannte Art dieses Subgenus, schon ausgezeichnet allein durch die tief schwarz blau schimmerden Flügeldecken ; Rüssel in beiden Geschlechtern sebr lang, beim so lang als Kopf und Thorax, beim % reichlich linger, kräftig gebogen zylindrisch. Kopf quer, fein punktirt; Fühler lang und schlank. Thorax fast 1 1/3 mal so lang als breit, nach vorne wenig verengt, apicale Einschnürung schwach. Flügeldecken ziemlich gedrungen oval, hoch gewülbt, fein punktirt gestreift, die ebenen Spatien sehr breit. Beine lang und ziemlich kräftig. Long. (s. r.) 9.6-6 mill.
HYMENOPTERA
ame MIT ICT D Æ
par Ern. André
#7 16. Dasylabroides Neavei E. ANDRÉ, n. sp. — ©. Nigra. thorace rufo, antennis pedibusque nigro-brunneis, funieulo et tarsis magis minusve rufescentibus. Caput subquadratum, antice paulo angustius. Abdomen parce nigro et flavo pilosum, segmento primo maculis duabus apicalibus flavo-sericeis ornato, secundo et quinto fimbria apicali, tertio et quarto ciliis lateralibus, flavo-sericeis, præditis; area pygidiali irregulariter rugoso-striata. Long. 9 mill. /17. Mutilla bunkeyana E. Axpré, n. sp. — «j. Corpus, an- tennæ pedesque nigra, calcaribus pallidis: abdominis segmentis 2-6 dorsalibus fulvo aureo-sericeis, seplimo sparse nigro-piloso. Caput transversum, vix thorace angustius, mandibularum margine externo unidentato. Thorax ovatus, scutello conico-elevato, carina media lævi instructo. Abdomen subsessile, sat elongatum, parce punctatum. Alæ obscuræ, stigmate parvo, nervis brunneis, cellula
radiali haud truncata, cellulis eubitalibus tribus. Long. 13 mill.
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TOMOLOGIQUE DE BELGIQUE:
Assemblée mensuelle du 6 mars 1909.
. Présidence de M. LAMEERE, président.
La séance est ouverte à 20 heures. s
— M. LAMEERE souhaite la bienvenue à M. le Professeur Ch. IsHIKkAWA, de l’Université de Tokyo, qui assiste à la séance.
— Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 7 février est adopté.
Correspondance. — MM Bovie et GROUVELLE font part de leur _nouvelle adresse : ;
M. A. BOVIE, 2, rue des Fabriques, Bruxelles.
M. GROUVELLE, 126, rue de la Boëtie, Paris.
Bibliothèque. — L’échange des Annales avec le Bulletin of the College of Agriculture, [Imperial University Japan, de Tokyo, est accordé.
— L'échange proposé par le Deutscher naturwissenschaftlicher Verein fur Bühmen « Lotos » n’est pas accepté.
— MM. GADEAU DE KERVILLE, PIONNEAU, AURIVILLIUS, nous envoient divers travaux. /Remerciments].
Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée.
Communications. — M. F. GUILLEAUME signale de nombreuses captures intéressantes de Coléoptères faites en Belgique par MM. BoxproiT, J. Purzeys et lui-même. Il cite aussi quelques espèces nouvelles pour notre faune et fait circuler les espèces dont il est question (voir plus loin).
— M. Bonprotr mentionne la capture des Cérambycides suivants: Leptura cordigera FuEssL. à Gris-Moulin, près La Hulpe; Grammoptera variegata GERu. à Silenrieux; Callidium sanguineum L. à Landelies.
— M. LAMEERE nous trausmet les salutations de divers collègues anglais qu’il a rencontrés récemment au British Museum.
— M. Boxprorr signale la capture qu'il a faite du Diptère aptère
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIIT, 2 IV 1909. 7
Borborus teste MEIG. ns n. ie à Anderlecht, dans le YO CS < Tervueren et dans la forêt de Soignes. PU ES ER IEO
— M. DESNEUX signale la publication récente par le Professeur ESCHERICH d’un travail d'ensemble sur les Termites, faisant pendant à son ouvrage antérieur Die Ameise. Il se PEGNOSE d'en faire l'ancre .0 1e à une séance ultérieure.
— M. SCHOUTEDEN dit quelques mots de certains Aphides poly- morphiques.
— La séance est levée à 21 1/2 heures.
FOURMIS D'ESPAGNE
Récoltées par M. O. Vocr et M" CÉCILE Vocr, Docteurs en médecine
Decrites par A. Forel
1. Anochetus Ghilianii SPINOLA. — Ÿ. — Algeciras.
2. Tetramorium cœæspitum L. — $, 5, Ÿ. — Zaraus p. San Sébas- tien; Escorial p. Madrid (1,000 m.); Pyrénées.
t 3 Tetramorium cœæspitum L. v. punicum SM. — ÿ. — Algeciras. 4. Myrmica scabrinodis NYL. — $. — Pyrénées.
9. Myrmica scabrinodis NY1, v. aloba n. var. — %. — Couleur, sculpture, pilosité, forme et taille identiques à celles de l’espèce typique. Mais la base du scape n’est pas ou est à peine plus forte- ment coudée que chez la sulcinodis et la rugulosa et ne présente pas trace de lobe ni de dents. Elle est donc biea moins coudée et surtout moins épaissie que chez les types connus dont le lobe est le plus faible (fig. c; p. 175, EMERY, Palæarct. Formic., D. E. Z. 1908). — Long. 4,1 à 4,6 mill. — Aire frontale lisse, etc.
Ronda (Andalousie) et Sierra Guadarama.
6. Myrmica rubra L. subsp. ruginodis NYL. — ÿ. — Ronda (Anda- lousie).
7. Cremastogaster Auberti Eu. v. Vogti n. var. — $ — Long. 3 à 3,5 mill. — Un peu plus petit, et surtout plus étroit que le type de l’espèce; pubescence un peu plus abondante, surtout sur l’abdo- men. Couleur noire du Crem. læstrygon EMERY, avec les mandi- bules rougeûtres et les pattes et les antennes brunes; mais l’émi- nence du mésonotum et les autres caractères du Læstrygon tont défaut. Le sillon médian du 2° nœud est plus faible que chez l’Auberti typique. Les épines sont au moins aussi longues et aussi grêles que chez lui. Les rides de l’épinotum sont un peu plus fortes; sa face basale est presque plane.
Andalousie. | 8. Cremastogaster Auberti Eu., v. iberica n. var. — ÿ. — Long. 3,5 à 4 mill. — Plus robuste, au contraire, que l’Auberti
typique. Couleur et pubescence de la var. Vogti. Le sillon du 2° nœud est encore plus superficiel et moins distinct que chez la v. Vogti. Le mésonotum et la face basale de l’épinotum sont très convexes, ce qui rend l’échancrure méso-épinotale plus profonde. Face basale plus fortement ridée en long. Ressemble beaucoup au
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lœæstrigon, mais le mésonotum n’a pas de petite éminence devant et les épines sont beaucoup plus longues. La sculpture est aussi plus faible.
Sierra Guadarama; Escorial près Madrid, à 1,000 mètres.
Le Cremastogaster læstrygon EMERY me semble devoir constituer une espèce distincte de l’Auberti, à cause de son pronotum distinc- tement bordé en haut. Les variétés maura For. et striaticeps FOR. s’y rattachent pour la même raison. L’Auberti typique a le prono- tum arrondi latéralement et il en est de même de ses variétés et sous-espèces levithoraz For., antaris FOR, sordida Kor., Mosis For., Johovæ For., iberica FoR., Vogti For.
9. Pheidole pallidula NYL. — %,%. — Andalousie; Escorial près Madrid, à 1,000 mètres.
10. Messor barbarus L. forme typique. -- ÿ, 9. — Andalousie (Bobadilla etc.); Escorial près Madrid, à 1,000 mètres; Algeciras.
11. Messor burbarus L. v. nigra ANDRÉ. — Ronda (Andalousie).
12. Messor barbarus L. subsp. capitatus LATR. — $. — Ronda etc. (Andalousie).
43. Messor structor LATR. — Ÿ, ©. — Algeciras ; Granada.
14. Aphœnogaster gibbosa LATR. — %. — Escorial p. Madrid à 1,000 mètres.
45. Aphœnogaster testaceo-pilosa Lucas, subsp. iberica Em. — $. — Escorial p. Madrid à 1000 m.; Bobadilla (Andalousie); Anda- lousie. Chez cette sous-espèce bien caractérisée par les côtés subparallèles de la tête allongée et par sa pilosité, les épines épinotales varient beaucoup. Chez certaines variétés elles sont (types d’Emery) aussi fortes que chez Ja subsp. spènosa Em. et subhorizontales, chez d’autres assez courtes et dirigées en haut et en arrière ; chez d’autres encore leur forme est intermédiaire.
16. Tapinoma erraticum LATR. — Escorial p. Madrid à 1000 m.; Sierra de Guadarama. 17. Lasius fuliginosus LATR. — Ÿ. — Sierra de Guadarama.
18. Lasius flavus F. — Ÿ,'©. — Pyrénées.
19. Lasius niger L. v. grandis n. var. — Ÿ. — Long. 3,5 à 4,7 mill. La pilosité est un peu moins abondante sur le corps et surtout sur les tibias et les scapes que chez le niger typique. Sur les _scapes elle est en outre plus oblique. Par ce caractère la nouvelle
_ variété géante fait un peu passage à l’alienus Fôrsr. Du reste elle est identique au type de l’espèce. ‘ Ronda, Andalousie.
20. Lasius niger L. subsp: alienus FôÜRST. — %. — Escorial p. Madrid à 1,000 mètres.
21. Formica fusca L. — $, ©. — Pyrénées.
22. Formica fusca L. v. glebaria Nyr. — %. — Sierra Guadarama; Ronda (Andalousie).
23. Formica fusca L. subsp. rufibarbis KF. — %. — Ronda, Andalousie.
24. Formica sanguinea LaTR. v. flavorubra n. var. — %. — Diffère de la sanguinea typique par sa couleur d’un rouge clair et vif, un peu jaunâtre, plus clair et plus jaunâtre que chez la truncicola NYL. En outre la base du premier segment abdominal est plus ou moins rouge jaunâtre. De plus les yeux sont un peu plus petits et surtout plus allongés.
Ronda (Andalousie), avec des F. fusca v. glebaria qui étaient probablement leurs esclaves.
95. Formica rufa L. —%,Q.— (forme typique) Pyrénées.
26. Formica rufa L. subsp. pratensis DE GEER. — 9, (j. — Sierra de Guadarama ; Ronda (Andalousie).
27. Formica (Proformica) nasula NYL. — %. 9. — Ronda (Anda- lousie).
28. Myrmecocystus albicans ROGER. — %. — Ronda (Andalousie).
29. Myrmecocystus albicans ROGER v. viaticoides ANDRE. — Ÿ. — Ronda (Andalousie).
30. Myrmecocystus viaticus F.